Lally Tollendal

d'une déclaration des droits autonome de la constitution, à l'instar des États-Unis, et qui servirait de texte préliminaire. Deux tendances s'opposent. Les Monarchiens (partisans d'un aménagement du pouvoir royal à l'Anglaise-cf Malouet, Lally Tollendal, Mounier) s'y opposent. Pour eux, séparer dans le temps l'élaboration de la déclaration des droits, puis leur mise en pratique, par la constitution, revient à rendre inapplicables les droits proclamés. A l'opposé, les Constitutionnels. Pour

M. Minciaky, consul général de la Russie et qui servirent de base aux Règlements organiques…… ; en les lisant, je croyais souvent lire quelques-uns de ces grands et solennels rapports que faisaient à l’’Assemblée constituante les Dupont, les Lally Tollendal, les Talleyrand, les Barnave. Ce sont les mêmes idées, les mêmes vues. »8 En 1848, les évènements français se répercutent directement en Valachie et Moldavie : tous les étudiants roumains installés à Paris retournent chez eux avec de grandes envies

des premières déclarations françaises connaissaient l’ensemble des textes anglais et américains, et qu’ils s’en sont largement inspirés, comme le démontrent nombre de leurs interventions dans les assemblées constituantes. Ainsi, par exemple, Lally Tollendall (discours du 19 août 1789) déclarait : " les Anglais, c’est à dire le peuple du monde entier qui entend le mieux la science du gouvernement, je ne crains pas de le dire (...) et lorsque nous naissons à peine à cette science, en vérité

comprenant que, ce jour-là, la monarchie abdiquerait. On la blâmait, on la critiquait, ce qui n'était pas nouveau, mais elle ne donnait pas de signes de faiblesse. Les « affaires » du temps, celles de Calas, du chevalier de la Barre, de Sirven, de Lally-Tollendal, causes retentissantes que Voltaire plaida au nom de la justice et de l'humanité, n'eurent d'autres répercussions politiques que d'aider au discrédit des parlementaires par qui les condamnations avaient été prononcées. Choiseul fut renvoyé, les

comprenant que, ce jour-là, la monarchie abdiquerait. On la blâmait, on la critiquait, ce qui n'était pas nouveau, mais elle ne donnait pas de signes de faiblesse. Les « affaires » du temps, celles de Calas, du chevalier de la Barre, de Sirven, de Lally-Tollendal, causes retentissantes que Voltaire plaida au nom de la justice et de l'humanité, n'eurent d'autres répercussions politiques que d'aider au discrédit des parlementaires par qui les condamnations avaient été prononcées. Choiseul fut renvoyé, les