La Soif de l'or

caractère spécial qui fait de lui un antihéros. Analyse : I) Mélange tragédie/comédie A. Le langage • • Tragédie = soutenue et poétique : o Vocabulaire de la tragédie : "gloire", "oriflammes", "palmes", "pourpre". o Métonymies : "le soleil, l'or, la pourpre" : royauté, succès. "Les foules qui piétinent, les trompettes, les oriflammes qui claquent, les palmes qu'on agite" : gloire militaire, guerrière. o Gradation : "bonheur, chance, vivre enfin !". o Ce sont aussi des énumérations. Comédie

; Blanche ou l’oubli Sous le Soleil de Satan ; Journal d’un curé de campagne La Modification ; L’Emploi du temps L’Etranger ; La Peste ; La Chute Voyage au bout de la nuit ; Mort à crédit L’Or ; Moravagine ; Bourlinguer Le Blé en herbe Barrage contre le Pacifique ; Moderato cantabile ;L’Amant Les Dieux ont soif Les Caves du Vatican ;Les Faux-monnayeurs ; La Symphonie Pastorale Colline ; Un de Baumugnes ; Regain ; Le Chant du monde ; Un Roi sans divertissement Deux cavaliers de l’orage ; Le Moulin

prodigue ! Esto memor ! (Mon gosier de métal parle toutes les langues). Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues Qu’il ne faut pas lâcher sans en extraire l’or ! Souviens-toi que le Temps est un joueur avide Qui gagne sans tricher, à tout coup : c’est la loi. Le jour décroît ; la nuit augmente ; souviens-toi ! Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide. Tantôt sonnera l’heure où le divin Hasard, Où l’auguste Vertu, ton épouse encor vierge, Où le Repentir même (ô ! la dernière auberge 

yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et, quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Victor Hugo, Les Contemplations, 1856. Eluard

Malgré tout, il est issu du milieu des colons et sert d'intermédiaire entre les Shuars et les colons qu'il regarde d'un œil méprisant.   Les colons sont représentés comme des ignorants, poussés là par la misère, l'espoir d'une vie meilleure, la soif de l'or. La plupart sont des pauvres paysans qui habitent là sans faire de mal, sans haïr la forêt. Mais d'autre comme le maire et les chercheurs d'or sont avides, haïssant ce lieu qu'ils appellent l'enfer vert et massacrant sans scrupules, par peur, par

marche, et l’envie de boire lui séchait la gorge. Une soif chaude, une soif de soir d’été le tenait, et il pensait à la sensation délicieuse des boissons froides coulant dans la bouche. Mais s’il buvait seulement deux bocks dans la soirée, adieu le maigre souper du lendemain, et il les connaissait trop, les heures affamées de la fin du mois. Il se dit :« Il faut que je gagne dix heures et je prendrai mon bock à l’Américain. Nom d’un chien ! que j’ai soif tout de même ! » Et il regardait tous ces hommes

Quelques minutes plus tard apparut devant elle le lingot jaune, souillé de terre. — On dirait de l’or. — C’est de l’or. C’est à moi. S’il vous plaît, recouvrez-le. Elle obéit. L’homme la conduisit jusqu’à l’autre cachette. De nouveau elle se mit à creuser. Cette fois, elle fut surprise par la quantité d’or étalé devant ses yeux. — C’est aussi de l’or. C’est aussi à moi, dit l’étranger. Chantal allait recouvrir l’or avec la terre lorsqu’il lui demanda de n’en rien faire. Assis sur une pierre, il alluma une

du Narcisse “ Poème de 315 vers «Cur aliquid vidi?» I Que tu brilles enfin, terme pur de ma course ! Ce soir, comme d'un cerf, la fuite vers la source Ne cesse qu'il ne tombe au milieu des roseaux, Ma soif me vient abattre au bord même des eaux. Mais, pour désaltérer cette amour curieuse, Je ne troublerai pas l'onde mystérieuse : Nymphes ! si vous m'aimez, il faut toujours dormir ! La moindre âme dans l'air vous fait toutes frémir

_____________ “Fragments du Narcisse “ Poème de 315 vers «Cur aliquid vidi?» I Que tu brilles enfin, terme pur de ma course ! Ce soir, comme d'un cerf, la fuite vers la source Ne cesse qu'il ne tombe au milieu des roseaux, Ma soif me vient abattre au bord même des eaux. Mais, pour désaltérer cette amour curieuse, Je ne troublerai pas l'onde mystérieuse : Nymphes ! si vous m'aimez, il faut toujours dormir ! La moindre âme dans l'air vous fait toutes frémir

Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues Qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or ! Souviens-toi que le Temps est un joueur avide Qui gagne sans tricher, à tout coup ! c'est la loi. Le jour décroît ; la nuit augmente ; souviens-toi ! Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide. Tantôt sonnera l'heure où le divin Hasard, Où l'auguste Vertu