Le Beau Kant L Un Aime Le Son

courant d’éprouver de l’admiration devant la beauté d’une œuvre d’art, puis ce que celle-ci est souvent qualifiée de « belle ». Mais alors plusieurs questions peuvent se poser. Comment ce définit l’art ? Et qu’est qu’exactement que le concept de « beau » ? De plus peut-il y avoir un ou des critères définissant la beauté d’une œuvre ? Celle-ci peut-elle se réduire qu’à la représentation de sa beauté ? L’œuvre d’art n’a-t-elle pour seule fin que d’être belle ? Alors qu’en serait-il de l’œuvre qui serait

total, ferait plutôt pencher la balance du mauvais côté. Un début de problématisation ... ART Le terme art (ars en latin traduit le mot grec technê) désigne aussi bien la technique, le savoir-faire, que la création artistique; la recherche du beau*. S'ajoutant ou se substituant à la nature, l'art peut aussi s'entendre dans le sens quelquefois péjoratif d'artifice. En tant que pratique, il est le fait de l'artisan, celui qui maîtrise un art dans le premier sens, ou de l'artiste, qu'un talent

son esthétique, pas pour le message qu'elle désire transmettre KANT La beauté (=délectation sensible) est séparée du concept: Pour apprécier Racine, pas besoin d'avoir lu Boileau, pour apprécier Cromwell, pas besoin d'avoir lu la préface. 3)Ne pas comprendre=aimer encore plus Ne pas comprendre=Aimer encore plus (cf Swann, chanson dans un langage étranger) Il est d'ailleurs possible d'affirmer que moins on comprend, et plus on aime. Lorsque Swann, le héros de Proust, comprend qui est Odette

souvent l’objet de réflexions philosophiques ou de débats. En effet, dès l’antiquité, des penseurs tel que Platon, expriment leurs idées à propos de l’art : comme par exemple dans « Hippias majeur » où Platon se pose la question « Qu'est ce que le beau ? » et donc l’implication de l’artiste dans la réalisation de son œuvre. D'autres affirment que l’inspiration ou le génie sont à l’origine de la création artistique et non le travail de l’artiste lui-même.  On peut donc considérer le talent comme une

Les goûts, le beau sont-ils universel ? Peut on partager, discuter des goûts ? Qu’es ce qui est vraiment beau ? Quand on dit que quelque chose est beau, on exprime en réalité nos sentiments ?! Chaque individus à ses propres goûts, peuvent-ils en discuter ? Le goût est un terme subjectif donc la discussion est plus difficile, pourtant les individus aiment partagés leurs opinions. Le mot goût à un double sens. Le premier sens est celui du goût, des saveurs des aliments. Le deuxième sens

industrielle par l’habileté requise de l’artisan, cette habileté ne suffit pas non plus à la production artistique. Si le besoin dicte à la production artisanale les règles de la production, ce qu’il y a d’artistique dans l’oeuvre est, comme l’écrit Kant, ce pour quoi aucune règle ne peut se donner ou, si l’on veut, c’est l’artiste qui donne ses règles à l’art (après avoir respecté mais aussi détourné parfois les règles techniques de la production : le poète par exemple invente des images, s’autorise

Aristote (384-322 av J.C.) Disciple de Platon, il s’en écarte pour fonder son propre système : le Lycée (école concurrente). Et contrairement à Platon qui aime expliciter sa pensée par des mythes, Aristote est un philosophe méthodique qui est toujours dans le domaine de l’argumentation. Il est le 1er à formuler clairement les axiomes fondamentaux de la logique (propositions primitives non démontrables et sur lesquelles sont fondées une essence) par son principe de non-contradiction :

désires mais désire qu'elles arrivent comme elles arrivent et tu prospéreras toujours » : Épictète, Manuel. L'ART : « Le beau est ce qui plaît universellement sans concept » : Kant. « Le jugement de goût est seulement contemplatif ; c'est un jugement qui, indifférent à l'existence de l'objet, ne fait que lier sa nature avec le sentiment de plaisir et de peine » : Kant, Critique de la faculté de juger. « Personne ne peut voir dans l'oeuvre dans l'artiste comment elle s'est faite ; c'est son

faut pas mentir. Voilà une évidence du sens commun, à laquelle chacun adhère spontanément, sans même avoir lu Emmanuel Kant, sans avoir même jamais songé à le lire un jour... Et il est vrai qu'il y a bien des raisons, tant esthétiques qu'éthiques, pour condamner le mensonge. Le mensonge est esthétiquement condamnable Qui se soucie d'esthétique le sait fort bien, il n'est pas beau de mentir! La franchise, la sincérité sont du côté de la belle droiture, quand le mensonge, la fourberie sont du côté

peut-on reprocher une faute de goût quand personne ne peut se mettre d'accord sur la beauté d'une œuvre? Existe-t-il un réel jugement approprié sur la beauté? Il n'y a pas de réelle définition de la beauté en Art. Kant a dit que pour démontrer le beau il faudrait un concept de beau comme celui d'un rectangle. Or quand on démontre un théorème, nul ne peut dire le contraire. Quand on veut démontrer un théorème, c'est de l'ordre du jugement de réalité, la démonstration est sois vraie, sois fausse