Lanterne Magique

l'acte 1 je propose que sur scène on utilise des tréteaux pour que ALCANDRE puisse être en hauteur et que sa grotte soit comme un grenier, avec des lanternes, des vieux objets ect. Au tout début de la pièce seul cet endroit serait donc éclairé, et quand Pridamant arrive dans ce lieu il est étonné de voir que tout est noir autour, il y a un coté un peu magique et énigmatique. Quand Alcandre déclarera « je vais vous faire voir votre fils et son maître » un espace de jeu plus bas s'éclairera et il sera entouré

contraire, j’en suis apparemment plus loin que jamais. Je ne suis pas en paix. Il m’arrive d’entrer dans de terribles conflits avec moi-même, qui peuvent durer des mois. Et les moments où je me livre entièrement à la perception d’une réalité magique ne durent que quelques secondes. Suffisamment pour que je sache que cet autre monde existe, et assez pour me laisser frustré de ne pas parvenir à absorber tout ce que j’apprends. Nous arrivons. Quand le rituel sera terminé, j’aurai une conversation

insister sur la notion de retard, d'attente. Le marbre peut représenter le froid, l'inertie avant le déferlement de l'orage qui lui procure la chaleur, la sensualité. Cet instant magique est particulièrement exprimé par le jeu des ombres et des lumières. Le lieu de la rencontre au bord d'un canal "à la lueur d'une lanterne, leurs ombres reflétées par le canal', l'utilisation des mots "d'éclairer ces choses-là", tous ces personnages et décor sont des clichés. L'interminable attente prend fin grâce au

ambitions,il est menteur aux yeux de ceux qui voudraient vivre de le tromper,… ». Mannoni utilise l’image de Prospero, Caliban et Ariel, les personnages de la pièce la Tempête de Shakespeare pour illustrer ces phénomènes. Prospero possédant des pouvoirs magiques, il a l’autorité sur les deux indigènes de l’île. Il n’y a pas réellement d’échanges entre les deux personnalités, que des projections de l’une sur l’autre : «  Que serait en effet la personnalité d’Ariel ? Rien, s’il est soumis. Caliban se pose

de l’histoire le 28 décembre de la même année, est d’avoir su perfectionner les procédés existants de reproduction du mouvement. Le phénomène de la persistance rétinienne, découvert au XVIe siècle, a déjà suscité moult jouets optiques : lanternes magiques, phénakistiscope basé sur la stroboscopie, zootrope avec son tambour à fentes, praxinoscope et son miroir à facettes… Parallèlement à la mise au point par le Français Marey du fusil chronophotographique, qui prend 12 images/seconde, Thomas Edison

qu’au miroir Où je me penche pour me voir, C’est ton visage que je vois. AH ! DIS-MOI… ©Fondation Maurice Carême Après le succès de son recueil pour enfant La lanterne magique en 1947 et de nombreux prix littéraire reçus, Maurice Carême remet en question son genre littéraire dans les années 1950. Il devient alors un « Imagier » et met en relation ses vers simples à des images. Il voulut peindre une rivière ; Elle

Au contraire, j’en suis apparemment plus loin que jamais. Je ne suis pas en paix. Il m’arrive d’entrer dans de terribles conflits avec moi-même, qui peuvent durer des mois. Et les moments où je me livre entièrement à la perception d’une réalité magique ne durent que quelques secondes. Suffisamment pour que je sache que cet autre monde existe, et assez pour me laisser frustré de ne pas parvenir à absorber tout ce que j’apprends. Nous arrivons. Quand le rituel sera terminé, j’aurai une conversation

vagabonder son esprit. Dès le début, on a affaire à un personnage hanté par le temps, par la veille, le sommeil ou le rêve éveillé durant lequel il recrée son propre monde où tous les sens sont en éveil : l'œil s'habituant à l'obscurité, regardant une lanterne magique qui renvoie au passé dans un présent ou le baiser maternel est souvent ajourné par la visite de Swann et l'ouïe est alors en éveil : clochette de l'entrée voix reconnue par la grand-mère, ses goûts; on y mêle les rangs sociaux et les générations

Le poème Promenade de Picasso de Jacques Prévert clôture son œuvre Paroles juste avant le poème Lanterne magique de Picasso. Ce recueil aux thèmes nombreux et variés traite à multiples reprises de l’art et la création. Le courant du surréalisme, qui fut un courant de renouveau en littérature, apparaissait bien dans les écrits de Jacques Prévert, même s’il affirmait en être détaché. Le surréalisme correspond à l’expression directe de la pensée, sans contraintes, sans limites, sans normes ni obstacle

« Madame Bovary c’est moi » s’écriait Flaubert ; il rappelait ainsi la part de l’écrivain dans sa création. En effet, on dit souvent que l’artiste met toujours un peu de lui-même dans ses œuvres. C’est ce que Léon-Paul Fargue exprimera dans La Lanterne magique : « Il n’y a pas de sujets. Il n’y a qu’un sujet : celui qui écrit. » Cette phrase nous invite à mener une réflexion sur la relation entre l’auteur et son œuvre. Cependant, Léon-Paul Fargue va plus loin que Flaubert, car, par une éloquente réduction