La Tasse Baudelaire

l’éclat des textes, à faire du paysage une expérience littéraire. . Le moment Hugo du paysage littéraire par Françoise Chenet- Faugeras Le romantisme se définit par l’introduction du paysage dans la poésie. BAUDELAIRE, dans le Salon de 1859 sacre HUGO « roi des paysagistes » non seulement en poésie mais aussi par ses dessins. Pour comprendre l’importance décisive de HUGO dans l’histoire du paysage littéraire, il convient de rappeler que contrairement à la peinture

charme : « Y a-t-il en eux autre chose que ce charme persistant que nous respirons, l’odeur d’un flacon où il y a eu autrefois du parfum ? Lorsqu’on veut préciser quelle sorte de parfum ou de charme, on se trouve comme Marcel Proust devant sa tasse de thé et sa madeleine, plein d’un embarras délicieux, (...). » (63) Mais, pour être « délicieux », l’embarras n’en suscite pas moins dans l’esprit du critique la perplexité voire même l’indignation : « On dirait que ces petits romans ont

cœur a tant de peine ! Paul Verlaine 13/ Dans les plis sinueux des vieilles capitales, Où tout, même l’horreur, tourne aux enchantements, Je guette, obéissant à mes humeurs fatales, Des êtres singuliers, décrépits et charmants Charles Baudelaire « Les petites vieilles ». Dans une rue au coeur d’une ville de rêve, Ce sera comme quand on a déjà vécu: Un instant à la fois très vague et très aigu... O ce soleil parmi la brume qui se lève! Paul Verlaine, « Kaléidoscope ». Dans une ville

qu'au xviii^ et au xix^ siècle, les l'in- fluence coloniale marque fortement produc- tions d'écrivains qui bornèrent leurs excursions à la terrasse de Saint-Germain. Mais, il faut le reconnaître avec Baudelaire (2), ... Les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent partir, Pour cœurs légers ; semblables aux ballons, De leur fatalité jamais ils ne s'écartent, : Et, sans savoir pourquoi, disent toujours Allons

serait-il pas de le traduire, en une autre langue ou dans une autre forme d’art, en peinture, en danse, en musique ? Ou de dialoguer avec lui dans un autre poème (comme Mallarmé dialogue ici, à une certaine distance, avec « Chant d’automne » de Baudelaire) ? Je vais dialoguer avec « Soupir » en prose, en extrayant d’abord certains sons, qui souligneront un aspect, sans doute moindre, de la musique du poème, et qui nous éviteront par la même occasion de nous préoccuper maladroitement de son sens.

interne Les rimes peuvent créer des effets sonores à l’intérieur d’un même vers. L’allitération correspond au retour d’une même consonne ; l’assonance au retour d’une même voyelle. Par exemple, dans "Voici venir les temps où vibrant sur sa tige" (Baudelaire), on trouve dans ce vers une allitération en [v] et une assonance en [ã]. Le rythme des versLa combinaison de la phrase et du vers contribue à créer des rythmes particuliers par : • L’ enjambement : la phrase d’un vers se prolonge sur le vers

autre socit base sur un moralisme actif et une volution - celle-l plus sympathisante que satirique - dune thique religieuse sans religion. - Le Bon lisait Pamla La Jrusalem dlivre (page 95), La Gerusalemme liberata, pome pique crit en 1581 par Le Tasse, retraant un rcit largement fictif de la Premire Croisade, au cours de laquelle les chevaliers chrtiens mens par Godefroy de Bouillon combattirent les musulmans (Sarrasins) afin de lever le sige de Jrusalem. Mais Calvino sest amus (tout fait gratuitement)

moralisme actif ; et une évolution - celle-là plus sympathisante que satirique - d'une éthique religieuse sans religion.» - Le «Bon» lisait à Paméla ‘’La Jérusalem délivrée’’ (page 95), ‘’La Gerusalemme liberata’’, poème épique écrit en 1581 par Le Tasse, retraçant un récit largement fictif de la Première Croisade, au cours de laquelle les chevaliers chrétiens menés par Godefroy de Bouillon combattirent les musulmans (Sarrasins) afin de lever le siège de Jérusalem. Mais Calvino s’est amusé (tout

croisee toute grande. Paris s’apercoit, un Paris ¸ ´ reveille dont les tiedes alcoves vont s’ouvrir sur le pil´ ´ ` ˆ lage des oreillers et la debacle parfumee des draps ! ´ ˆ ´ Brun, maigre, les orbites creuses, les joues haves et ˆ tirees, la chemise tassee dans la culotte qu’elle bossele ´ ´ ` aux fesses, le jeune homme regarde, regrettant et degoute, la fille inerte, avachie dans son long somme. ´ ˆ ´ Cette figure ravagee et sombre, detachee dans un flux ´ ´ ´ de lumiere blonde est vraiment belle.

47 « Sans doute, mais quelques miettes ont dû entrer en même temps, grommela le Chapelier. Tu n’aurais pas dû y mettre le beurre avec le couteau à pain. » Le Lièvre de Mars prit la montre, la regarda tristement, puis la plongea dans sa tasse de thé et la regarda de nouveau ; mais il ne put trouver rien de mieux que de répéter sa remarque initiale : « C’était la meilleure qualité beurre, croyez-moi. » Alice, qui avait regardé par-dessus son épaule avec curiosité, s’exclama : « Quelle