La Satire Des Vices Le Misanthrope

de mots, niveaux de langue, répétitions, etc.)  Le comique de caractère : l’effet comique est produit par la peinture des caractères (traits moraux propres à une classe d’êtres : vices, idées).  Le comique de mœurs : l’effet comique est produit par les usages d’une classe d’hommes ou d’une époque. C’est la satire d’un comportement social. Baudelaire, De l’essence du rire (chapitres III, IV et V) Ce qui suffirait pour démontrer que le comique est un des plus clairs signes sataniques de l’homme

dénouement. • Une attention portée aux jeux de scènes comiques. • Elle se donne pour but de divertir par la peinture de la société, et de dénoncer les vices et corriger les mœurs (castigat ridendo mores, le rire corrige les mœurs). Les Femmes savantes (1672) de Molière sont une satire des milieux intellectuels féminins et de la préciosité. Le Misanthrope (1664) aborde la question de la sincérité de la cour. - La comédie d’intrigue. À l’aide de leurs valets, des jeunes gens cherchent à surmonter l’opposition

* Une attention portée aux jeux de scènes comiques * Elle se donne pour but de divertir par la peinture de la société, et de dénoncer les vices et corriger les mœurs (castigare mores ridendo, corriger les mœurs par le rire). « Les femmes savantes » (1672) de Molière sont une satire des milieux intellectuels féminins et de la préciosité. « Le Misanthrope » (1664) aborde la question de la sincérité de la cour. b) La comédie d’intrigue A l’aide de leurs valets, des jeunes gens cherchent à surmonter

coup à coup →Tratuffe et Don Juan et il se brouille avec Racine. Par contre, l’année 1666 est une année productive pour Molière : donne sa plus fine comédie – Le Misanthrope et deux mois plus tard, la meilleure de ses farces, Le Médecin malgé lui. En 1668 sa production est excellente, mais on dirait que Molière a renoncé à flétir les vices de son siècle : Amphitryon, Geroges Dandin, L’Avare. Après l’écrasement des jansénistes et avec le soutien du roi, on lui permet de représenter Tartuffe avec un

Texte A : Montaigne, « De l’amitié », Essais I, XXVII, (1580-1595) Texte B : La Fontaine, « Les deux amis », Fables, livre VIII, (1678-1679). Texte C : François de La Rochefoucauld, Maximes et Réflexions diverses (1664) Texte D : Molière, Le Misanthrope (1666), Acte I, scène 1. Texte A  Montaigne rencontre Etienne de La Boétie, écrivain et poète en 1558. Il avait alors vingt-cinq ans et son ami vingt-huit. Leur amitié sans faille fut brutalement interrompue par la mort prématurée de La

gestuels de l’acteur, comme la maladresse, les grimaces …), le comique de caractère (trait de caractère excessif chez un personnage) ou le comique de mots (le quiproquo, les jeux de mots, le niveau de langue), ou bien des tons comme les burlesque, la satire, ou l’ironie entraîne le rire chez le spectateur. Du côté de la tragédie, les spectateurs sont touchés par la mort d’un des personnages, (ce qu’il n’y a jamais dans une comédie) ou de l’impossibilité d’un amour. La comédie et la tragédie sont donc

parfois d’épouser le « naturel » décousu. Pourtant, chaque portrait est savamment organisé pour être efficace. Le texte proposé ici correspond à l’extrait central du portrait d’Onuphre, 24e fragment du chapitre «De la mode». Il permet d’étudier la satire dans une problématique sociale centrale du xviie siècle, la fausse dévotion, que les élèves ont éventuellement pu déjà rencontrer avec Tartuffe ou l’Imposteur de Molière en classe de seconde. ➔ Réponses aux questions Pour préparer l’étude a

par Aristophane. A cette époque , la tragédie et la comédie prédominait dans le monde théâtral. Avec une intention clairement satirique à l'origine, elle met en cause les affaires et les hommes publics, puis, avec la suppression de la liberté politique, la satire se fait moins virulente et moins personnelle, pour s'attaquer aux défauts de l'homme en général. Grâce à la comédie grecque, les italiens de l'époque se sont inspiré du genre théâtral en refaçonnant la comédie. Cette comédie fut fondée sur un rapport

ambiguïté que portent souvent en eux les vrais personnages. [3. La fonction morale, satirique, philosophique du rire] Par-delà cette fonction dramatique, le comique peut servir les intentions de satire sociale de l'auteur ou ses desseins moraux et même son propos philosophique. [3.1. La force de la satire] Le théâtre est une tribune à partir de laquelle l'auteur et son metteur en scène peuvent attaquer avec véhémence des personnes ou des institutions en les ridiculisant. Molière, dans Tartuffe, met

fondé sur la psychologie des personnages qui prêtent à rire (les avares, les jaloux, les cocus...) et a pour but de peindre ou de développer un caractère principal, par exemple le Misanthrope et l’Avare de Molière. Pour faire rire, les traits de ces personnages sont exagérés. Et enfin le comique de mœurs qui est la satire d’un comportement social. Le comique de mœurs ridiculise les manières de vivre, de penser, de parler à la mode. Il s’attaque aux préjugés et au mauvais fonctionnement de la société