Le Bonheur Est La Satisfaction De Tous Nos Desirs

Le bonheur Introduction 2 La difficulté à définir le bonheur (Kant) 2 Le bonheur est-il concret ou abstrait ? 3 Le bonheur est-il durable ou éphémère ? 4 I. Bonheur et désir 4 A. L’hédonisme 4 1. Le bonheur est dans la satisfaction de tous nos désirs (Calliclès) 4 2. Le bonheur est la satisfaction de certains désirs seulement (Epicure) 5 B. Le stoïcisme 6 1. Le stoïcisme classique (Sénèque, Epictète, Marc-Aurèle) 6 a. Distinguer ce qui dépend de nous et ce qui n’en dépend pas 6 b. Modifier nos

Le bonheur Introduction 2 La difficulté à définir le bonheur (Kant) 2 Le bonheur est-il concret ou abstrait ? 3 Le bonheur est-il durable ou éphémère ? 4 I. Bonheur et désir 4 A. L’hédonisme 4 1. Le bonheur est dans la satisfaction de tous nos désirs (Calliclès) 4 2. Le bonheur est la satisfaction de certains désirs seulement (Epicure) 5 B. Le stoïcisme 6 1. Le stoïcisme classique (Sénèque, Epictète, Marc-Aurèle) 6 a. Distinguer ce qui dépend de nous et ce qui n’en dépend pas 6 b. Modifier nos

Chapitre 2 : Le Bonheur • Introduction. « Tous veulent ê heureux, mais dès lors qu’il s’agit de savoir comment se rendre heureux, tous tâtonnent. » Sénèque, De beata vita. Sénèque remarque que le but de la vie, pour chaque h, c’est de parvenir à ê heureux. Le bonheur est un état de plénitude où mes désirs se voient satisfaits. Puis-je atteindre par mes seuls effort, par mon travail, par ma seule volonté, cet état de plénitude ? Ou bien, ce bonheur dépend-il de choses sur lesquelles je

 Les désirs sont-ils la marque de la misère humaine ? Le terme « désir » est un terme peu utilisé dans le langage courant où il arbore plus une connotation sexuel ou est cantonné et jugé comme les désirs sans fins que la société de consommation nous crée. Cependant, le terme désir, au sens philosophique désigne plus généralement la recherche d’un objet, réel ou imaginaire, que l’on sait source de satisfaction. Alors loin de n’être que des produits de la capitalisation

fin de Madame Bovary, Monsieur Homais, qui allie avec un talent rare la stupidité crasse et la mesquinerie sans frein, reçoit la « croix d'honneur » tandis que, dans la Bible, Job est la proie de tous les malheurs alors qu'il a toujours été honnête, prudent et bon. Tout se passe donc comme si le bonheur ne dépendait que des caprices de la fortune, qu'il n'était la récompense ni de la vertu, ni même de la sagesse, tout au contraire : non seulement les coups du sort frappent indistinctement les bons

espère et désire, il imagine un sens et une finalité à sa vie. Il cherche ce bonheur parfait qui le comblera dans l’absolue, lui permettant d’oublier la fragilité et la futilité de sa misérable vie. Mais l’homme qui désire ne peut être satisfait, car ses désirs sont complexes et infinis, et tout objet de désirs implique une précision et une finitude. Ainsi, l’homme ne peut être comblé dans ses espérances et ses désirs, puisqu’ils ne peuvent être assouvis. Mais l’homme qui ne désire pas demeure un

possible.- Le désir traverse sur ses objets sans jamais se fixer en eux. L'objet du désir : le bonheur → 1er cas : soit l'objet du désir est distinct du désir et le bonheur serait la vie débarrassée du désir ; 2e cas : soit l'objet du désir est le désir lui-même et le bonheur se confonds avec une quête sans fin. B) La classification épicurienne des désirsLe désir est manque. Comment distinguer les désirs à partir de là ? L'épicure propose une classification fondée sur le caractère naturel et nécessaire

selon laquelle bonheur et prospérité matérielle serait nécessairement liés. Posséder serait donc une des clés de la félicité dans une société de consommation qui présente les jouissances, chèrement payées parfois, comme un impératif. Néanmoins, à côté des slogans publicitaires vantant les mérites d’objets plus ou moins utiles, foisonnent les images de quête du bien-être que l’homme ne saurait atteindre dans l’inquiétude du travail acharné et du désir sans cesse renouvelé. Le bonheur supposerait donc

 Tout au long de sa vie l’homme éprouve des désirs c'est-à-dire un manque, un défaut à supprimer. Lorsqu’il satisfait ses désirs, l’homme a pour objectif d’atteindre le bonheur. En effet, la satisfaction d’un désir produit un sentiment de contentement chez lui, il est heureux. Selon une tendance naturelle, tout ce qu’accompli l’homme à pour objectif un bien, tout ce qui est mal, comme la frustration, étant instinctivement évité. De ce point de vue, l’homme ne doit désirer que ce qui est accessible

cesse renouvelé ? Il suffirait que l'homme décide de ne plus vouloir se faire du mal pour que le désir disparaisse. Il s’avère que la volonté et le désir sont aussi différents. La volonté s'inscrit dans la démarche de réaliser le désir en s'en donnant tous les moyens possibles. La volonté ne mesure pas l'intensité du désir, elle agit. Il semble qu'une vie sans désir ne serait pas une vie non plus, l'homme serait alors condamné à ne vivre que de ses besoins et de leur réalisation. La vie serait dans ce