La Scene Du Duel Bel Ami Plan

plusieurs couleurs dans le soleil. Je m’approchai. Des pierres précieuses étaient serties dans l’émail des canines et des incisives. Lorsque j’arrivai à deux mètres de lui, comme s’il craignait que je les vole, il cessa de sourire. Je m’arrêtai. La scène perdait son sens. Je ne savais plus pourquoi je m’étais interrompu, je n’avais même pas saisi le sens des mots, on m’avait dérangé. Je le lui dis avec brutalité : — Laissez-moi tranquille. Je suis en train de me suicider. — Oui, oui… j’avais remarqué…

un moment, écrasant les mauvaises herbes sous ses pas. Étrangement, l’allée paraissait mieux dessinée qu’il ne l’aurait cru. Chacun de ses pas en arrière heurtait maintenant des graviers, puis de la pierre solide. Forget baissa les yeux et vit de belles dalles lisses. Quand il releva la tête, il sursauta, et poussa un cri d’effroi. Devant lui, deux horribles silhouettes ricanaient : des gargouilles. Chacune d’elles était au sommet d’un pilier de pierre, et la pluie éclaboussait leur mufle sinistre

plusieurs couleurs dans le soleil. Je m’approchai. Des pierres précieuses étaient serties dans l’émail des canines et des incisives. Lorsque j’arrivai à deux mètres de lui, comme s’il craignait que je les vole, il cessa de sourire. Je m’arrêtai. La scène perdait son sens. Je ne savais plus pourquoi je m’étais interrompu, je n’avais même pas saisi le sens des mots, on m’avait dérangé. Je le lui dis avec brutalité : — Laissez-moi tranquille. Je suis en train de me suicider. — Oui, oui… j’avais remarqué…

Tartuffe, acte III, scène 3 8 Montesquieu, Lettres persanes, lettre XXIV 9 Voltaire, Candide, ch. VI 10 Voltaire, « Prière à Dieu » 11 Le portrait du colonel Chabert 12 Enterré vivant 13 La comtesse, une excellente comédienne 14 Molière, Les Précieuses ridicules, scène 9 15 Molière, George Dandin, I, 4 16 Molière, Le Malade imaginaire, I, 4 17 Corneille, Le Cid, III, 4 18 Corneille, Polyeucte, IV, 3 19 Acte I, scène 1 Séquence 5

) Pas de commentaires et un refus salutaire du scabreux et du sensationnel »[1], d’autres déploraient un manque d’authenticité et d’humilité face au réel : « Sur le fond, leur point de vue est infect. Ils sont au-dessus des gens, à la recherche du plan le plus crasseux. Il y a du mépris. Tout est très écrit et scénarisé à l’avance (...) »[2]. Bien qu’écrites par des journalistes, ces quelques phrases[3] nous semblent être rédigées par un spectateur touché dans sa relation au réel. Celui-ci a ressenti

Envoyé par Françoise. [Article quelque peu modifié, paru dans Saggi et ricerche di litteratura francese, vol. XXI (1982), p. 191-241] Les Signes du Comique Sur le plan de l'intrigue, les éléments traditionnels de la comédie sont assez bien connus. Grâce à des études aussi différentes que celles de Northrop Frye et de Charles Mauron, qui se recoupent pourtant sur bien des points(1), nous reconnaissons d'emblée le barbon et le valet, les amoureux et les fâcheux de la «nouvelle» comédie qui domina

le lecteur s'en serait évidemment bien trouvé — — y joindre quelques lignes d'explications et de commentaires, mais nous, aurions dépassé notre but qui est uniquement de donner un texte lisible sous un volume. D'autres éditions, en partiM. A bel Lefranc, dont nous nous des collaborateurs, combleront aisément érudits qui voudront pénétrer jusqu'à la petit culier l'édition critique de honorons d'être un cette lacune pour les substanlifîque moelle. En revanche on trouvera en tête de notre

01EHRN000234.N001 SOMMAIRE ■ Présentation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Phèdre : les derniers feux de la tragédie Un monstre esthétique La démolition du modèle héroïque traditionnel Une nouvelle métaphysique héroïque Du texte à la scène : l’œuvre et ses représentations 5 5 9 18 23 26 ■ Chronologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 Phèdre ACTE PREMIER ACTE II ACTE III ACTE IV ACTE V 49 73 95 111 131 ■ Dossier. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

grands producteurs Africains d'uranium. Elle fonctionnait avec un capital de 5.050.000.000F C FA. COMUF a, depuis, fermé ses por tes, en raison de l'épui sement du minerai exploité. Cette compa gnie, après avoir long temps marqué sa pré sence sur le plan international, a traversé une période difficile qui s'est d'avantage caracté risé par une baisse tan gible de sa capacité de production et un mar ché mondial de plus en plus concurrentiel. Toute chose qui finale ment conduira l'état Gabonais à soutenir

un employé peu modèle. Mais il lut beaucoup, glanant des idées ici et là. Et, grâce à des « billets de faveur », son père les emmenait, son frère et lui, au théâtre, et il allait ne jamais oublier ce monde agrandi, lyrique et simplifié qu'offre la scène. Il les emmenait surtout au cinéma, et, quand il n'avait pas de quoi payer leurs places, au ciné Mille Colonnes de la rue de la Gaité, il arrivait à la caisse après eux, disait majestueusement : « Les enfants d'abord !» ; les deux petits entraient