Le Blason Clement Marot Le Beau Tétin

de Jean Lorrain, extrait de l’Ombre ardente, 1897 « Ekhidna », de Leconte de Lisle, extrait de Poèmes barbares, 1862 « Herodiade » de Théodore de Banville, extrait des Princesses, 1874   le blason : une résurgence traditionnelle dans la poésie moderne de Baudelaire « Blason du beau tétin », de Clément Marot, 1535 « la Bouche », d’Isaac de Bensérade, XVIIe siècle.   Histoire des arts : L’avènement de la modernité : « La Modernité », extrait du « Peintre de la vie moderne », Baudelaire, critique

L’alphabet parlant. • Assonances et allitérations. • Les bouts-rimés. • Écrire en rythme. • La structure inductrice. • Le calligramme. 3. Des jeux sur le sens : • Composer un blason. • Le pastiche. • La parodie. • Parodier une fable. • Filer la métaphore. • Métaphores urbaines. • Métaphores surréalistes. • Les expressions imagées. • Le détournement

dorés que s’ils avaient absorbé tous les rayons du soleil. Vêtu d’une étoffe souple et blanchâtre comme je n’aurais jamais cru qu’un homme eût osé en porter, et dont la minceur n’évoquait pas moins que le frais de la salle à manger, la chaleur et le beau temps du dehors, il marchait vite. Marcel Proust, À l’ombre des jeunes filles en fleurs, 1918. 4 des H istoire Arts Noctambules 1. Surlignez le noyau verbal de chaque proposition. 2. Soulignez les propositions subordonnées et encadrez le mot subordonnant

se réserve le droit de poursuivre toute atteinte à ses droits de propriété intellectuelle devant les juridictions civiles ou pénales. ISBN 978-2-7540-0061-1 Dépôt légal : 3e trimestre 2005 ISBN numérique : 9782754022927 Production : Emmanuelle Clément Illustrations intérieures : Marc Chalvin Mise en page : KN Conception Éditions First 60, rue Mazarine 75006 Paris – France e-mail : firstinfo@efirst.com Site internet : www.pourlesnuls.fr La Littérature française pour les Nuls Sommaire Page de

réserve le droit de poursuivre toute atteinte à ses droits de propriété intellectuelle devant les juridictions civiles ou pénales. ISBN 978-2-7540-0061-1 Dépôt légal : 3e trimestre 2005 ISBN numérique : 9782754022927 Production : Emmanuelle Clément Illustrations intérieures : Marc Chalvin Mise en page : KN Conception Éditions First 60, rue Mazarine 75006 Paris – France e-mail : firstinfo@efirst.com Site internet : www.pourlesnuls.fr La Littérature française pour les Nuls Sommaire

encore, Du Bellay fit paraître, à la suite de L’Olive un « contr’amour » (L’Antérotique), où une affreuse « vieille » offrait un contrepoint caricatural à la jeune et belle Olive. Les retournements, propres déjà aux blasons et contreblasons de Marot (« Du beau tétin », « Du laid tétin ») montrent que le poème d’amour ne cesse de se renverser, oscillant de manière fétichiste et quelquefois agressive entre la louange et la satire, le jeu des formes et les forces d’une pulsion morcelant les corps désirés

de son Pylade (Amy était allé chercher refuge dans un couvent bénédictin près d'Orléans), menacé de nouvelles persécutions, maître François employa Geoffroy d'Estissac à le tirer de Fontenay. Grâce à cette intervention, on peut le croire, le pape Clément VII l'autorisa à quitter son ordre et à revêtir l'habit de Saint-Benoît. Il entra au monastère de Maillezais, dont son bienveillant protecteur était abbé, et y resta « plusieurs années », sans que l'on puisse autrement préciser. On sait cependant

grandeur comme dans sa misère, dans ses victoires et dans ses défaites. Admiration et pitié, telle est la devise du roman. » (Duhamel, Essai sur le roman, 1925.) • « Les héros ont notre langage, nos faiblesses, nos forces. Leur univers n’est ni plus beau, ni plus édifiant que le nôtre. Mais eux, du moins, courent jusqu’au bout de leur destin et il n’est jamais de si bouleversant héros que ceux qui vont jusqu’à l’extrémité de leurs passions. » (Albert Camus, L’Homme révolté, 1951.) Le personnage de

hommes en armes. Et se pencha vers le visage d'Yvain pour qu'il puisse lui parler à l'oreille. Le jeune Guytard n’eut qu'un mot à dire. Aliénor ferma les yeux et se releva en titubant. Le souffle lui manqua, elle défailli. - Qu'as tu fais marot ! Sans ménagement ils le saisirent par les pieds et l'éloignèrent de la reine sans ménagement, tandis qu’une dame de compagnie s'attachait à prendre soin de sa Reine. - Coupons lui la tête sur le champ. Les hommes en armes prirent le

comme dans sa misère, dans ses victoires et dans ses défaites. Admiration et pitié, telle est la devise du roman. » (Duhamel, Essai sur le roman, 1925.) • « Les héros ont notre langage, nos faiblesses, nos forces. Leur univers n’est ni plus beau, ni plus édifiant que le nôtre. Mais eux, du moins, courent jusqu’au bout de leur destin et il n’est jamais de si bouleversant héros que ceux qui vont jusqu’à l’extrémité de leurs passions. » (Albert Camus, L’Homme révolté, 1951.) Le personnage