Le Bateau ivre

la lumière, c’est un de ces poème ou il recherche la vision et la voyance dont il parle toujours quand il donne la définition du poète; le poème qui est surement le plus moderne de tous. Il y a aussi Le bateau ivre son aventure dans la voyance et la liberté raconté à travers le voyage d’un bateau dans lequel il s’identifie. Ces poèmes tels que Sensations écrit lorsqu’il n’avait seulement seize ans et Larmes écrit en 1872 peuvent te faire ressentir les sentiments d’une âme adolescente à la quête du

du Val ». J’aime bien la façon dont tu mène ce poème : le début est reposant, tu fais en sorte qu’on se croit au paradis alors que le poème parle, en réalité, de la mort d’un jeune soldat. J’ai aussi bien aimé le « Bateau Ivre ». J’ai mis du temps à comprendre que c’était un bateau qui parlait et non toi. Ton imagination est forte. Tu racontes ta vie à travers tes poèmes, comme dans « Les Poètes de sept ans » où tu fait référence à la révolte de l’enfant à l’égard de sa mère, tu exprimes également

prédilection pour les poètes. Cette anthologie propose plusieurs poèmes illustrant ce thème : « L'invitation au voyage » et « Parfum exotique » de Baudelaire, « Le sommeil de Leilah » de Leconte de Lisle, « Clair de lune » de Victor Hugo, « Le bateau Ivre » de Rimbaud, « Brise marine » de Mallarmé, « Le navire mystique » d'Artaud, « Iles » de Cendrars, ainsi que « Rêve d'Orient » poème composé par mes soins. Chacun de ces poèmes, de façon différente, évoque le voyage. Baudelaire nous fait partager

Feuille1 le bateau ivre Comme je descendais des fleuves impassibles, Je ne me sentis plus guidé par les haleurs : Des peaux-rouges criards les avaient pris pour cibles, Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs. J'étais insoucieux de tous les équipages, Porteur de blés flamands ou de cotons anglais. Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages, Les fleuves m'ont laissé descendre où je voulais. Dans les clapotements furieux des marées, Moi, l'autre hiver, plus sourd que les cerveaux d'enfants

Le corpus se compose de quatre textes. Le premier texte est un poème est prose de Baudelaire extrait du recueil Petits poèmes en prose, « L'invitation au voyage » publié en 1869. Le deuxième texte est un poème en vers d'Arthur Rimbaud, « Le Bateau ivre » extrait de Poésies publié en 1871. Ces deux textes appartiennent au mouvement littéraire du symbolisme. Le troisième texte est « Conseil au bon voyageur », un poème en prose ou en vers libre extrait du recueil Stèles publié en 1912 par Victor

1871 • En politique : entrée des Prussiens dans Paris ; Thiers chef du gouvernement ; le 28 mars installation à l’Hôtel de Ville du Conseil de la Commune ; en mai, écrasement de la Commune par les Versaillais. • En littérature : Rimbaud, Le Bateau ivre et autres poésies, La Lettre du voyant ; Banville, Petit Traité de poésie française ; Dostoïevski, Les Possédés. • En musique : Saint-Saëns, Le Rouet d’Omphale ; Verdi, Aïda ; Wagner, Siegfried. LE TITRE Le titre du roman appartient au vocabulaire

encore, pour aborder un autre monde par-delà les océans et les montagnes, toujours, toujours plus loin. On dira de lui : un « voyageur toqué » Ses poèmes de forme régulière en 1870, montrent un vagabond »tendre et révolté « .En septembre 1871, Le bateau ivre et le sonnet des voyelles créent des formes nouvelles. Il correspond avec Paul Verlaine en août et septembre 1871 auquel il envoie quelques poèmes. En août 1871, dans son poème parodique, Ce qu'on dit au poète à propos de fleurs, il exprime une

veut aller toujours plus loin, il a la volonté d’atteindre l’infini. Mais encore Rimbaud cherche à atteindre l’inconnu, l’absolue. Le Bateau Ivre est l’aventure d’un bateau qui est une allégorie de l’aventure poétique. Le bateau par sa dérive en mer découvre un monde ignoré jusqu’à présent : « J’ai vu le soleil bas, tâché d’horreurs mystiques, » La dérive du bateau est la recherche de l’absolu, d’un monde jusqu'à lors inconnu. Mais, ce monde mystérieux ne pourra jamais être exprimé par le langage

ô future vigueur » – Le Bateau ivre). Espérance vaine. Dans Alchimie du verbe, Rimbaud reproduit le poème en remplaçant le dernier quatrain par un vers qui confirme la présente interprétation : « Pleurant, je voyais de l’or – et ne pus boire. – » Cette variante éclaire aussi le sens du titre : « Larme ». Comme souvent l’histoire se termine sur un sentiment d’échec, de regret, de frustration. Voir la fin de Michel et Christine (« Fin de l’Idylle »), du Bateau ivre (« Mais vrai, j’ai trop

oiseaux migrateurs de Jacques Yvart 3- Parfum exotique Charles Baudelaire 4- Au seul souci de voyager de Stéphane Mallarme 5- Le beau voyage de Henry Bataille 6- J'arrive où je suis étranger de Louis Aragon  7- Canaris de Victor Hugo  8- Le bateau ivre de Arthur Rimbaud 9- L'Amérique de André Chénier   10- Les amours de Diane de Philippe Desportes  11- Espagne de Gérard de Nerval  12- Le départ de Max Jacob