La Verité Est Elle Subjective

N4y a-t-il de vérités que dans la science ? Introduction L’intitulé du sujet se présente sous la forme de questions : La Science entendue comme un système de connaissances établissant des relations nécessaires dépassant le niveau des opinions probables ; ensemble de recherches ayant un degré suffisant d’unité et de généralité pour amener les hommes qui s’y consacrent à des conclusions concordantes, peut-elle être considérées comme la seule voie d’accès aux vérités conçues comme des propositions

la culture, transmise par l’éducation, et sert de base à la raison qui va chercher à en tirer des principes généraux, des lois, des règles. Mais cette expérience est contestable. Pour deux raisons principales : D’abord parce qu’elle est forcément subjective, ensuite parce qu’elle nous incite à croire que les mêmes choses se reproduiront, alors que nous ne pouvons en être sûrs. Alors, faut-il se fier à l’expérience ? Peut-être faudrait-il s’en méfier et ne pas lui accorder trop d’importance, peut-être

la foi du croyant. C'est une vérité que je ne peut pas justifier. La foi a un rapport avec la vérité, la foi ne peut pas prouver qu'elle est dans le vrai. la foi est une certitude subjective : cette certitude ne repose que sur la personne qui croit, la certitude est immédiate pour la raison la certitude est un résultat. foi : certitude subjective ===) vérité (point de départ) Raison : hypothèse =) démonstration =) certitude=) vérité (vérité) B/ Ce que la raison refuse

La recherche de la vérité peut-elle se passer du doute ? A. Analyser la question : Quels sont les éléments qui donnent sens à la question ? De manière générale, ne jamais prendre les mots comme des éléments, car ce n’est pas toujours vrai selon les questions. Il suffit de s’en tenir au départ au sens bien connu. Pas de défini­tions à ce stade. Ici, un premier élément n’est pas « la vérité » mais l’ensemble : « la recherche de la vérité ». Le 2ème n’est pas « le doute », mais l’expression complète :

Edouard Herriot affime que "C’est la croyance et non la raison qui mène le monde" et oppose ainsi raison et croyance. Se demander s'il faudrait mettre en balance croire et raisonner, revient à se demander s'il faut séparer, d'un coté la croyance subjective et de l'autre, la réflexion logique, étant donné que nous n'avons pas la preuve scientifique que ce que nous croyons est vrai. Peut on croire sans savoir, croire même au delà de ce que nous pouvons savoir? Doit-on obligatoirement prouver pour croire

influence. C’est dans la relation de domination et de servitude que s’ancre cette conception. Pour Hegel, l’homme ne devient proprement humain que lorsqu’il obtient la reconnaissance d’un autre homme, c’est-à-dire lorsque la certitude subjective qu’il a de lui-même se mue en vérité objective. L’homme veut être reconnu en tant qu’homme, autrement dit il veut prouver à l’autre que pour la lui, la vie purement animale, la vie des besoins, n’est rien. C’est pourquoi il est prêt à risquer sa vie dans une lutte

plus fréquent, les aphorismes, à travers desquels il exprime une réalité qui n’est faite que de « perspectives subjectives ». On peut donc se demander comment expliquer la diversité des interprétations ? Qu’est-ce qui rend possible la pluralité des interprétations ? Sont-elles nécessaires et légitimes à la compréhension du monde ? Le risque n’est-il pas d’interpréter de façon trop subjective ? Nous allons dans un premier temps analyser la critique d’une unique interprétation scientifique du monde

copie puisque l'art imite la nature, le sensible, copie du monde intelligible, du monde des Idées où se trouve la réalité. Cela suppose un monde-vérité (le monde intelligible) et un monde-apparence (le monde sensible). Platon classe donc ces deux mondes, le monde intelligible étant supérieur au monde sensible. Platon dévalorise l’art au nom de la vérité. La critique platonicienne vise surtout les arts suivants : la poésie, la sculpture, la peinture. Platon compare même l’artiste au sophiste dans

est tout ce qui se produit, arrive ou apparaît dans le temps. On peut donc relier un événement à la notion d'histoire. Or, l'histoire soulève plusieurs difficultés : il lui faut à la fois être objective et tenir compte de la dimension humaine et subjective des évènements (historiques). Un évènement peut-il être compris par tous, et y a t-il des conditions, comme par exemple, l'avoir vécu ? Mais qu'est ce que comprendre ? Comprendre peut être défini par le fait de saisir le sens de quelque chose, en

Soutenir que chacun possède sa propre vérité est initialement contradictoire. En effet, si l’on affirme par le terme « soutenir » que notre proposition est vraie, elle est par conséquentuniversellement vraie. Cependant, les termes « chacun sa vérité » supposent qu’il n’y a pas de vérité universelle. Il y a donc là, dès le départ un paradoxe. « A chacun sa vérité » suppose également que de parnos perceptions, nos sens, nous avons la possibilité d’émettre un avis, une vérité propre à chacun. Ainsi se pose