La Satire Face Au Travers Humain

.... 13 3 INTRODUCTION Aristote dans sa Poétique envisageait soit le tragique représentant les hommes meilleurs qu’ils ne le sont, soit le comique représentant les hommes pires qu’ils ne sont et, entre ces deux extrêmes, rien. La Comédie humaine de Balzac rompt avec la poétique d’Aristote en cherchant à représenter les hommes tels qu’ils sont, ni pires, ni meilleurs dans une veine réaliste. Or, le Cousin Pons s’éloignerait peut-être de cette voie médiane réaliste par le grotesque qui en

l’Optimisme pour répondre à ses interrogations sur l’optimisme et la présence du mal dans le monde, remettant en cause la philosophie de Leibniz (1646-1717). Candide, le jeune héros éponyme du conte, chassé du paradis de Thunder-tenTronckh, cherchera à travers un long périple à retrouver le bonheur idéal du début auprès de Cunégonde, mais finira par se défaire de ses illusions pour approcher un bonheur plus réel … Dans le début du chapitre III, Candide est enrôlé dans l’armée bulgare et il assiste à une

(pensons à l'Alceste de Molière). Par la maîtrise de soi, l'éclat de sa conversation et la finesse de sa culture, il saura sans hypocrisie s'adapter à la société mondaine, puisque son sens de la mesure lui fera connaître et accepter les faiblesses humaines. A ce titre, l'idéal de l'honnête homme n'est pas vraiment séparable des codes héroïques à l'œuvre dans la tragédie. Une morale héroïque Dans la morale classique, la recherche d'un ordre satisfaisant pour la vie sociale, comme celle d'une victoire

idées sur l'honnête homme. I> L'embarras d'Alceste et l'insistance d'Oronte. a) La gêne d'Alceste apparaît, à travers 4 répliques dans lesquelles il se dérobe à l'aide de précautions oratoires, se livrant à un exercice d'équilibriste pour ménager son interlocuteur sans pour autant faillir à la vérité. * Il commence par une constatation générale, une banalité sur un penchant humain :  « On », « Nous ». * Il utilise ensuite le subterfuge des propos prétendument adressés à une autre personne

sa pensée que par ses œuvres. Celles-ci et notamment le Pantagruel, sont singulières par leur structure et leur contenu. Le genre du Pantagruel, est lui aussi très particulier. En effet, l'œuvre comporte en réalité plusieurs genres, du comique à la satire, en passant par les contes populaires, mais aussi des traces de l'épopée. C'est ce mélange entre comique et sérieux qui fait également son originalité. Les procédés principaux que développe Rabelais dans son œuvre sont, le comique, la langue, la communication

autre que lui. Nous essayerons par la suite de rechercher les sources, les origines de cette vision caricaturale en Espagne à travers notamment la peinture, la presse qui elle aussi est le fidèle témoin de son temps. Enfin nous nous attacherons à analyser, décrypter dans le détail cette recherche stylistique (ainsi que les nombreuses références) permanente chez Valle à travers l’étude conjointe de plusieurs de ses écrits et la comparaison de ceux-ci avec ceux de ses contemporains espagnols et européens

jadis. • Les ballades en jargon qui, elles, sont moins connues. • Parmi les autres poèmes, on peut aussi citer L'Epitaphe de Villon en forme de ballade plus connu sous le nom ballade des pendus. Poème : La ballade des pendus Frères humains qui après nous vivez, N'ayez les cœurs contre nous endurcis, Car, si pitié de nous pauvres avez, Dieu en aura plus tôt de vous merci. Vous nous voyez ci attachés cinq, six : Quant de la chair, que trop avons nourrie, Elle est piéça dévorée et

-1- 1ère L FRANÇAIS Sujet 66 Document A 1 5 10 15 20 25 30 35 40 Une perdrix nommée Guillemette la Charnue, blessée par la balle d’un chasseur, a demandé devant un tribunal, réparation « à l’encontre du genre humain ». Plaidoyer fait au Parlement des oiseaux, les Chambres assemblées, contre un animal accusé d’être homme. « Examinons donc, messieurs, les difficultés de ce procès avec toute la contention1 de laquelle nos divins esprits sont capables. « Le

», l7. « Ce maître », ligne 9, implique le type de relation dominé-dominant. Il apparait indirectement à travers les actions qu’il exerce sur le peuple, lignes 2 et 3 : « voler », « piller », « dépouiller », « enlever » … La misère et l’envie de déposséder autrui sont les dénominateurs communs de ces verbes. Les forfaits (=crimes, fautes) du tyran, les exactions (=vols), sont résumés à travers une énumération, ligne 6, « dégâts, malheurs, ruines », de termes péjoratifs voire hyperboliques quistigmatisent (=mettre

mettre en avant la force de celui qui l’a créé. Pour alimenter ses idées, Sganarelle part d’exemples naturels: "Je voudrais bien vous demander qui a fait ces arbres-là, ces rochers, cette terre, et ce ciel" (l95-96) puis prend pour exemple l'anatomie humaine "ces nerfs, ces os, ces veines, ces artères, ces… ce poumon, ce cœur, ce foie, et tous ces autres ingrédients qui sont là" (l102 à 104). Ces exemples sont d’ailleurs constitués d’énumérations pour arriver à une conclusion générale, celle qui affirme