La Soif de l'or

concerne la politique intérieure. Machiavel y montre son admiration pour la Rome antique : « Quand je considère, d'une part, la vénération qu'inspire l'antiquité, et, laissant de côté une foule d'autres exemples, combien souvent on a acheté au poids de l'or un fragment d'une statue antique pour l'avoir sans cesse sous les yeux, pour en faire l'honneur de sa maison ». Il désigne la Rome antique comme un modèle de gouvernement et compare aussi différents modèles qui servent encore de nos jours, tels que

de Histoire de la conquête du Mexique ou de la Nouvelle Espagne. « Quelques uns nous ont assurés que vous étiez des Dieux, que vous teniez les foudres entre vos mains. D’autres nous ont dit que vous étiez méchants et emportés et que vous aviez une soif insatiable d’or. Cependant je reconnais que vous êtes des hommes de la même pâte que nous. Ces bêtes qui vous obéissent sont, à mon avis de grands cerfs que vous avez apprivoisés. Ces armes qui ressemblent à la foudre sont des tuyaux d’un métal que

train de les détruire ». P. 30 à 38. Trois arguments : les Espagnols « n’ont pas cessé d’asservir, de torturer, de massacrer les Indiens ». La seule raison d’un tel scandale : la cupidité des Européens, leur soif de l’or : « De l’or, de l’or, apportez-nous de l’or (…) Tout est soumis à l’or ». Les trois arguments : p. 30 à 32 : A. Asservir : l’esclavage des Indiens, réduits à travailler dans les mines d’or et d’argent. B. Torturer : les Indiens sont marqués au fer rouge ; le travail forcé est

prodigue ! Esto memor ! (Mon gosier de métal parle toutes les langues.) Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues Qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or ! Souviens-toi que le Temps est un joueur avide Qui gagne sans tricher, à tout coup ! c'est la loi. Le jour décroît ; la nuit augmente, souviens-toi ! Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide. Tantôt sonnera l'heure où le divin Hasard, Où l'auguste Vertu, ton épouse encor vierge, Où le repentir même (oh ! la dernière auberge

disais-tu si contente de vivre Et de donner la vie à ceux que nous aimions Mais la mort a rompu l'équilibre du temps La mort qui vient la mort qui va la mort vécue La mort visible boit et mange à mes dépens Morte visible Nush invisible et plus dure Que la soif et la faim à mon corps épuisé Masque de neige sur la terre et sous la terre Sources des larmes dans la nuit masque d'aveugle Mon passé se dissout je fais place au silence. 1. Nush : Eluard l'épousa en 1934 ; sa mort, en 1946, le bouleversa. 1

Commentaire Blaise Cendrars a écrit L’Or en 1925, il y raconte l’aventure de Johann August Suter. Ce roman connaît un succès mondial qui va faire de lui un des romancier d’aventure les plus connus des années vingt. Tout au long de l’étude de cette biographie imaginaire, nous allons rechercher ce que représente l’Ouest dans ce passage. Pour cela, dans un premier temps nous remarquons qu’il est égal à un mythe, ou encore un mystère puis une aventure. Tout d’abord, l’Ouest représente

monde (Tarif Mac Cumber). Mais au royaume Uni il existe le tarif Mac Kenna pouvant aller jusqu’à 33% ad valorem sur certains produits. Dans les isntances de la SDN étaient prévu de libéraliser le commerce internationale, la SDN joue son role puisque l’or de la grande conférence de 1927-1928, les grandes puissances indiquent leur volonté d’instaurer le libre-échange. Cette grande conférence annonce la mise en place du GATT (1947), déjà il y a cette volonté de favoriser les tarifs mondiaux, mais ça n’arrivera

Malgré tout, il est issu du milieu des colons et sert d'intermédiaire entre les Shuars et les colons qu'il regarde d'un œil méprisant. Les colons sont représentés comme des ignorants, poussés là par la misère, l'espoir d'une vie meilleure, la soif de l'or. La plupart sont des pauvres paysans qui habitent là sans faire de mal, sans haïr la forêt. Mais d'autre comme le maire et les chercheurs d'or sont avides, haïssant ce lieu qu'ils appellent l'enfer vert et massacrant sans scrupules, par peur, par

j’étais déjà si mauvais poète Que je ne savais pas aller jusqu’au bout. Le Kremlin était comme un immense gâteau tartare croustillé d’or, Avec les grandes amandes des cathédrales, toutes blanches Et l’or mielleux des cloches... Un vieux moine me lisait la légende de Novgorode J’avais soif Et je déchiffrais des caractères cunéiformes Puis, tout à coup, les pigeons du Saint-Esprit s’envolaient sur la place Et mes mains s’envolaient aussi avec des bruissements d’albatros Et ceci, c’était

cruellement sa présence le plus souvent possible !!) - Un animal qui « dévore »v.7 - Un insecte qui vampirise v.11-12 « pompé ta vie » v.12 - Un monstre au gosier de métal v.14 - « un joueur avide qui gagne » v.17 - « le gouffre » qui « a toujours soif » v.20 = la plupart des images personnifient ou animalisent la notion abstraite du temps, afin de mettre en valeur l’inégalité du combat de l’homme contre le temps, et la monstrueuse condition qui lui est cruellement accordée. 2. La vision baudelairienne