Le Beau Et Le Sublime Chez Kant

LA VIOLENCE DU SENS CHEZ NIETZSCHE Philippe Choulet P.U.F. | Revue philosophique de la France et de l'étranger 2006/4 - Tome 131 pages 437 à 454 ISSN 0035-3833 Article disponible en ligne à l'adresse: -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------http://www.cairn.info/revue-philosophique-2006-4-page-437.htm -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Pour

chose, et ce, que nous ne l'ayons pas, peu ou trop rencontré. Ce qui heurte chez Aristote, c'est la profusion des analyses, la richesse des recensements, au fond, le déploiement de toutes les singularités, voire les bizarreries de l'univers connu. Cette diversité est confondante. Aristote dissèque les animaux, les arguments, les odes, les constitutions, les opinions, les passions, même. Sa pensée nous confronte tantôt au sublime de ses analyses propres («  l'âme est substance comme forme d'un corps naturel

indifférenciée. La philosophie des Lumières a voulu désenchanter le monde au nom de la raison, le premier romantisme se donne pour programme de le ré-enchanter au nom de l’émotion, du sublime, d’un sacré immanent etc. Le premier romantisme allemand refuse que nous soyons enfermés dans les seules limites de la connaissance objective (Kant). Grâce à l’art nous avons la possibilité de représenter l’irreprésentable. Toute la peinture abstraite partira de cette volonté mystique, de Kandinsky à Klein. Le premier romantisme

idées abstraites ) et de les combiner entre eux de manière logique. Par extension, elle peut aussi désigner la faculté de bien juger, c’est à dire de distinguer ce qui est vrai d’avec ce qui est faux, ce qui est bien d’avec ce qui est mal, de qui est beau d’avec ce qui laid. Cette seconde acceptation prend donc une valeur normative que n’a pas la première. C’est en ce sens que Descartes parle de la raison synonyme de « bon sens » ; c’est toujours en ce sens que nous disons qu’il faut « faire ce que

UNIVERSITE PARIS IV – SORBONNE UE 410 - Philosophie de l’Art Mémoire de Maîtrise Philosophie PHILOSOPHIE ET SCIENCE DE LA NATURE CHEZ GOETHE MISE EN PERSPECTIVE A L’ERE DE LA PHYSIQUE MATHEMATIQUE DIRECTEUR DE RECHERCHE : M. JACQUES DARRIULAT REDACTION ET SOUTENANCE : M. YVES-MARIE L’HOUR Année universitaire : 2003 - 2004 « "Je crois en un seul Dieu !", voici une belle et louable parole ; mais reconnaître Dieu là où il se révèle et de quelle manière il le fait, telle est bien la félicité

KANT (Emmanuel) 1724-1804 Article écrit par Louis GUILLERMIT Prise de vue La meilleure image que l'on puisse proposer de la nouveauté que Kant introduit dans l'histoire de la pensée et qui le promeut au rang du petit nombre des très grands philosophes de tous les temps, c'est peut-être celle à laquelle il songea lui-même pour qualifier le changement de méthode dont il faisait l'essai en philosophie : celle de la révolution opérée par Copernic en astronomie lorsqu'il supposa que le centre

l’individu) Modernité = émancipation cad que le sujet n’est plus ds un rapport docile avec l’autorité mais cherche des justifications. Pour Kant aussi le concept clef des Lumières c l’émancipation. « Les Lumières c la sortir de l’homme de l’état de tutelle dont il est lui-même responsable ». Sapere audere = Ose te servir de ton entendement (devise des Lumières selon Kant). Ce texte est un texte de défiance vis-à-vis de la religion. En arrière plan de ce texte, il y a l’écho de la Réforme luthérienne. L’individualisme

hippocratique : « Quand crainte (phobos) et abattement (dysthymie) durent longtemps, cela a un rapport avec la bile noire »2, celle-ci donnant son nom à la mélancolie. Or c'est d'abord dans cette tradition médicale et philosophique que se situent Schiller et Kant. C'est surtout elle qui met en relation de façon tout à fait explicite l'héroïsme et la mélancolie. 1. Mélancolie et héroïsme de la pensée Selon un traité attribué à Aristote, et traditionnellement désigné sous le titre Le Problème XXX, 1, qui a

IDENTIQUE ( Même) sous les divers états de conscience. Sans cela, on se perdrait dans tous nos états de conscience, sentiment de dispersion, d’éclatement. C’est ce qui fait qu’on se représente comme « une seule et même personne » - Texte de Kant, texte 1 p. 190 : Kant considère que cette conscience réfléchie est un « privilège humain » donc une qualité essentielle et distinctive de l’homme, acquise ( ce n’est que vers 1 an que l’enfant prend conscience de lui-même en particulier grâce au langage, au mot

mystérieusement notre existence, puisqu’il nous constitue sans bien savoir ce qu’il est et où il nous emmène. D’où une grande variété de noms pour désigner ce désir : « Eros » chez les grecs, « concupiscence » chez les chrétiens, « appétit » chez un Descartes ou un Spinoza par exemple, « tendance ou pulsion, comme la libido » chez Freud. S’agit-il toujours de la même chose sous cette variété de noms, ou bien le désir est-il dans sa nature même, varié et changeant, multiple et mouvant, comme il semble