La Trame Conjugale

différentes, tous quatre poursuivent la femme insaisissable et l’ancêtre Keblout qui leur a fait défaut. Deux objets du désir qui dynamisent le récit et convergent dans l’aspiration à l’émancipation de la Nation du joug colonial. Cependant, cette trame n’est pas immédiatement lisible parce que le récit n’adopte pas une ligne vectorisée. L’auteur, ayant banni le principe d’une narration sagement chronologique et renoncé au statut de narrateur omniscient, délègue la relation des événements à plusieurs

Schlesinger : va proposer un certain type d’analyse. Allemand qui va émigrer aux EU dans les années 30. Passionné par le droit comparé. Il va proposer une certaine manière de travailler qui repose sur l’idée de Common Corp. L’idée est de faire apparaitre la trame commune à des systèmes juridiques différents : approfondir la méthode fonctionnelle de Rabel pour dégager le fond commun. Analyse centrée sur les données de fait et méthode très inspirée par la méthode des cas. C’est le fait d’éviter de faire apprendre

sentiment amoureux va la conduire à sa perte ? I) Mise en évidence de l’innocence et de la vertu de l’héroïne pour rendre la chute du personnage plus tragique. A) Fidélité conjugale inébranlable au début de roman (exemple vu en cours) B) Un attachement profond à la religion (exemple vu en cours) C) Un modèle de vertu pour

originale. Il faut donc partir de l’original (le roman de Laclos) pour comprendre l’adaptation (le film), non l’inverse. Maîtriser le roman Lors de la seconde lecture du roman de Laclos, munissez-vous d’un crayon et prenez des notes, afin de suivre la trame narrative et de situer les personnages dans leurs échanges. La forme du roman par lettres, qui sera explicitée dans ce cours, ne suit pas nécessairement une chronologie linéaire. Il faut donc que vous puissiez vous repérer à l’intérieur de ce labyrinthe

à lui-même ; soit enfin qu’il s’adresse au lecteur qu’il interpelle souvent en l’appelant «bonhomme» (pages 37, 98, 111, 173, 174, 190, 226), en cédant au tutoiement généralisé au Québec. Dans l’ensemble, ‘’L’hiver de force’’ présente donc une trame narrative très faible, qui ne semble qu’être le compte rendu d’évènements réels même s’ils sont quelque peu invraisemblables. Intérêt littéraire Si, dans ‘’L’hiver de force’’, Ducharme négligea «l’écriture d’une aventure», il privilégia au contraire

arrangerions ainsi une vie sans soucis, une vie indépendante » (page 105). Leurs propos amoureux sont assez fades : « Vous êtes un ange et je suis un homme » (page 106). Mais leur couple est une extraordinaire exception dans une oeuvre où l’amour conjugal est la forme d’amour la plus maltraitée. L’auteur approuve Ève d’avoir obtenu de David qu’il abdique la terrible vocation des inventeurs et David d’avoir renoncé à la gloire ; mais leur bonheur quotidien dans un amour sans histoire a été le prix

pour m’en aller d’un autre côté que le vôtre ? Pourquoi n’est-ce pas vers vous que je cours ? Ah ! je ne sais ce que je fais ; je ne sais 167 même pas où je vais, mais je suis dans une grande colère ; j’ai idée de je ne sais quelle machination tramée contre moi, contre ma liberté, contre la ferme décision que j’ai prise de n’être jamais à monsieur A... Ah ! non ! non ! Ça ne vous fait pas rire, dites, qu’il y ait encore quelqu’un à penser à cette affaire-là ?... « Jamais je ne pourrai vous mettre

l'air et s'y perdit. Un faible soupir d'adieu, distinct, lointain, parvint jusqu'à l'âme de Roger. Le comte se dressa; il venait de s'apercevoir qu'il était seul. Son rêve venait de se dissoudre d'un seul coup; il avait brisé le magnétique fil de sa trame radieuse avec une seule parole. L'atmosphère était, maintenant, celle des défunts. Comme ces larmes de verre, agrégées illogiquement, et cependant si solides qu'un coup de maillet sur leur partie épaisse ne les briserait pas, mais qui tombent en une

: c'est l'un des premiers romans où la foule des "petites gens" fait l'objet d'autant d'attention (cf. la peinture des boulevards le dimanche, ch. XI). Il apparaît également en ce que toutes sortes d'événements, mineurs ou non, qui constituent la trame discrète d'une existence, sont mentionnés : la naissance de Nana "sur le paillasson", une "bordée" de Coupeau, qui gît ensuite dans ses vomissures, la mort de maman Coupeau (et son corps "qui se vide"), etc... Toutes scènes que le roman évite habituellement

mythiques du désert. 4.6. Les Chants du crépuscule (1835) Dans ce recueil apparaît une triple thématique : « crépuscule » d’une foi religieuse qui vacille ; « crépuscule » du régime monarchique dont Hugo pressent la fin ; « crépuscule » encore du bonheur conjugal bouleversé par l’apparition de Juliette Drouet, celle qui va devenir l’amante et la compagne de toute une vie et à qui est dédié l’ardent poème que nous citons ci-dessous : Puisque j’ai mis ma lèvre à ta coupe encore pleine ; Puisque j’ai dans tes