La Terre vaine

du Bonheur en considérant l’Etre transcendant prépondérant. Dans la nature, l’homme est le seul être qui sait qu’il va mourir. Cela fait de lui une conscience déchirée. Qu’est-ce qui pousse l’homme à agir, tout en sachant que chaque tentative sera vaine puisqu’il est un être mortel ? Quel est ce sentiment qui l’encourage à tenter même ce qu’il sait presque impossible ? L’espoir permet à l’homme de croire que tout est possible, y compris l’accession à un état de plénitude justifiant les efforts consentis

On constate une chute : après le « ciel », il s’agit de la « terre ». En même temps, les deux éléments complémentaires semblent contaminés : plus aucune fuite n’est possible. Le paysage se métamorphose comme le suggère l’expression« est changée ». On observe un rétrécissement avec le motif du « cachot » dont le caractère

narrateur raconte sa mort. Il insiste sur la solitude de l’agonie du père. Les longues plaintes de Goriot désignent l’objet de son mal : « Ne pas les avoir, voilà l’agonie », dit-il en parlant de ses deux filles. Eugène effectue donc une démarche, vaine, vers chacune d’elle. En effet, seule Anastasie viendra, mais trop tard, après que son père est tombé dans l’inconscience. Il sera mort sans avoir revu celles pour qui il a tout sacrifié. Cette dernière page de roman, située au chapitre IV, raconte

attendre. Les anges ne sont pas des créatures divines, pures mais des entités de la puissance transcendante : on peut les « soudoyer » verbe métaphorique de la prière. Pathétique insistance, persistance du poète à essayer : la poésie est-elle vaine ? le titre du recueil indique clairement cette « promesse » attendue. Dans ce texte, en l’occurrence, la promesse apparaît comme une déception. Le doute quant aux mots : le rythme du texte : Hyperbate (l.1-3 ; l.4-8 ; l.9-12 ; 13) agissent

servirait à rien, argument repris d’ailleurs par un ami d’Alain, lequel nous retrace le contenu d’un entretien qu’il a eu avec lui : « Quoi de plus clair ? Nous n’y pouvons rien. Je ne puis me donner des globules par réflexion. Ainsi toute philosophie est vaine. Ce grand univers nous apportera la joie ou la tristesse selon ses lois, comme l’hiver et l’été, comme la pluie et le soleil. Mon désir d’être heureux ne compte pas plus que mon désir de promenade ; je ne fais pas la pluie sur cette vallée ; je ne

affection de la défendre » cela se retrouve dans le poème, les résistants, sont des martyrs, ils ont « Le visage troué les lèvres mutilées (Vers 3) ». Ils ne parlent plus mais le simple fait de leur présence dérange les tyrans, leur souffrances sur terre, leur sacrifices les conduira vers un monde meilleur. A travers ces expressions on ne peut s’empêcher de penser au Christ qui fut aussi un martyr, et qui mourut sur la croix, lui aussi a eu « les membres enchainés (vers 2) et a été « torturé (vers

philosophie, est ce qui nous détache du monde en ce sens qu'elle nous permet de ramener certaines valeurs à leur juste valeur, c'est-à- dire à une valeur à peu près nulle. Épicure conseillait de " vivre caché " pour ne pas subir les inconvénients liés à la vaine quête des richesses, du pouvoir, des honneurs. Cette idée que la démarche philosophique consiste à procéder à une estimation objective des valeurs qui conduit à distinguer les vrais des faux biens, et ainsi à parvenir au véritable bonheur, était partagée

si avoir ce que l’on veut peut nous rendre heureux, toutefois cela risque plus encore de nous pousser à vouloir encore et toujours, comme une addiction au bonheur de laquelle nous finirions par nous lasser, et encore : si elle ne s’est pas révélée vaine avant cela. Nous en venons donc à nous demander s’il n’est pas préférable de renoncer à ce que l’on veut pour être vraiment

5 Comment rendre un texte compréhensible ? La ponctuation Une île perdue ? Malgré des mois de recherche acharnée, son île était demeurée introuvable. Il s’était épuisé dans cette exploration vaine avec une rage désespérée, dépensant ses forces et son argent pour retrouver cette terre de bonheur et de liberté qui semblait engloutie à jamais. – Et pourtant, elle était là ! répétait-il une fois de plus en frappant du doigt sur sa carte. Alors un vieux timonier1 se détacha des autres et vint

Desbordes-Valmore (1786-1859) Recueil : Romances. Vous souvient-il de cette jeune amie, Au regard tendre, au maintien sage et doux ? À peine, hélas ! Au printemps de sa vie, Son coeur sentit qu'il était fait pour vous. Point de serment, point de vaine promesse : Si jeune encore, on ne les connaît pas ; Son âme pure aimait avec ivresse Et se livrait sans honte et sans combats. Elle a perdu son idole chérie : Bonheur si doux a duré moins qu'un jour ! Elle n'est plus au printemps de sa vie