La Société ouverte et ses ennemis

fondamentaux, puis récemment dans sa dignité 1. Rationaliste et humaniste, elle lui fait confiance, jusque dans ses erreurs; si bien que la grossièreté des essais démocratiques 2, loin d’inciter à la fermeture du jeu démocratique, devrait plutôt le laisser ouvert. Dans un titre à grand succès, Fukuyama 3 a cependant choisi de présenter la démocratie libérale sous un autre angle, fermé, celui de l’aboutissement de l’«évolution idéologique de l’humanité». Or, la démocratie est en train de connaître des développements

propagande ». On ne se contentait pas de donner des cours d’encadrement, mais on créait de futurs responsables sur mesure, endoctrinés, qui ne sauraient pas prendre de décisions en fonctions de divers éléments récoltés à travers d’autres lieux, d’autres sociétés, d’autres avis, mais seulement en fonction des critères gravés dans leurs esprits et leur cœurs par Bata. Que dire également de la sacralisation ? Un culte vient d’une foi, que ce soit celle en un dieu ou en un maître spirituel. Celui-ci (ou celui

en cause l’obéissance. Cette scène révèle l’attention qui traverse chaque gladiateur entre un désir de solidarité et d’amitié entre esclaves qui partagent la même condition ; et la nécessité un jour d’avoir a affronté ces frères d’armes comme des ennemis mortels. L’interlocuteur de Spartacus lui fait comprendre que l’amitié réelle est interdite à ceux qui risque d’avoir à s’entretuer car comment vouloir la mort d’un amis et comment souhaiter ne pas survivre à ce combat ? Le gladiateur ne peut se permettre

depuis toujours et le terme est maintenant devenu commun. On peut citer, par exemple, le livre de Sun Tzu, L’art de la guerre, un livre qui a été écrit y il y a 2500 ans. L’auteur savait comment utiliser les espions pour intimider les adversaires. Les ennemis cherchent à semer l'épouvante, pour piller et tuer les populations. Ils brûlent les récoltes, ils peuvent démolir les maisons, les villes et les églises. Les pays se livraient à des guerres épouvantables pour se venger. Ils empoisonnaient les puits

rien »  Socrate s’oppose aux sophistes : Qui sont les sophistes ? Qu’en pense Socrate ? Sages qui se faisaient payer pour enseigner à certains citoyens relativement fortuné l’art de la parole. 1er professionnels de la communication. Sophistes = ennemis intellectuels. Sa pratique du doute et du questionnement va s’opposer à leur savoir, leur assurance, leur capacité d’avoir un avis sur toutes les questions, morales, politiques ou existentielles. Deuxième maxime : « Connais-toi toi-même»  La connaissance

il s’agit de concessions honorifiques envers de grands personnages qui ont rendu service à la cité. - Point commun entre Athènes set Rome : les citées de l’antiquité étaient obligées de tenir des registres de leurs citoyens. Dans ces petites sociétés, il est très important de connaître le statut des personnes, surtout celui des citoyens. III Les dèmes (démos en Grèce) et les Trittye - La création des dèmes athéniens remonte à l’extrême fin du VIème siècle avant notre ère. Entre 507 et

n’avons jamais supporté l’idée de l’open source car elle dénie l’importance de la liberté des utilisateurs », affirme Richard STALLMAN ; il rattrape : « Nous, dans le mouvement du logiciel libre, nous ne considérons pas le mouvement open source comme un ennemi ; l'ennemi est le logiciel privateur ». Il est vrai que les deux définitions nous placent dans la même catégorie, mais en pratique, ils représentent deux écoles de pensées différentes. «Les deux termes décrivent pratiquement la même catégorie de

 Rousseau se lie aux philosophes des Lumières  et acquiert  la gloire en 1750 avec son Discours sur les sciences et les arts, où il développe ce qui deviendra le thème central de sa réflexion : l’homme nait naturelle- ment bon et heureux, c’est  la société qui  le corrompt  et  le rend malheureux. Suivent des œuvres majeures,  telles que Du contrat social (1762) ou Émile ou De l’édu- cation  (1762).  Considérées  comme  subversives,  elles  sont rapidement condamnées et interdites. Rousseau est  alors 

théâtre français.Grand auteur comique, il a peint les vices de ses contemporains et les plaies de la société de son temps et a créé des personnages immortels : Harpagon, Tartuffe, Don Juan, Alceste. Provocateur, il a osé critiquer, dans Tartuffe et Don Juan, une société qui ne permettait pas l’expression ouverte d’idées non-conformes au système de pensée en vigueur. Il a polarisé les passions. Ses ennemis l’ont contraint à s’orienter vers des sujets plus inoffensifs. Grand comédien, il ne pouvait se

théâtre français. Grand auteur comique, il a peint les vices de ses contemporains et les plaies de la société de son temps et a crée des personnages immortels : Harpagon, Tartuffe, Don Juan, Alceste. Provocateur, il a osé critiquer, dans Tartuffe et Don Juan, une société qui ne permettait pas l’expression ouverte d’idées non-conformes au système de pensée en vigueur. Il a polarisé les passions. Ses ennemis l’ont contraint à s’orienter vers des sujets plus inoffensifs. La jeunesse de Molière son père