La Tirade De Sganarelle

OE: théatre DOM JUAN, Molière 1664 Acte 1 , scène 1 Tirade de sganarelle PLAN : 1) Portrait d'un seducteur,libertin ( DJ) … face à son valet ( SG) INTRODUCTION : Le classicisme est un mouvement se deroulant pendant la 2 eme moitié du 18 eme siecle au cours du règne personnel de Louis xiv En 1664, Le Tartuffe est de nouveau interdit. Pour nourrir sa troupe Molière écrit en 2 mois une autre pièce : Dom Juan. Moliere : satirique , comique et dramatique . Scène d’exposition

maître-valet Sganarelle et Dom Juan. Ils se sont enfuis après que Dom Juan ait épousé Elvire, l’amante de Gusman. 2) Une scène comique Comique de situation : le valet juge son maître. Eloge au tabac. Comique de caractère : Sganarelle pédant, cite Aristote. Comique de mot dans le discours de Sganarelle. 3) Une scène surprenante Ecarts par rapport à la tradition, digression du thème par rapport au tabac, Molière retarde les informations. II. Le texte révèle trois personnages 1) Sganarelle Le personnage

Scène 5 (Commentaire composé) Personnages présents : Dom Juan (DJ), Sganarelle. Situation : 1664. Molière a 44 ans et est en pleine querelle du Tartuffe depuis 1 an, qui est censuré. Il a du écrire Dom Juan rapidement pour faire vivre sa troupe, d'où le problème religieux de la pièce et le fait qu'elle soit en prose. Avant : Le courage nobiliaire de DJ vient d'être vérifié par la rencontre avec les frères d'Elvire. Ici, DJ et Sganarelle aperçoivent le tombeau d'un commandeur tué autrefois par le libertin

Acte I scène 1 Dom Juan Lecture analytique 1 De « Je n’ai pas grand peine à le comprendre, moi…. » jusqu’à « je dirais hautement que tu aurais menti » Présentation-situation de l’extrait Sganarelle, valet de Dom Juan, s’entretient avec Gusman qui est l’écuyer (serviteur) de Done Elvire, la femme que Dom Juan a enlevée d’un couvent et épousée. La pièce commence par un éloge burlesque du tabac (qui annonce l’éloge de l’inconstance, par Dom Juan, à la scène suivante) : on a l’impression

retraduit parfaitement en nos jours, sans pour autant avoir besoin de modifier le texte ou de mettre en forme une mise en scène extravagante ! Le texte y est souvent modifié ! Cela me rend fou de voir un metteur en scène couper, sous prétexte qu'une tirade est trop longue, certaines parties du texte ! Le texte est le squelette du théâtre ! Sans lui, ou s'il n'est pas suffisamment mis en valeur, il n'a plus lieu d'être ! Ce sont les mots et la finesse de l’écriture qui touchent le lecteur, qu'importe

Après un éloge burlesque du tabac et une autre longue tirade où il dénonce l’histoire de Dom Juan avec Don Elvire, arrive enfin Dom Juan qui répond aux remontrances de son valet d’une longue tirade lui aussi, montrant d’une part son portrait assez libertin à travers l’exposé de sa doctrine amoureuse, qui dans un deuxième temps montre un plaidoyer brillant. 2) Un brillant plaidoyer. Molière nous dresse un portrait conforme à se qu’on attendait de Dom Juan, un Dom Juan conquérant. Mais son

est emblématique de la controverse de la religion appuyée par Molière. Dom Juan : L'Acte I scène 1 Sganarelle nous dépeins un portrait péjoratif hyperbolique de Dom Juan, décrit comme un libertin impie donc c'est une personne qui ne se plie pas aux règles religieuses, d'où sa contestation permanente tout au long de l'oeuvre. Mais on ne peut affirmer son athéisme car lorsque Sganarelle le questionne sur l'existence du Ciel et de l'Enfer dans l'Acte III scène 1, Dom Juan réplique l.64 « laissons

personne du singulier lorsqu’il généralise ce qu’il évoque à Sganarelle, car il parle des hypocrites, mais il parle aussi à la première personne du singulier quand il parle de lui-même mais aussi pour expliquer ses projets. Il utilise des métaphores, des personnifications, ainsi que des évocations concrètes comme : « ferme la bouche » l-73 et « un bouclier » l-83. Ceci contribuent à l’efficacité de sa parole, Dom Juan essaye de convaincre Sganarelle, ainsi que le spectateur, de la justesse des ses idées

sa noblesse et son père. Il n'éprouve aucun respect envers ce dernier et lui souhaite même de mourir (acte IV). Il refuse de régler sa conduite comme le nécessiterait son rang. Son père, Dom Louis, l'accuse d'être la honte de sa famille dans une tirade que l'on pourrait qualifier de cornélienne. Il y a également chez Dom Juan, la transgression du ciel. Il croit seulement que "deux et deux sont quatre". Il refuse, à maintes reprises de se repentir, il garde une attitude de libre pensée à l'encontre

par le fait que Molière était opposé à l’interdiction du tabac par l’Eglise au 17ième siècle. Puis Sganarelle, le valet de Dom Juan, s’entretient avec Gusman, l’écuyer de Done Elvire. On apprend que Done Elvire, après avoir été enlevée d’un couvent et épousée par Dom Juan, vient d’être abandonnée par lui. Gusman interroge Sganarelle : que s’est-il passé ? Pourquoi cette fuite ? Sganarelle fait alors de portrait de Dom Juan : c’est un « grand seigneur méchant homme » à la conduite scandaleuse