Laideur Beauté Poesie

éphémère de la beauté et de la fugacité de la vie. Ainsi, face à cette fatalité du temps qui passe, nous verrons en quoi et comment la poésie aurait le pouvoir de dépasser la laideur pour la transformer en œuvre de beauté. Afin de répondre à cette question, nous étudierons d’abord en quoi cet échange de valeur entre le beau et le laid à travers le détournement d’une scène d’amour traditionnelle comment le poète parvient ensuite à proposer une réflexion sur l’art et la poésie. Premier

m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or » = Baudelaire se pose en poète alchimiste dans « Ebauche d’un épilogue pour la deuxième édition des FDM  » (1861). Esthétique baudelairienne = beauté dans Mal + titre recueil = paradoxal car le mal pas lieu à la beauté. Les « fleurs » = métaphore des poèmes issus de la corruption (monde) et souffrance (écrivain) · Publication FDM > scandale, Baudelaire condamné (août 1857) –>

Une Charogne analyse linéaire Au XIXe siècle, plusieurs mouvements littéraires sont présents, comme le romantisme qui prône la valorisation du “moi” et l’expression des sentiments de l’individu, ou le symbolisme qui, en réaction au réalisme et à la poésie parnassienne, se fonde sur une conception spirituelle du monde. Baudelaire, poète né en 1821 et mort en 1867, appartient à ces deux mouvements. Son œuvre majeure, Les Fleurs du mal, est un recueil de poèmes. « Une Charogne » est extrait de la partie

caractérise par la dominance de la sensibilité, de l’émotion, et de l’imagination sur la raison et la morale. Lien avec Baudelaire = expression du Spleen (angoisse baudelairienne). Le Parnasse —> Dans ce mouvement les poètes font le culte de la beauté à travers le travail acharné du poète. On voit très bien dans les poèmes de Baudelaire la mise en avant du beau. Symbolisme —> Les symbolistes explorent l’invisible du monde, ils passent donc par la suggestion afin d’établir des liens et des

péjoratifs  : sale, immoral, laideur Termes : mélioratifs :« Fleurs » Alchimie « boue » La débauche (sous-sol humain) (avant le « mais ») « Non seulement le poète descend dans le sous-sol humain où grouille un monde de stupre et de honte »I. Le poète Puise son inspiration dans le sous-sol humain la laideur et le mal« Mais il prend sur lui de montrer

il y a présence de deux protagonistes, le poète et d'une femme : le poète s'adresse directement à elle par l'emploi du pronom « vous », par l'impératif « rappelez-vous » v.1, « dites » v.45, par l'utilisation d'apostrophes « mon âme » v.1, « ô ma beauté » v.45. On distingue le narrateur par l'emploi du pronom « je » tandis qu'ailleurs, le pronom « nous » v.1 et v.34 est employé, ce qui illustre l'image d'un couple uni. Ensuite, le lexique associé à la femme est très valorisant, elle est idéalisée

s'établie d'emblée dans le texte par l'intervention immédiate d'un « je » souverain et artiste. Il établit une équivalence implicite entre la peinture et la poésie. Il est dès lors possible de voir se dessiner une volonté ainsi qu'une confiance en soi de l'écrivain. « L'image » est un terme qui prolonge la comparaison entre la peinture et la poésie montrant l'ambition qui consiste à créer dans l'esprit du lecteur une représentation concrète du porc. On relève un terme concret, mais aussi un procédé poétique

L’alchimie, Le voyage. Le thème le plus fréquent est le Spleen, qui ne quitte jamais le poète. 5. Quel rôle tient la femme dans ces poèmes ? Dans le recueil, la femme se voit attribuer plusieurs rôles et est l’objet de diverses allégorie qui vont de la Beauté, aux choses les plus mauvaises: “les métamorphoses du vampire”, “L’amour du mensonge”. Dans tous les cas, c'est un objet d’inspirations pour le poète (“À une dame créole”). Elle est donc, à la fois, l’image d’un idéal, froide et sensuelle, attirante

SEQUENCE 1 : Le parcours : esthétique de la laideur en poésieTexte 3 : Arthur Rimbaud « Vénus Anadyomène », 1870Introduction : Arthur Rimbaud est un poète du XIX° siècle que l’on classe parmi les poètes maudits. Les Cahiers de Douai regroupent des poèmes qu’il a écrits à l’âge de 16 ans. Lors d’une première fugue il se retrouve chez son professeur Georges Izambard à Douai et recopie ce qui constituera le premier cahier. Lors d’une deuxième fugue, de passage à

. La société du Second Empire a donc sévèrement jugé ce recueil dans lequel Baudelaire n'hésite pas à s'aventurer « au fond de l'Inconnu pour trouver du nouveau ». Le poète plonge alors dans la fange pour en tirer une étonnante forme de beauté. « Tu m'as donné ta boue et j'en ai fait de l'or », écrit-il ainsi dans un épilogue des  Fleurs du mal  resté inachevé. I. Un maudit livreLe fond de tes abîmes* Le poète invite donc son lecteur à explorer