La Vision Gaullienne De La France

Histoire de la 5ème république Française. Introduction : l’agonie de la Quatrième république. Printemps 1958 : la France connaît 3 grands problèmes qui débouchent sur une crise politique majeur en mai 1958 : * Faiblesse institutionnel et l’inefficacité du pouvoir. La France vie sous la 4ème république : - Constitution promulguée le 27 octobre 1946, texte qui aurai du régler problème institutionnel mais il n’a rien réglé et pas de régime stable. - Sous la 4ème Rep, le président de

Lippman pour désigner l’antagonisme croissant des deux grands vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale et du nazisme : le système libéral et le capitalisme américain face au système communiste soviétique. Après la conférence de Yalta de 1945, les visions des deux Grands divergent et le conflit Est-Ouest les met aux prises pendant près d’un demi-siècle, de 1947 à 1991. Les deux blocs ne se sont jamais affrontés directement ; les conflits sont resté localisés et n’ont pas donné lieu à une Troisième

en quoi la vision mitterrandienne des relations internationales vient rompre avec celle de ses prédécesseurs ? Nous expliquerons dans un premier temps le rôle de Mitterand dans l’affirmation d’une France forte au cœur d’un monde bipolaire puis nous évoquerons Mitterand en tant qu’européiste convaincu. I) Mitterrand et l’affirmation d’une France forte, au cœur d’un monde bipolaire Dans une certaine mesure, la politique étrangère de François Mitterrand pourrait être qualifiée de gaullienne malgré le

la Vème République de nombreux partis se sont succédé. La droite française a-t-elle toujours été subdivisée ? La vie politique de la droite française sous la Vème République est fractionnée. En effet, de 1958 à 2002, la droite en France est agrémentée de plusieurs partis qui se succèdent, mais en 2002, la droite s’unit au sein d’un seul et même parti, l’UMP. Partie I : De l’UNR au RPR A) La Vème république au centre des discussions. L'UNR, « Union pour la

volumes : Le Renouveau et l’Effort. Sorte de synthèse des grandes problématiques nationales de la Ve (Algérie, Europe, Guerre Froide, Économie), elles révèlent surtout une vision particulière de la France et du pouvoir. Résumé Le Renouveau (1958-1962) Les institutions De Gaulle commence par nous expliquer que la France a toujours connue un pouvoir centralisé tirant sa légitimité au lendemain d’un conflit. Lui même s’inscrit-il donc dans la lignée des Mérovingiens, des Carolingiens, des Capétiens

LA FRANCE SUR LE DEVANT DE LA SCENE MONDIALE La France occupe une place particulière sur l’échiquier international, en raison de son rayonnement passé et de son histoire coloniale. Elle a régné pendant longtemps, aux côtés des autres puissances européennes, sur une large partie du monde, depuis le continent africain (Afrique Occidentale Française et Afrique Equatoriale Française) jusqu’à la péninsule indochinoise. Malgré la disparition de cette hégémonie, son influence demeure et lui permet

continuité. Dans cette perspective, le passé demeurait encore à l'œuvre dans le présent et il semblait nécessaire de pouvoir le comprendre et l'analyser. L'histoire éclairait ainsi le présent et donnait son identité aux peuples (on a évoqué pour la France l'existence d'un "roman national", base de l'enseignement de la IIIème République). Ce postulat perdure encore en partie dans l'Histoire contemporaine. Pour Lucien Febvre (histoire de l'Ecole des Annales), elle "est un moyen d'organiser le passé pour

Président est maître de leur relation. C’est ce que nous enseigne la pratique monarchique gaullienne et mitterrandienne de la Ve République. De Gaulle l’affirme très clairement : la tâche de Premier ministre se résume à la mise en application de la politique présidentielle et à la supervision de l’administration. Il ne fait que « seconder » le Président qui est le seul à « détenir l’autorité de l’Etat ». Cette vision présidentialiste des institutions fut reprise par F. Mitterrand. Accusant son Premier

et donc une paralysie des institutions. Il faut aussi noter que le bicéphalisme a toujours été caractérisé, en France, par son aspect inégalitaire. En fonction du régime, c'est en effet soit le Chef de l'État (Roi puis Président de la République), soit le chef du gouvernement (Président du Conseil, Premier ministre) qui prévaut. Certains juristes ont largement critiqué cette vision de la Ve République, n’y voyant qu’un masque cachant la toute puissance du président, ou du premier ministre dans

par le Général ne sont pas anodins, nous le verrons (A). Charles de Gaulle cherche-t-il simplement à séduire son auditoire pour s’assurer une place dans la vie politique qu’il entend mettre en place (B), ou cherche-t-il véritablement à exposer sa vision, sa conception du Régime, valable en tant que proposition aux députés participant alors au débat constitutionnel, indépendamment de toute mise en avant personnelle (C)? A) LE CONTEXTE du discours Avant d’aborder l’étude du discours du 16 juin