Le Beau Tétin

séparé de sa maman, sa personnalité, son caractère, ses habitudes (doudou, tétine, colères, câlins, pleurs) ce qu’il aime faire ou n’aime pas faire. Je pose des questions aux parents afin de connaître leurs professions, leurs horaires, les lieux de travail et la durée du trajet. Je demande aussi des précisions sur la sieste ( le rythme , les horaires , la durée , la position d’endormissement , ombre , pénombre , doudou , tétine , le rituel) mais aussi sur les repas ( qui s’en occupe , les horaires

français sont hantés par le mythe de la Rome rayonnante qui a ensuite connu la décadence, la décadence de sa langue qui s’incarne dans le latin médiéval, langue d’église et langue du savoir. Du Bellay Les Regrets  Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,  Ou comme cestuy là qui conquit la toison,  Et puis est retourné, plein d’usage et raison,  Vivre entre ses parents le reste de son aage ! Quand revoiray-je, helas, de mon petit village  Fumer la cheminée : et en quelle saison  Revoiray-je

atone, Et le soleil dardait un rayon monotone Sur le bois jaunissant où la bise détone. Nous étions seul à seule et marchions en rêvant, Elle et moi, les cheveux et la pensée au vent. Soudain, tournant vers moi son regard émouvant " Quel fut ton plus beau jour? " fit sa voix d'or vivant, Gustave Caillebotte, peintre (1848-1894) Route Rising “Nous étions seul à seule et marchions en rêvant, Elle et moi, les cheveux et la pensée au vent.” Sa voix douce et sonore, au frais timbre angélique. Un sourire

plus admiré Ce qu'il y a d'admirable dans l'amour, c'est qu'en s'occupant de l'autre, on s'occupe encore de soi Ce n'est pas pour te mener en bateau mais tu me fais chavirer le coeur ! Ce n'est pas ce qui est beau qu'on aime mais c'est ce qu'on aime qui est beau Cesser de t'aimer, c'est comme pleurer sans verser de larmes, ou crier en silence: c'est impossible C'est en regardant le ciel que j'ai compris que je n'étais rien ; c'est en te regardant que j'ai compris que tu

Je vois les brigands, les bourreaux, les aventuriers, les palefreniers d'aujourd'hui plus savants que les docteurs et les prêcheurs de mon temps. Que dirai-je ? Les femmes et les filles elles-mêmes ont aspiré à cette gloire, à cette manne céleste du beau savoir. Tant et si bien qu'à mon âge, j'ai été contraint d'apprendre le grec, que je n'avais pas méprisé comme Caton, mais que je n'avais pas eu le loisir d'apprendre en ma jeunesse, et je me délecte volontiers à la lecture des Œuvres morales de Plutarque

alexandrins (divisé en deux hémistiches égaux 6 / 6) les rimes : -rimes plates : deux rimes qui se suivent. AABBCC…. Rimes embrassées : ABBA Rimes croisées : ABAB. Rimes brisées : deux hémistiches riment ensemble leur « richesse » : Rime pauvre (beau / peau = « o » en commun) / rime suffisante (plateau / manteau « to » en commun), rime riche (mentor / tort = « tor »en commun). leur alternance –alternance régulière entre rimes féminines et masculines ou pas ?) Rythme du vers ou de la prose poétique :

façon un peu provocatrice. Il ne doit ni diviser ni exclure certains paramètres au profit des autres. Si le potentiel éducatif est à rechercher et à travailler à fond, on ne peut pas faire abstraction de l’inconscient de ces enfants. Cet inconscient a beau être à la dérive, débranché en quelque sorte de sa connexion au préconscient et au conscient, il reste la base de toute construction psychique et la matrice du lien et de la communication. Si l’on ne veut pas que ces enfants se chronicisent ou se robotisent

développées et fortifiées qu’il brisa un grand morceau de l’auge, comme cela est très nettement visible. Un beau jour, vers le matin, où l’on voulut lui faire têter une de ces vaches (car en fait de nourrices il n’en eut jamais d’autre, comme le dit l’histoire), il se libéra un bras des liens qui l’attachaient au berceau, vous prend la vache par-dessous le jarret, lui mangea les deux tétines et la moitié du ventre, avec le foie et les rognons, et il l’aurait toute dévorée, n’eût été qu’elle poussait

de sa fille, et il s'acquittait de cette charge avec sa sagesse ordinaire: la belle Amaside l'attendrissait par ses soupirs. "O mon amant! mon jeune et cher amant! s'écriait-elle quelquefois; ô le plus grand des vainqueurs, le plus accompli, le plus beau des hommes! quoi! depuis près de sept ans tu as disparu de la terre! Quel dieu t'a enlevé à ta tendre Amaside? tu n'es point mort, les savants prophètes de l'Egypte en conviennent; mais tu es mort pour moi, je suis seule sur la terre, elle est déserte

Comme on voit quelquefois, quand la mort les appelle4, Arrangés flanc à flanc parmi l'herbe nouvelle, Bien loin sur un étang trois cygnes lamenter. Joachim Du BELLAY (1522-1560) Regrets XVI Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage 1 Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme cestuy-là qui conquit la toison, Et puis est retourné, plein d'usage5 et raison, Vivre entre ses parents le reste de son âge ! Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village Fumer la cheminée, et en quelle