La Vie de plaisir

Epicure entendait par "plaisir" essentiellement les plaisirs corporels, ceux de la chair, du ventre. Mais il ne s'agit pas pour autant de plaisirs grossiers ou vulgaires, de débauche, ni de plaisirs , qu'il faut sans cesse satisfaire, Bien au contraire, le plaisir, essentiellement corporel, est celui qui est conséquent avec la philosophie; celle-ci postule en effet que tout ce qui est doit exister dans la plénitude de son être pour peu que rien ne vienne le troubler; lorsque rien ne manque au corps

bien est le plaisir, défini essentiellement comme « absence de douleur ». La question sera de savoir quelles sont les conditions pour atteindre le bonheur. Elle sera aussi de savoir s'il faut réguler les désirs, d'une part et si l'on peut atteindre le bonheur, d'autre part. LA REGULATION DES DESIRS Pour Epicure, le but de la vie c’est le plaisir. Le bonheur a pour signification la satisfaction des désirs dont la réalisation nous assure le contentement. Nous disons que « le plaisir est le commencement

au point de vue éthique. Comme le cas de M.Robert Latimer qui a tué sa fille quadriplégique. Elle souffrait de malnutrition. Pour ne plus la voir souffrir avec une autre opération, M.Robert a choisi de la tuer. Plusieurs autres cas existent où la vie d’une personne handicapée est une source de souffrance pour ses proches. Comme dans les cas de mort assister. Deux points de vue possibles par rapport à ce cas . Le meurtre dans le cas de M. Latimer est-il moral ou immoral ces sujets soulèvent de

permettrait de se divertir et d’en tirer un plaisir. Les humains sont capables de jouer car ils sont doués de raison,

bonheur recherché dans l'utilitarisme est lié à la quantité des plaisirs. Cependant, Mill considère lui, que c’est autour de la qualité des plaisirs. La thèse tourne donc autour de l’utilité, de la qualité versus l’utilité lequel permet d’accéder au plus grand bonheur l'utilité = principe du plus grand bonheur = plaisir et donc manifeste une absence de douleur De fait, le malheur est associé et procure de la douleur, une privation de plaisir. c’est un critère de l’action morale qui est la capacité de

d’une manière d’autant plus terrible les maux qui jusqu’à présent se dérobent encore à sa vue et qui sont pourtant inévitables, ou bien que charger de plus de besoins encore ses désirs qu’il a déjà bien assez de peine à satisfaire. Veut-il une longue vie ? Qui lui répond que ce ne serait pas une longue souffrance ? Veut-il du moins la santé ? Que de fois l’indisposition du corps a détourné d’excès où aurait fait tomber une santé parfaite, etc. ! Bref, il est incapable de déterminer avec une entière

omniprésente : le plaisir. « Quand je danse, je danse. » La première partie du texte contient des idées essentielles : Être à ce que l'on fait, profiter des sensations présentes (ex. de la promenade) ; se donner à soi-même : "... à moi" (cadence mineure, qui s'achève sur cette chute : phrase couperet). Mot très fort, accentuée par sa place. Il y a une forme d'égotisme chez Montaigne : il faut cultiver le "moi" (comme chez Stendhal, Gide... ou Sénèque ! cf. la Brièveté de la vie) Le plaisir est chose naturelle

faut-il accumuler les plaisirs? Certes,il semble que définir le bonheur par l'accumulation des plaisirs est une bonne définition car on associe le bonheur à l'idée de sensations agréable. Néamoins, si c'est le cas, comment être heureux ? Il n'est pas si simple d'accumuler des plaisirs car nos vie sont pleines de contraintes et d'obligations ou parfois nous ne sommes même pas conscients des plaisirs que nous avons. I. Certes le bonheur semble lié à l'accumulation de plaisir Qu'est-ce-que le

Ménécée, pour lui prodiguer quelques conseils afin de lui permettre d’accéder à la vie heureuse. La morale d’Épicure n’est pas une morale contraignante et normative, mais s’apparente plutôt à un art de vivre. La finalité de l'éthique d'Épicure ne vise rien de moins que de permettre à l'homme de parvenir au bonheur, de le libérer des craintes qui, comme le dit Lucrèce (le continuateur latin d’Épicure), peuvent faire de cette vie un enfer, pour “l'insensé”. Ce que veut montrer Épicure dans la Lettre à Ménécée

Désir et Bonheur Faut-il satisfaire tous ses désirs pour être heureux ? • Désir : tendance à rechercher objet (matériel ou moral) que l’on s’imagine être source de satisfaction, de plaisir. - envie : désir éphémère - souhait, espoir : désir qui ne s’accompagne pas d’actions propres à le réaliser. - volontés, projets : désirs réfléchis, accompagné d’actions propres à les réaliser. On distingue parfois le désir et la volonté, le premier serait irréfléchi, la seconde étant réfléchis. • besoins