Lanterne Magique

tant de fois. Le décor aussi se transforme. A l’aide des techniques du théâtre d’objets (transformations à vue et manipulation), avec l’appui essentiel de l’éclairage, des jeux d’ombres et des atmosphères lumineuses qui rappellent parfois la lanterne magique, il y a détournement des éléments de décor et des accessoires. Le panneau signalétique devient cheval, le sac plastique se transforme en poulet bien vivant à décapiter et à croquer, la vitrine devient manège cosmique et presque naturellement

comme une sensation d’élévation, d’obstacles qui s’évaporent, annonçant les prémices de cette révélation et sa mise en lumière. Lorsqu’il entre dans la bibliothèque du Prince, on le fait patienter et il découvre un volume de François le Champi, livre magique de son enfance, que sa mère adorée avait une fois consenti exceptionnellement à lui lire jusque tard dans la nuit. « Je m’étais demandé avec colère quel était cet étranger qui venait me faire du mal. Cet étranger, c’était moi-même, c’était l’enfant

nord-américain, 1819-1891)  Départ L’horizon s’incline Les jours sont plus longs Voyage Un cœur saute dans une cage Un oiseau chante Il va mourir Une autre porte va s’ouvrir Au fond du couloir Où s’allume Une étoile Une femme brune La lanterne du train qui part P. REVERDY (1889-1960), in J. Charpentreau « Poèmes d’aujourd’hui pour les enfants de maintenant » (Éd. Ouvrières) La sphère de notre Monde ne me paraissait plus qu’un astre à peu près de la grandeur que nous paraît

Jean Moréas poussa son admiration jusqu'à regretter que Verlaine ne l'ait pas inclus parmi ses « poètes maudits »7. Autre figure du monde poétique français de la seconde moitié du xixe siècle, Théodore de Banville cita, dans sa préface de La Lanterne magique (1883), Bertrand et Baudelaire comme ses modèles49. Toutefois, la reconnaissance de son œuvre n'intervint qu'au xxe siècle. C'est Max Jacob qui, après Baudelaire, contribua le plus à attirer l'attention sur Bertrand, qu'il présenta comme l'inventeur

une seconde en décomposant les mouvements. Le résultat de cette expérience va permettre à Emile Reynaud d’améliorer son praxinoscope et de créer le praxinoscope-théâtre en1879. Puis, en 1880 de fabriquer le praxinoscope à projection avec une lanterne magique ce qui permet de projeter les images sur un écran et non plus sur un jeu de miroir. Ensuite, Emile Reynaud invente le théâtre optique qui permet de projeter des bandes de longueur illimitée et ainsi de faire profiter aux spectateurs d’un vrai

mouvement : Vers le dixième siècle de notre ère, le théâtre d'ombres en chine et en Indonésie précède la caméra obscura qui est inventée par ibn Al Haytam au dixième siècle et utilisée par Léonardo de Vinci au quinzième siècle. À cela s’ajoute la lanterne magique du Français Milliet de Charles au dix-septième siècle. Par ailleurs, c’est le contexte économique favorable du XIXe  qui a rendu possible l’invention de plusieurs appareils mécaniques facilitant l’enregistrement, la projection et la synthèse

confusion spatio-temporelle. L'apparition successive des chambres d'autrefois : à Combray, à Tansonville chez Mme de Saint-Loup, les chambres d'hiver et d'été, la chambre Louis XVI, la chambre à Balbec. L'habitude. Le drame du coucher à Combray. La lanterne magique : Golo et Geneviève de Brabant. Leur figure surnaturelle et mystérieuse. Soirées de famille : les tours de jardin de la grand-mère sous la pluie. Le petit cabinet sentant l'iris. Le baiser du soir. Visites de Swann. Son père. Sa vie mondaine

se rappeler de ses souvenirs d’enfant quand il venait en vacances a Combray, pres de Tansonville, ou il sejourne maintenant. Cela se passait chez sa grande-tante Leonie, ou le narrateur se rappelle des elements marquants de son enfance ; de la lanterne magique de sa chambre, du baiser maternel qui, chaque soir, l’aidait à s’endormir mais qui etait une source d’angoisse incessante. Le narrateur decrit ce rite dans la phrase suivante ; « ma seule consolation, quand je montais me coucher, etait que maman

sur un magicien nommé Pan Twardowski. D'autres témoignages prouvent qu'il était en activité à l’université d’Erfurt. Quand il enseignait Homère, il faisait apparaître devant ses étudiants sans doute à l'aide de projections provenant d'une lanterne magique les héros de Troie et les monstres de la mythologie, notamment le cyclope Polyphème. Certaines de ces figures d'ombre tentaient de dévorer, avant de disparaître, quelques étudiants épouvantés. C'est à Erfurt que Faust aurait déclaré en présence

SPIELBERG, Steven. La couleur pourpre, DVD, Burbank, Calif., Warner Home Video, 2003, 153 min. « Celtique (religion) » dans Encyclopédie Universalis, cédérom, Paris, Encyclopedia Universalis, 2000. AMYOT, Frédéric. Ces boîtes à images : de la lanterne magique à IMAX, cédérom, Montréal, Micro Intel Inc., Cinématèque québécoise, 1996. MOULIN, Gilles. Entrevue avec Madame Thérèse Lanthier, présidente du Rassemblement des citoyens de Gaspé, cassette audio, Gaspé, le 15 octobre 1997, 30 min. CÉDÉROM