La Vie Dans Les Plis Michaux

Musset - "La nuit de Décembre" 4 - Baudelaire - "L'albatros" 5 - Hugo - "La conscience" B - Textes complémentaires 1 - Hugo - "Demain dès l'aube" 2 - Corneille - "Marquise" 3 - Ronsard - "Mignonne, allons voir si la rose" 4 - Michaux - "Le grand combat" IV - Travail sur la forme poétique A - Textes analytiques : autour du sonnet 1 - Ronsard - "Je n'ai plus que les os" 2 - Du Bellay - "Malheureux l'an, le mois, le jour et le point" 3 - Heredia - "Les conquérants"

présentation, de la création. Thèse: Il faut examiner la réalité dans les œuvres littéraires, en sachant qu’une œuvre c’est un autre monde que le notre. Les artistes originaux seraient capables de multiplier la notion d’un monde. La science, la vie ordinaire nous installe dans la certitude qu’il y a un monde la même dans tous les tous. Les artistes tendraient à nous faire découvrir une pluralité de mondes. Objection: face à cette création, nous ne serions que spectateurs. Elle nous serait

aux poètes antiques et italiens : odes, sonnets. C’est la naissance de la poésie baroque. Poème du XVIème siècle : La rose Mignonne, allons voir si la roseQui ce matin avoit descloseSa robe de pourpre au Soleil,A point perdu ceste vespréeLes plis de sa robe pourprée,Et son teint au vostre pareil.Las ! voyez comme en peu d'espace,Mignonne, elle a dessus la placeLas ! las ses beautez laissé cheoir !Ô vrayment marastre Nature,Puis qu'une telle fleur ne dureQue du matin jusques au soir !Donc, si

œuvre Autumn Rythm. La taille de cette peinture explique aussi la possibilité de l’artiste de marcher dessus à sa guise . J.TINGUELY dénomme ses créations (automates, sculptures et reliefs) d’œuvres Méta-Mécaniques. Il réalise tout au long de sa vie beaucoup d’œuvres de ce type: des sculptures en fil de fer actionnées à la main (manivelle) ou un petit moteur comme les Moulins à prière fragiles et à la rotation qui dysfonctionne de 1953-1954. Des tableaux en mouvement faits de formes métalliques

- sur la fontaine qui sanglote dans les cours de police - sur les statues de pierre blette et sur les chiens errants - sur le petit enfant qui siffle, et le mendiant dont les joues tremblent au creux des mâchoires, sur la chatte malade qui a trois plis au front, le soir descend, dans la fumée des hommes... - La Ville par le fleuve coule à la mer comme un abcès... “La ville”, Eloges, Saint John Perse, 1909 12       BELLES VILLES DU MATIN… Belles villes du matin, plus claires que l’eau du ciel

d’exploiter . Il s’agit de créer en congédiant la pensée. Nous retrouvons des , des poèmes en (Eluard, « La Terre est bleue comme une orange ») ; Apollinaire fait disparaître la ponctuation et travaille du poème sur la page (Calligrammes), Henri Michaux invente dans « Le Grand Combat », (Ponge, Le Parti pris des choses). . Pour conclure, la poésie est un genre qui n’a cessé d’évoluer. A l’origine chantée, elle est aujourd’hui davantage écrite pour être lue que pour être déclamée en public

Jean, 2003 DELEUZE ET LE PROBLÈME DE LA VIE VERS UNE ONTOLOGISATION DU QUOTIDIEN. Par Grégori Jean "Qu’est-ce qui se passe concrètement dans la vie ? (...) Et là, c’est curieux comme Spinoza emploie une méthode géométrique, vous savez que l’Éthique se présente sous forme de propositions, démonstrations, etc., et en même temps, plus c’est mathématique, plus c’est extraordinairement concret. (…) Il nous fait une espèce de portrait géométrique de notre vie qui, il me semble, est très très convaincant

revendiqué par les grands rhétoriqueurs : - subjectif et allégorique - réaliste et formaliste. François VILLON « mauvais garçon » de la littérature française ; écrit le Testament qui comporte plusieurs ballades en forme de bilan pour une vie fort mouvementées : la plus connue est celle qui évoque non sans humour la fuite du temps et les plaisirs éphémères. La beauté ne dure qu’un moment : un air de nostalgie dont RONSARD et les romantiques ne manqueront pas de faire un bon usage. La

Congrès mondial de Marrakech (2005) sur Rencontres entre cultures et apprentissages formels, informels et nonformels . Il prolonge le concept de mondiologie proposé par Morin dans (2003 p134) C’est–à-dire une prise de conscience des liens entre la vie quotidienne et le monde, dans toute son ampleur et complexité( Cf. Education Permanente, 2006, n°168, p. 9-11). En final, le voyage sera présenté comme une situation archétypale d’autoformation mondialoguante, tendue entre déplacement, aventure

voir Sont sûrs témoins de sa perfection : Un mal y a, c’est qu’elle peut avoir En corps parfait cœur sans affection Marguerite de Navarre (1492-1549) Je vis, je meurs : je me brûle et me noie. J’ai chaud extrême en endurant froidure : La vie m’est et trop molle et trop dure. J’ai grands ennuis entremêlés de joie : Tout à un coup je ris et je larmoie, Et en plaisir maint grief tourment j’endure : Mon bien s’en va, et à jamais il dure : Tout en un coup je sèche et je verdoie. Ainsi