La Sensibilité à La Nature Meursault

la pièce Caligula, « la sensibilité de l’absurde que Camus évoque dans l’essai Le Mythe de Sisyphe publié en oct 1942 soit 4 mois après l’Etranger. ( Eléments à connaître parfaitement en vue de l’entretien : Ds les 1ères pages, Camus parle d’une « sensibilité absurde » et non d’une « philosophie absurde ». Il définit la sensibilité absurde comme un « mal de l’esprit » qui naît « de la confrontation de l’appel humain avec le silence déraisonnable du monde. » Pr échapper à cette angoisse née de l’écart

Qui n’appartient pas a une groupe Étranger à qqn :Qui n’est pas propre ou naturel à qqn Qui n‘est pas connu ou familier (de qqn)Étranger à qqch :Qui n'a pas de part à qqch., se tient

Le héros de L’Etranger a, en effet, pour caractéristique principale de se définir comme un être authentiquement naturel dont la vie instinctive et sensuelle le conduit, sous l’effet du soleil, au meurtre. Dès lors, cet homme « naturel » et « innocent » se retrouve jugé par une société dont les valeurs et les critères d’appréciation ne sont pas les siens. On concèdera bien volontiers que son absence de toute émotion apparente lors de la mort et de l’enterrement de sa mère peut, après tout, être perçue

Parcours n°2 : Meursault et le monde I – Un personnage de Nouveau Roman Une identité tronquée : un nom mais pas de prénom. Pas de description physique ( on sait seulement qu'il n’aime pas les gens à la peau blanche). Pas de profession évidente(il semble qu'il soit un modeste employé de bureau dans une Cie maritime). Un caractère peu défini. On ignore tout de son passé et on ne saura jamais quelles furent ses relations avec sa mère. Telles sont les rares informations que l'on ait sur Meursault, personnage

Meursault, le personnage et le monde L’Étranger peut être défini comme un roman philosophique, même si aucun système de pensée n’y est explicitement exprimé. Mais à travers le personnage de Meursault, plus complexe qu’il n’y paraît, Albert Camus nous présente sa conception du monde en 1942. L’auteur lui-même a insisté sur cet aspect dans la préface à la première édition américaine du romant : « J’ai résumé l’Étranger, il y a très longtemps, par une phrase dont je reconnais qu’elle est très

plaider la cause que le caractère de Meursault est l'un d'indifférence. Je vais analyser la relation entre Meursault et certains autres personnages dans le livre. Il manque beaucoup de compétences interpersonnelles, et cela influence sa relation avec les autres. Ce qui signifie aussi, que le lecteur est laissé penser que Meursault est un personnage étrange et parfois naïf. Cet argument soutient l'idée de Camus qu'il y ait «l'étranger» dans la société. Meursault, le personnage principal et narrateur

Meursault, le personnage et le monde L ’Étranger peut être défini comme un roman philosophique, même si aucun système de pensée n’y est explicitement exprimé. Mais à travers le personnage de Meursault, plus com- plexe qu’il n’y paraît, Albert Camus nous présente sa conception du monde en 1942. L ’auteur lui-même a insisté sur cet aspect dans la préface à la première édition américaine du romant : « J’ai résumé l’Étranger , il y a très longtemps, par une phrase dont je reconnais qu’elle est

"il a fallu" + soucis du respect des usages: "je pourrai veiller", "cravate noire", "brassard".- Mais il reste tout de même étranger aux sentiments qui accompagne ces codes sociaux car il n'essaye pas de paraître triste. Ce texte présente un personnage en l'apparence assez simple mais qui devient plus complexe, notamment par son extrême sensibilité aux sensations et à sa vision confuse du monde qui annoncent le meurtre. On peut rapprocher ce texte de La Condition Humaine d'André Malraux à la différence

« Dans notre société tout homme qui ne pleure pas à l’enterrement de sa mère risque d’être condamné à mort. » Je voulais dire seulement que le héros du livre est condamné parce qu’il ne joue pas le jeu […], [c’est] l’histoire d’un homme qui, sans aucune attitude héroïque, accepte de mourir pour la vérité. » Le point de vue d’Albert Camus est justifier : Meursault est atypique ; sensible à la nature, il regarde les gens dans la rue et les décrit très précisément. Parfois ses sensations sont trop

explicitement exprimé. Mais à travers le personnage de Meursault, plus com- plexe qu’il n’y paraît, Albert Camus nous présente sa conception du monde en 1942. L ’auteur lui-même a insisté sur cet aspect dans la préface à la première édition américaine du romant : « J’ai résumé l’Étranger , il y a très longtemps, par une phrase dont je reconnais qu’elle est très paradoxale : dans notre société, tout homme qui ne pleure pas à l’enterrement de sa mère risque d’être condamné à mort. Je voulais dire