Le Bien être Soignant Soigné

j’effectue une tournée de 9 patients accompagnant une aide-soignante. Je tiens à exposer une situation qui m’a particulièrement interpellé. Nous nous sommes rendus un matin chez monsieur P, patient diabétique, cardiaque, en surpoids et Alzheimer. Il fallait, comme chez beaucoup des patients, réaliser une toilette complète au lit. C’est du moins ce que j’ai pensé en rencontrant monsieur P, au vu de sa mobilité physique réduite. L’aide-soignante m’apprend alors que la toilette du bas du corps serait

grands brûlés… A travers cet ouvrage, Fabien Marsaud nous expose son adaptation dans sa nouvelle vie en tant que patient. Il nous fait découvrir le quotidien d’un tétraplégique où le moindre geste doit s’effectuer au dépend de professionnels (aides-soignants, infirmiers, kinésithérapeutes, ergothérapeutes…) que ce soit pour tenir un verre, manger, changer de chaîne de télévision, prendre une douche… On le suit dans ce nouveau cadre de vie, qu’il nous fait découvrir en détail : sa chambre, les couloirs

messine, dans un service d'admission ouvert; un service où les âges et les pathologies diffèrent. Je vais vous présenter une situation qui m’a particulièrement interpellée et m’a permis d’effectuer un questionnement quant à ma position en tant que soignant. Mr K, âgé de 19 ans est hospitalisé pour tentative de suicide, il est en SPDT. Ce patient provient du SPUL. Cela fait désormais trois mois qu'il est dans notre service. C’est une personne qui aime beaucoup effectuer des sorties à la caféteria

 Fiche de lecture   Le cadre soignant en éveil. la fonction d'encadrement au défi de la quête de sens Marie-Ange COUDRAY Ed. Seli Arslan. Mars 2011. 220 pages La présentation générale «Le cadre soignant en éveil,la fonction d'encadrement au défi de la quête de sens » est l’ouvrage que j’ai choisi de présenter. Il est issu d'une collection dirigée par Walter Hesbeen. la collection Perspective soignante. dont le but principal est d'amener à réfléchir sur

travers les textes mis à disposition ou par votre recherche personnelle) 4- Quel a été le vécu des soignants et des patients lors de situations exposées dans le texte ? SUJET « CORPS / INTIMITE / PUDEUR » INTRODUCTION PARTIE I DEFINITIONS A- NOTRE PERCEPTION DES CONCEPTS DE CORPS, D'INTIMITE ET DE PUDEUR B- CES CONCEPTS VUS PAR DES PROFESSIONNELS PARTIE II LA RELATION DU SOIGNANT ET DU PATIENT... A- … PAR RAPPORT AU CORPS... B-... PAR RAPPORT A L'INTIMITE ET LA PUDEUR

« La raison en est sans doute qu’il n’y a pas de consentement véritable que lorsqu’est reconnue concrètement l’éventualité d’un refus, et que tout refus de soins crée un malaise dans les équipes soignantes » [1]. Le refus de soins recouvre des situations complexes et très disparates. Les soignants rencontrent des personnes qui ont conservé leurs facultés intellec- tuelles intactes mais aussi d’autres qui souffrent de troubles cognitifs. Les questions qui se posent sont alors : quels comportements

même frustrant, d’essayer d’accompagner et de soulager sans connaitre vraiment le ressenti du patient. * C’est ce à quoi j’ai été confronté durant le prélèvement sanguin de Monsieur H. Difficultés et points à approfondir Comment l’équipe soignante s’organise t’elle afin d’assurer la prise en charge efficace d’un patient étranger ? Dans cette situation, le patient ne parlant ni le français, ni l’anglais. La communication se fait le plus souvent par des mimes, des mimiques ou des « bruitages »

devenue anthropologue de la maladie. Anne Vega est l'auteur d'une thèse de doctorat sur le groupe des infirmières hospitalières à l'EHESS. Elle est chargée de cours à l’université (Paris 13) et enseignante auprès des personnels soignants. Elle a également écrit « Soignants, soignés. Pour une approche anthropologique des soins ». Comme cité « le rôle de l’ethnologue consiste alors à expliquer les logiques qui amènent les individus et les groupes à identifier, à étiqueter les autres, et à faire d’une façon

Hesbeen prône un maintien de l’altruisme. En effet, il affirme que c’est dans la relation entre soignant – soigné, « la considération, l’attention, la bienveillance », ou encore le dialogue entre collègues que se fonde l’identité infirmière. Il corrobore son propos en dénonçant la mécanisation, la robotisation de certains milieux hospitaliers, où une certaine « centration sur la tâche » font de chaque soignant de simple exécutants quasiment dénués de pensées, de ressenti. Il met en cause le contexte politico-social

« La raison en est sans doute qu’il n’y a pas de consentement véritable que lorsqu’est reconnue concrètement l’éventualité d’un refus, et que tout refus de soins crée un malaise dans les équipes soignantes » [1]. Le refus de soins recouvre des situations complexes et très disparates. Les soignants rencontrent des personnes qui ont conservé leurs facultés intellec- tuelles intactes mais aussi d’autres qui souffrent de troubles cognitifs. Les questions qui se posent sont alors : quels comportements