Lanterne des morts

il fut brusquement saisi par l’air humide et printanier ; le dessous de son nez se mouilla, le dégel continuait ; tout près, des gouttes d’eau tombaient avec bruit, joyeuses et fréquentes. Tandis que les gendarmes montaient dans la voiture sans lanterne en se courbant et en faisant cliqueter leur sabre, Ianson passait paresseusement le doigt sous son nez mouillé ou arrangeait sa cravate mal nouée. IV. NOUS, CEUX D’OREL. Dans la même session, la cour martiale qui avait jugé Ianson avait

voisinage du chalet. Barthélémy, bien que protégé par un papier qu’il porte autour du cou, commence à entendre des bruits la nuit ; pour alléger ses peurs, il raconte l’histoire de vingt ans auparavant et des sept hommes qui y étaient, dont quatre sont morts étrangement. La peur commence à gagner les hommes, et le petit Ernest, malade, doit rejoindre le village. Le vieux Munier, totalement opposé au projet de Sasseneire, rend le Président responsable. La peur gagne de plus en plus les villageois, surtout

parents, qui ont besoin d’une cuisinière. En huit elle assassine le père, la mère, la sœur et la domestique du médecin. Mais elle s’enfuit avant d’achever son œuvre, les habitants commençant à trouver suspect la coïncidence entre son arrivée et les morts chez le médecin. Sur le chemin elle entend comme un grincement d’essieu : « Wik !!! Wik !!!... – Est-ce la karriguel de l’Ankou ? La fille de Plouhinec se retourne. Rien derrière elle. La domestique reprend sa route. - Ah ben non, c’est moi. »

ils passent au second plan dans le texte : la maison crevée comme un oeuf, le coffre éventré et les débris sont d'abord évoqués, avant que ne soient mentionnés les deux corps. Quand les deux personnages apparaissent enfin pour le lecteur, ils sont morts, et leur corps disloqué. Ils sont décrits ensemble (meurtris, broyés, saignants) comme si l'on ne pouvait les distinguer ; ou, quand ils sont décrits individuellement, c'est à travers un corps morcelé (le front ouvert, la face écrasée, la mâchoire)

liminaire, il semble que ce projet poétique soit bien défini par Maurice Scève et ce poème mérite tout particulièrement notre attention : A sa Délie Non de Vénus les ardents étincelles,  Et moins les traits desquels Cupido tire,  Mais bien les morts qu'en moi tu renovelles  Je t'ai voulu en cet Oeuvre décrire.  Je sais assez que tu y pourras lire  Mainte erreur, même en si durs Epigrammes :  Amour, pourtant, les me voyant écrire  En ta faveur, les passa par ses flammes. SOUFFRIR NON SOUFFRIR

représentant Léda étendue sous un cygne. On parvenait dans ce lieu au moyen d'un escalier tournant terminé par une porte étroite, humble d'apparence, donnant sur la rue, et au dessus de laquelle brillait toute la nuit, derrière un treillage, une petite lanterne comme celles qu'on allume encore en certaines villes aux pieds des madones encastrées dans les murs. Le bâtiment, humide et vieux, sentait légèrement le moisi. Par moments, un souille d'eau de Cologne passait dans les couloirs, ou bien une porte

"(...)Jacques vit d'abord la gueule noire du tunnel s'éclairer, ainsi que la bouche d'un four, où des fagots s'embrasent . puis, dans le fracas qu'elle apportait, ce fut la machine qui en jaillit, avec l'éblouissement de son gros oeil rond, la lanterne d'avant, dont l'incendie troua la campagne, allumant au loin les rails d'une double ligne de flamme . Mais c'était une apparition en coup de foudre : tout de suite les wagons se succédèrent, les petites vitres carrées des portières, violemment éclairées

le registre de Dégrieux est clairement tragique, mais ce tragique est désamorcé. Dégrieux va s’enrichir d’une nouvelle caractéristique, le narrateur manipulateur, c’est aussi un comédien manipulateur, il nous fait passer «  des vessies pour des lanternes » ! La morale de ce qu’on a dit est qu’on ne doit pas prendre au sérieux la parole de Dégrieux pour ce qu’elle a de tragique. Il présente également une dimension Burlesque, ce ridicule ,ce côté manipulateur, surjoué ect et ce côté annule le côté

| | |- Allô, je m'appelle Corinne, et j'ai détesté Titanic, surtout la fin. J'ai pleuré pendant au moins une demi-heure. Le plus | | |horrible c'est quand on voit des morts. C'est dégoûtant. | | | | |

Saton : Chroniques d’un Orc I ERE PARTIE On ferme avec douceur les yeux des morts. C'est aussi avec douceur qu'il faut ouvrir les yeux des vivants. Chapitre I - Satonikzertyuiopklemrotiudelapta ! Telle fut l'incantation que lança Gok en s'étouffant avec un bout de pain - Aide-le imbécile ! -Sédtemoizz! Pourquoi pas ? Je n'avais rien à faire de ma journée... Je tapai un grand coup dans le dos de Gok et il recracha son bout de pain...après avoir roulé