La Vie Commune Todorov

de la diffraction de la narration. Nous sommes ainsi arrivée au choix des romans suivants : Le Général de l’armée morte2, Le Monstre3, Les tambours de la pluie4, Chronique de la ville de pierre5, auxquels nous avons ajouté un ouvrage plus récent : Vie, jeu et mort de Lul Mazrek6. Le corpus ainsi circonscrit se trouve caractérisé par une écriture fragmentaire qui fait des romans cités ci-dessus des ouvrages « polyphoniques » ou « dialogiques » où se mêlent, à tour de rôle, intertextualité, genres

cardinal (coiffé de son chapeau caractéristique), qui bénit un colon (?) [vignette en bas à droite]. L’évangélisation se traduit concrètement dans la vie des Indiens. Le paysage se christianise, avec la construction d’églises [vignette en bas au centre] et l’organisation des « réductions » [vignette en haut au centre] : ces villages fortifiés mettent en commun, sous contrôle de l’Église, les terres, avec, en leur centre, l’église. Les Indiens travaillent (tissage) et adoptent les moeurs chrétiennes (mariage

capables  d'assurer  le  rôle  de  DJ  et  de  MC  en  même  temps  sur  scène.    Histoire du Hip-Hop   L'idée  de  «  Culture  hip‐hop  »  a  plusieurs  parrains  (Afrika  Bambaataa,  Kool  Herc,  Grand Master Flash…). Ils ont eu pour point commun d’animer les street‐parties du  Bronx au milieu des années 70 à New York. Il est certain que le terme hip‐hop est né  dans  ces  fêtes  de  quartier,  à  la  fois  des  lieux  de  brassage  musical  (entre  disco,  électro,  funk,  sons  jamaïcains)

Il triomphe mais exagère : d'où une période d'éclatement, après le «Manifeste des cinq» (1887), où chacun reprend sa liberté. • L'école a avorté, ses idées ont triomphé et tout un courant de littérature contemporaine en est imprégné ; devant la vie contemporaine, l'essentiel n'est-ce pas (à l'exemple de la photographie, miracle nouveau) de peindre honnêtement ce que l'on voit, là ou l'on vit. Le lecteur a besoin de vérité et de modernité. Exprimé dans l'art et le roman (le théâtre intéresse encore

maintenant” » (Lipiansky 1990 : 176). Lipiansky s’est intéressé à la manière dont les participants construisent interactionnellement leur identité dans ce type de situation de communication « en rupture avec les repères et les rituels habituels de la vie sociale » (id.ibid. : 177). Les participants y bénéficient d’une liberté d’expression qui est ressentie à la fois comme un espace “contraignant” et “un vide angoissant”. Un sentiment d’insécurité naît du fait que « Rien n’indique aux participants

prégnante, spontanée et forte. Beaucoup d’intuition et bcp d’importance (car ça gère nos comportements futurs). 1. communication médiatique et "court-circuit". On remarque que les médias sont de plus en plus sophistiqués, ils nous rendent la vie plus simple, plus accessible. On est très distants du monde mais… (Court-circuit : le circuit est de plus en plus court entre nous et l'événement (en temps réel), le monde représenté; entre le monde extérieur et médiatique. • hez nous, on

conscience de cette problématique. Le mouvement naturaliste a essayé de mettre la vie sur scène, ainsi Zola et André Antoine refusèrent d’abord la pièce « bien faite ». Pour eux, le théâtre se considère comme un coin à part, où les relations et les paroles prennent forcément « une déviation réglée d’avance». Il fallait, disait-il substituer « le tel-00411828, version 1 - 30 Aug 2009 monde vivant » et à une « dramaturgie de la vie par le mouvement », une dramaturgie du « mouvement de la vie2 ». Aujourd’hui

post-coloniales analysait l’expérience de l’écrivain colonisé sous la forme d’un déchirement : Pour concilier son destin avec lui-même, il pourrait s’essayer à écrire dans sa langue maternelle. Mais on ne refait pas un tel apprentissage dans une vie d’homme ! […] Le problème ne peut se clore que de deux manières : par tarissement naturel de la littérature colonisée ; les prochaines générations, nées dans la liberté, écriront spontanément dans leur langue retrouvée. [Mais] sans attendre si loin

primordial. Les conséquences devraient en être déduites. Le corps conforme fait référence et modèle avec les techniques et artefacts associés. _Faut-il voir les stéréotypes comme le type même de la pensée sociale (Doxa) figée en topoï ou lieux communs qui sous-tendraient les discours sociaux, et plus particulièrement ceux des autres groupes ? Une pensée emportée donc par la recherche d’images préconçues et sommaires donc éloignée de l’objectivité et de la vérité ? Plusieurs recherches entre autres

essentiel) y est patente ou latente. Nous identifierons, ensuite, plusieurs types de chute (deuxième terme clé essentiel) : la chute dans le temps (ou le spleen compris comme expérience personnelle de la durée : à l’échelle historique, à l’échelle de la vie humaine, à l’intérieur de l’année, à l’intérieur de la journée ou simplement à un niveau grammatical), la chute dans l’espace (ou les multiples déterminations de la matière, du corps physique, du monde ; l’exil ; la prison ; le tombeau ; le gouffre