La Vieille Henrouille

qu’entretient le docteur Bardamu avec la famille Henrouille. Une famille qui provoque chez lui compassion, horreur et ennui mêlés. Une sorte de catharsis à elle toute seule, la famille Henrouille. Prié par le couple d’appuyer sa requête visant à se débarrasser de la grand-mère, le héros ne peut toutefois accepter car il sait pertinemment qu’elle n’est pas folle. Devant ce refus, le couple décide de franchir le pas et tente d’assassiner la vieille Henrouille, en vain. Quel rapport avec la médecine ?

Une famille de sa clientèle: les Henrouille, souhaite se debarrasser de leur mère âgée. Ils font appel à Robinson qui accepte de tuer la mère contre de l'argent. Mais par maladresse, Robinson échoue et se blesse. Devenu aveugle, il suit la vieille Henrouille à Toulouse. Ferdinand quitte Rancy et abandonne la médecine, il se rend ensuite à Toulouse où il retrouve encore une fois Robinson cette fois avec sa maîtresse Madelon. La chute mortelle de la vieille Henrouille, vraisemblablement poussée par

Des envies de toujours. Le canon pour eux c’était rien que du bruit. C’est à cause de ça que les guerres peuvent durer. Même ceux qui la font, en train de la faire, ne l’imaginent pas. La balle dans le ventre, ils auraient continué à ramasser de vieilles sandales sur la route, qui pouvaient « encore servir ». Ainsi le mouton, sur le flanc, dans le pré, agonise et broute encore. La plupart des gens ne meurent qu’au dernier moment ; d’autres commencent et s’y prennent vingt ans d’avance et parfois

Des envies de toujours. Le canon pour eux c’était rien que du bruit. C’est à cause de ça que les guerres peuvent durer. Même ceux qui la font, en train de la faire, ne l’imaginent pas. La balle dans le ventre, ils auraient continué à ramasser de vieilles sandales sur la route, qui pouvaient « encore servir ». Ainsi le mou- ton, sur le flanc, dans le pré, agonise et broute encore. La plupart des gens ne meurent qu’au dernier moment ; d’autres commencent et s’y prennent vingt ans d’avance et parfois

Des envies de toujours. Le canon pour eux c’était rien que du bruit. C’est à cause de ça que les guerres peuvent durer. Même ceux qui la font, en train de la faire, ne l’imaginent pas. La balle dans le ventre, ils auraient continué à ramasser de vieilles sandales sur la route, qui pouvaient « encore servir ». Ainsi le mouton, sur le flanc, dans le pré, agonise et broute encore. La plupart des gens ne meurent qu’au dernier moment ; d’autres commencent et s’y prennent vingt ans d’avance et parfois

petit comme Robinson». La référence à Robinson est ici singulière. Dans ses rencontres précédentes avec Bardamu, Robinson n’a à aucun moment exprimé un désir de meurtre ou de suicide (ce n’est que plus loin dans le récit, après son affaire avec les Henrouille, qu’un projet de meurtre fleurira dans son esprit et plus tard encore qu’il envisagera le suicide). Pourquoi le narrateur attribue-t-il donc prématurément des volontés homicides et des pulsions suicidaires à Robinson ? Nous excluons la possibilité

et nous attache plus à un personnage qui nous ressemble qu'à un personnage qui ne puisse exister, l’écrivain essaye alors d’accrocher le lecteur à un personnage quelconque dans un cadre spatio-temporel qui ne sort pas de l'ordinaire comme la Vieille Henrouille, dans le roman Voyage au Bout de la Nuit. En somme, nous avons démontré qu’un roman possédant un héros extraordinaire ou au contraire possédant un héros «banal» est toujours intéressant si nous trouvons une intrigue, quelque chose pour

temps avec son barda Robinson Robinson Crusoe qui est seul Les femmes: Lola Joie/innocence/enfance Muzine Muze/musique mais vénale Madelon Molly Sophie Les personnages de guerre: Pincon Le general Celadon des Entrayes Le gratteur Grappa La famille Henrouille Deuxieme partie: Bebert Parapide Lieux: Noirceur sur lus Clichy Bikimimbo Banale/simple/populaire Dolly/amusement/idéal sagesse Oiseau carnivore Entrayes Alcoolique Rouille/décomposition Diminutif/naïf Obséder sexuelle Pas de pureté Clocher/clichés

dessus, rien qu'en leur répondant » (page 403). Il se livre donc à la satire du discours de Princhard, de son cabotinage, de sa futilité d'intellectuel (page 67), des allusions à « l'honneur de la famille » (pages 68, 261), des propos de la bru Henrouille à l'abbé Protiste (page 343). Mais Bardamu, pour sauver sa peau sur ‘’L'Amiral-Bragueton’’, sait bien recourir à la rhétorique, le temps de retourner la situation. Céline se moque aussi de l'accent que les gens distingués gardent, même quand ils

inhumain. La Banlieue ; Bardamu rentre à Paris pour y finir ses études de médecine et s'installe ensuite à Rancy dans un cabinet médical. Il rencontre le couple des Henrouilles qui veulent éliminer la vieille dame sous prétexte que c'est une trop grosse charge pour eux. La province ; ou Robinson est en convalescence avec la vieille dame à Toulouse. Ils font du gardiennage dans un cimetière pendant leur repos. L'asile de fous ; Bardamu après avoir quitté la banlieue de Rancy exerce dans un asile