La Vipère noire

par la représentation en profil des femmes et des hommes tout comme des énormes yeux. Dans les grottes, près des rivières, on retrouve des amoncellements de petites statuettes. La déesse au serpent (avec une belle jupe longue, les seins nus, des vipères aux mains) : maitresse de la nature. Les Grecs, lorsqu’ils arrivent à Crète, vont vouloir faire pareil. Ils vont d’ailleurs importer des artisans crétois pour imiter l’art présent sur le site. Ils racontent aussi (d’après la légende) que pendant

G E R S D E V E R SA IL LE S Phase 2 Lecture silencieuse du chapitre 20 Indication de recherche préalable : Qu’apprend-on sur le rôle de La Voisin et ses relations avec la marquise ? Mise en commun è La Voisin veut organiser une nouvelle messe noire avec la marquise, au cours de laquelle le sacrifice d’un nouveau-né aura lieu. Celle-ci refuse car elle craint d’être démasquée. Elle choisira une femme de confiance. (Qui ? Hypothèses) è La Voisin prétend avoir réussi à faire écarter la précédente

Athéna, toute casque ; Hestia, qui pour Pandore seule fait sonner sa lyre ;Hermès le rusé qui lui fait don d'un peu de ruse en la touchant du bout de son caducée. Zeus ne fait rien, il attend, il regarde. Il a déjà donner une curieuse petite boîte noire. Qu'y a-t-il dedans ? Héra est là aussi, calme pour une fois, elle caresse son paon préféré. Enfin, il y a les Parques, tambours de la mort ; que manigancent à l'abri de ce vent qui leur souffle dans les voiles ? Savent-elles le fin mot de l'histoire

Douleur qui doubles les destins La licorne et le capricorne Mon âme et mon corps incertains Te fuient ô bûcher divin qu'ornent Des astres des fleurs du matin Malheur dieu pâle aux yeux d'ivoire Tes prêtres fous t'ont-ils paré Tes victimes en robe noire Ont-elles vainement pleuré Malheur dieu qu'il ne faut pas croire Et toi qui me suis en rampant Dieu de mes dieux morts en automne Tu mesures combien d'empans J'ai droit que la terre me donne O mon ombre ô mon vieux serpent Au soleil parce que tu l'aimes

tout à coup. Le paquebot, que des femmes halaient en chantant, sortit du port. Sa membrure craquait, les vagues pesantes fouettaient sa proue. La voile avait tourné, on ne vit plus personne ; et, sur la mer argentée par la lune, il faisait une tache noire qui pâlissait toujours, s'enfonça, disparut. Félicité, en passant près du Calvaire, voulut recommander à Dieu ce qu'elle chérissait le plus ; et elle pria pendant longtemps, debout, la face baignée de pleurs, les yeux vers les nuages. La ville dormait

tout à coup. Le paquebot, que des femmes halaient en chantant, sortit du port. Sa membrure craquait, les vagues pesantes fouettaient sa proue. La voile avait tourné, on ne vit plus personne ; et, sur la mer argentée par la lune, il faisait une tache noire qui pâlissait toujours, s’enfonça, disparut. Félicité, en passant près du Calvaire, voulut recommander à Dieu ce qu’elle chérissait le plus ; et elle pria pendant longtemps, debout, la face baignée de pleurs, les yeux vers les nuages. La ville dormait

coup. 18 Le paquebot, que des femmes halaient en chantant, sortit du port. Sa membrure craquait, les vagues pesantes fouettaient sa proue. La voile avait tourné, on ne vit plus personne ; et, sur la mer argentée par la lune, il faisait une tache noire qui pâlissait toujours, s'enfonça, disparut. Félicité, en passant près du Calvaire, voulut recommander à Dieu ce qu'elle chérissait le plus ; et elle pria pendant longtemps, debout, la face baignée de pleurs, les yeux vers les nuages. La ville dormait

ardents, Ecraser au dehors le tigre, et la couleuvre Au dedans; Puisque l'idéal pur, n'ayant pu nous convaincre, S'engloutit ; Puisque nul n'est trop grand pour mourir, ni pour vaincre Trop petit; Puisqu'on voit dans les cieux poindre l'aurore noire Du plus fort ; Puisque tout devant nous maintenant est la gloire Ou la mort ; Puisqu'en ce jour le sang ruisselle, les toits brûlent, Jour sacré ! Puisque c'est le moment où les lâches reculent, J'accourrai. Et mon ambition, quand vient sur la frontière

l’économie politique, une des deux sciences de l’homme dont les idées ont fait l’histoire4. 1 M.-L. Rouquette : Les rumeurs, Presses universitaires de France, 1975, P8 P. Marc : De la bouche…à l'oreille, Delval, Cousset, 1987 F. Reumaux, La veuve noire, Méridiens Klincksieck, Paris 1996, P57 A. Gryspeerd et A. Klein : La galaxie des rumeurs, EVO éditions, Bruxelles, 1995 E. Morin : La rumeur d'Orléans, Seuil, Paris, 1969 Campion-Vincent, Véronique & Jean-Bruno Renard : Légendes urbaines. Rumeurs

encore un peu. Nous verrons, sur la côte, fleurir mille clochers blancs. Un peu plus loin, vers 1350, la rive verdoyante s’assombrira comme sous l’effet d’un incendie. Le mouillage y est fortement déconseillé : le pays est ravagé par la Grande Peste Noire. À 1500, nous passerons l’écluse de la Renaissance. Laissant derrière nous les méandres du Moyen Âge, nous naviguerons enfin par temps clair, entre des berges bien maçonnées. À hauteur de 1800, nous croiserons un second phare rouge : c’est l’empereur