Le Bon Sauvage Dans Candide Voltaire

privilèges et dénonce les fondements de la monarchie : « aucun homme n'a reçu de la nature le droit de commander » (article « autorité politique », Encyclopédie). -Fraternité : Ce mot suppose tolérance et respect de l'autre. Diderot avec La Religieuse et Voltaire avec son Traité sur la Tolérance dénoncent l'intolérance cléricale, la superstition et le fanatisme religieux. -Bonheur : Le bonheur de l'homme est au centre des réflexions des philosophes. Certains pensent que seul le progrès peut améliorer la condition

VOLTAIRE, L’Ingénu, 1767 Chapitre 14 (en entier) "Progrès de l’esprit de l’Ingénu" Introduction. Enfermé en prison avec Gordon, un vieux prêtre savant et janséniste, l’Ingénu forme son esprit sans accepter toutes les idées de son maître. C’est sur le mode de la résistance, mais aussi sur celui de la raison, qu’il affirme sa différence. Après avoir défini la raison et la religion de l'Ingénu dans leur force naturelle, Voltaire complète le portrait (et le progrès) de son héros en en faisant

la superstition comme ils assimilent l'enthousiasme du croyant au fanatisme. OélsnHl, ~~nthéismeo ~, a prenuere attitu d e . du philosophe est le scepbcisme et son arme, l'ironie dont font preuve iVlontesquieu dans les Lettres persanes ou Voltaire dans Candide. Il refuse la réflexion théologique qu'il juge vaine et lllcicatnce ':. au fana.c, usrne. ~ »; !La lutte contre i'OlbsohJ1'i$Ui'8e du droit divin, qui justifie toute autorité politique par son origine divine - et qui implique une obéissance

mélioratifs, on comprend implicitement que l’auteur valorise ce mode de vie. Le quatrième document, enfin, vise lui aussi à convaincre. Diderot utilise le dialogue (même si un seul protagoniste s’exprime ici) pour faire parler directement un « sauvage » - en l’occurrence un Tahitien – qui défend violemment son mode de vie par opposition à celui des occidentaux. Il s’agit donc encore d’une polémique, qui oppose d’un côté les « besoins factices » et les « vertus chimériques », de l’autre des mœurs

comprendre ce message caché. La Fontaine, dans Le Loup et le Chien critique les comportements humains en faisant réfléchir aux valeurs essentielles : la liberté plutôt qu’une servitude confortable. Voltaire s’en sert pour 3! Jeanne THIERRY 1ES combattre le fanatisme et l’intolérance dans Candide. Victor Hugo quant à lui impose clairement son positionnement contre la peine de mort dans Le Dernier jour d’un condamné. Zola dans Germinal, interroge sur l’espoir de voir le peuple s’instruire

destinataire Étude des genres et registres (en particulier polémique) Approche de l’histoire littéraire Textes et œuvre : Groupement de textes et d’images, en particulier de l’époque des Lumières, centrés sur l’Autre Lecture cursive : Micromégas, Voltaire Séquence 4-FR20 209 Introduction Chapitre 1 Chapitre 2 > ............................................................................................................................................................ 213 > Distinguer

l’histoire. Aristote a également remarqué que la tragédie et l’histoire sont très souvent associées, cela crée des sujets historiques pour les pièces de théâtre. Dans le cas de la comédie, les sujets sont toujours fictifs. Les pièces de Molière en sont un bon exemple. Toutes ses comédies sont des sujets fictifs, inventés pour amuser le public. Or, dans les tragédies, les personnages sont très souvent historiques comme Richard III de Shakespeare, Antigone de Sophocle, Œdipe de Sophocle ou dans un théâtre

une vie sauvage et a ainsi trouvé le bonheur. Cependant, « changer la vie » n’est pas l’unique objectif de la littérature. En, effet, certaines œuvres littéraires ne cherchent pas à changer la vie de leur lecteur mais plutôt à modifier leur perception du monde en formant par exemple le lecteur à posséder un esprit « critique », à « sortir de la naïveté de son enfance » pour qu’il change le regard qu’il porte sur sa société. Par exemple, Voltaire en écrivant Candide ou l’Optimisme

appelées « primitives », « sauvages » ou encore « barbares » par les colonisateurs. Ainsi Montaigne y consacre deux célèbres chapitres de ses Essais, « Des Coches » et « Des Cannibales ». Sa discussion avec trois cannibales à Rouen l’amène à s’interroger : sont-ils plus barbares que nous ? Nos coutumes sont-elles civilisées comme nous le prétendons ? Et quelle conduite tenir à leur égard ? Montaigne donne une vision positive de ceux que nous nommons trop rapidement « sauvages » grâce à un portrait moral

questionner. Jean de Léry, auteur de l’un des textes du corpus découvre de l’esprit chez le Tupinamba, il observe du bon sens, de la raison. Léry exprime le bon sens de l’indigène dans la Litote « lequel comme vous jugerez n’était nullement lourdaud », Montaigne s’accorde avec lui : « La plupart de leurs réponses et des négociations faites avec eux montrent que (ces prétendus sauvages) ne nous étaient nullement inférieurs en clarté d’esprit naturelle ». Cela semble être les prémices de l’égalité des