Lapalissade

d'un épanouissement artistique du poète mal-aimé, puisqu'il écrit désormais sans s'imposer de limites (voir « La Chanson du Mal-Aimé », dédiée à Paul Léutaud). Apollinaire fut un grand amateur de canular, faut-il le rappeler. Ne dédaignant pas les lapalissades, à la manière d'un Clémenceau qui, à la même époque, observait placidement : « Les femmes vivent plus longtemps que les hommes, surtout les veuves ! ». Le calembour ne rechignait pas davantage à Victor Hugo [1802-1885], qui, dans la « Légende

la suivante : quels sont les différents facteurs qui ont contribué à un tel rayonnement et qui nous permettent d’affirmer aujourd’hui que Delphes était véritablement un sanctuaire « panhellénique » ? Pour y répondre, je vais commencer par une lapalissade, mais nous nous intéresserons dans un premier temps à la dimension spirituelle et religieuse de Delphes (ce qui semble assez évident pour un sanctuaire). Nous verrons par la suite en quoi il s’agissait aussi d’un haut-lieu politique et diplomatique

d'un épanouissement artistique du poète mal-aimé, puisqu'il écrit désormais sans s'imposer de limites (voir « La Chanson du Mal-Aimé », dédiée à Paul Léutaud). Apollinaire fut un grand amateur de canular, faut-il le rappeler. Ne dédaignant pas les lapalissades, à la manière d'un Clémenceau qui, à la même époque,  observait placidement : « Les femmes vivent plus longtemps que les hommes, surtout les veuves ! ». Le calembour ne rechignait pas davantage à Victor Hugo [1802-1885], qui, dans la « Légende

d’application est national. Elle s’applique aux résidents d’un État, aux personnes établies dans un État, elle frappe les revenus qui trouvent leur origine dans un État, ou les biens, les actifs qui sont situés dans un État. Inutile de dire – c’est une lapalissade de plus – qu’Internet ignore les frontières, qu’il crée un espace mondial qui entre en conflit avec l’espace national de la fiscalité traditionnelle. Deuxième considération : la fiscalité repose sur une identification des parties, une identification

avec la peur qui gît dans notre subconscient. Le moins qu’on puisse dire est que depuis au moins quatre siècle, nous vivons dans la peur : pendant la Traite, pendant la colonisation et pendant les années d’indépendance. Sur ce point, c’est une lapalissade de dire que la plupart des régimes politiques post-coloniaux n’ont pas été des modèles de démocratie et de respect des droits de l’homme. Là aussi, gardons-nous des généralisations abusives. Les pays africains n’ont pas tous été dirigés depuis trente

disposition de droit dérivé de l’Union européenne au regard d’une disposition de la convention d’Aarhus (CJUE, 8 mars 2011, Lessochranarske zoskupenie VLK, aff. C-240/09, points 46 et s. ; pour un commentaire, voir L. Coutron, Sur une apparente lapalissade : les associations de protection de l’environnement doivent pouvoir… protéger l’environnement !, RTD Eur, 2012, p. 819). Au regard du chemin parcouru dans l’intégration des traités internationaux par le juge administratif dans son contrôle de légalité

de lever le voile, de franchir le fossé mots/choses ("gagner le fond", "marcher vers un arbre", "crever l'écran"). L'idée de l'extrémisme, du jusqu'au boutisme contemporain est bien présente : il faut que tout soit plus nu que nu ("nudité nue" = lapalissade). La nudité est clairement évoquée quand il s'agit de "lécher le sexe" mais il faut encore aller "jusqu'au bout", comme si un sexe découvert n'était pas encore assez nu. Ce passage est magistralement autoréférent, il mobilise tous les possibles

distinguer du rêve et du souhait, un commencement de réalisation. Aussi, ne dirons-nous pas qu'un captif est toujours libre de sortir de prison, ce qui serait absurde, ni non plus qu'il est toujours libre de souhaiter l'élargissement, ce qui serait une lapalissade sans portée, mais qu'il est toujours libre de chercher à s'évader (ou à se faire libérer) - c'est-à-dire que, quelle que soit sa condition, il peut pro-jeter son évasion et s'apprendre à lui-même la valeur de son projet par un début d'action.

commerce actif, alors on aura eu raison de dire que s'ils drainent l'étang et rouvrent la route ou s'ils draguent le port ils assureront aux montagnards un marché et à eux-mêmes un commerce actif.[55] Malgré les apparences, c'est en effet une lapalissade, comme l'on s'en assurera sans peine[56], son schéma est du type : Si P et non-Q et non-R et non-S et T, alors [(P et Q) ou R] seulement si (S et T) Quine qualifie de tels schémas de « valides » ; il nomme « implication » un conditionnel valide

l’humanisme - d’autant que la suite, « aussi tout le monde disait du bien de lui. », semble être la conséquence du fait qu’il s’aventure à lire Rabelais). Enfin, dans leur dialogue au chapitre I, les Kerkabon font preuve de leur naïveté par deux lapalissades symétriques (« S’il n’avait pas été tué, nous pourrions espérer de le revoir encore » et « Il est certain que, si elle n’avait pas été mangée, elle serait revenue au pays »), et par des affirmations naïves (« notre frère, qui avait beaucoup d’esprit