Le Bonheur La Liberté La Sagesse Selon Epictete

Corrigé du DS de novembre : TL1 Epictète, Manuel, § 1,2,3 Le Manuel : non écrit par Epictète mais résultat des notes prises par Arrien. Pensée stoïcienneAtteindre le bonheur par une ascèse fondée sur la connaissance. Etre philosophe, c’est méditer pour nous transformer et nous aider à réaliser le bien. Quant au destin, il ne pose pas le problème de la liberté (pour les anciens, la liberté est d’abord un statut socio-politique). Pour les stoïciens, seul le sage est libre car il n’est pas

manque. L'objet du désir m'apaise et concourt à mon bonheur. Toutefois, une telle satisfaction est-elle toujours possible ? N'existe-t-il pas, au moins, des rêves irréalisables ? Ou des désirs mauvais, inquiétants, qu'il vaudrait mieux ne pas réaliser? Dès lors, doit-on vraiment souhaiter satisfaire tous ses désirs ? Par exemple, Epicure montre que certains désirs non naturels et non nécessaires sont dangereux et empêchent d'atteindre la sagesse ? Ne faut-il donc pas opérer une classification des

- Une aspiration universelle : L'ensemble des hommes aspirent au bonheur , qui semble etre le bien supreme ; le bonheur semble dependre de la fatalité ou du hasard , ce qu'on appelle aussi la "fortune".De nombreux philosophes ont cherché a definir ce qui constitue ce bien supreme afin de decouvrir les moyens d'y acceder. L'accord est pratiquement unanime: le bonheur c'est un etat durable de complete satisfaction,d' harmonie avec soi-même et avec le monde .Les divergences surgissent lorsqu'il

LE BONHEUR Introduction [Opinion première] L’étymologie nous présente le bonheur comme une chance ou un hasard : « bon », « heur » signifie littéralement le « moment favorable » par lequel l’homme parvient sans qu’il s’y attende, à un état de plénitude c'est-à-dire à un état de satisfaction totale. Cette étymologie rejoint l’opinion selon laquelle le bonheur serait l’accomplissement de tous nos désirs : il faudrait tout avoir pour être heureux. [Objection] Pourtant, cette première approche

touchant à la notion de liberté : croire en l'indépendance, n'est-ce pas faire preuve d'égarement ? Si oui, faut-il renoncer à la liberté ? Selon Épictète, l'homme vraiment libre ne recule pas devant la réalité. Il ne veut pas modifier ce qui ne dépend pas de lui. Aussi, il veut les contraintes sur lesquelles il n'a pas de prise. Pour cette raison, « la liberté consiste à vouloir que les choses arrivent [...] comme elles arrivent ». mots clés : philosophie[->0], liberté[->1], autonomie[->2], indépendance[->3]

nous amène à la notion d’illusion. Parfois imaginer est beaucoup plus intéressant que le désir en soi. Ceci est également en relation avec autrui car c’est une tentative de dépassement de notre individualité. Ce désir pose aussi la question de notre liberté , nous pouvons être dépendant de nos désirs. I – Le désir est manque : la nostalgie Désirer c’est vouloir ce dont on se sait dépourvu. On ne désir jamais ce que l’on ignore qui nous manque. On voit déjà ici la notion de conscience. La première

LE STOICISME       Le stoïcisme est un eudémonisme. Il fait du bonheur la fin naturelle de l’existence humaine et de la sagesse la méthode du bonheur.        Mais Epictète ne définit pas comme Epicure le bonheur par le plaisir. Il le définit par la vertu. Le bonheur c’est la vertu et non ce qui est visé par la vertu. On peut être heureux dans le taureau de Phalaris pourvu qu’on soit vertueux. Ce qui conduit les stoïciens à séparer vertu et plaisir. La vertu, dit Sénèque, existe souvent sans

philosophe latin qui vécut au  Ier siècle av. J.-C., entre les années 98 à 55 .Il est l’auteur d’un seul livre , inachevé, qui s’intitule le ‘’De rerum natura’’ qui veut dire en français : de la nature des choses. C’est un long poème qui décrit le monde selon les principes d'Épicure, sa plus grande influence. C’est grâce à ce philosophe que nous connaissons l'une des plus importantes écoles philosophiques de l'Antiquité, l'Épicurisme. L’Épicurisme est fondé à Athènes par Épicure en 306 av. J-C. Cette

transformations, puis exercé diverses influences, allant de la période classique en Europe jusqu’à nos jours. Cette philosophie exhorte à la pratique d’exercices de méditation conduisant à vivre en accord avec la nature et la raison pour atteindre la sagesse et le bonheur. On distingue trois périodes du stoïcisme : - L’ancien stoïcisme qui couvre tout le IIIème siècle avant J-C, représenté par Zénon (335-264 av J-C), puis par ses disciples Cléanthe d’Assos (321-223 av. J-C) et Chrisippe de Soloi (280-200

Le bonheur est considéré comme une fin universelle de la vie humaine car le bonheur est une chose que tout le monde veut conquérir à chaque instant. On peut penser que le bonheur c’est l’assouvissement de ses besoins et de ses désirs or nos désirs sont insatiables autrement dit ils se renouvellent sans cesse. Peut-on penser alors que nous serons heureux un jour ? Deux grandes écoles essayent de déterminer et de comprendre ce qu’est le bonheur et comment l’atteindre. Ces écoles sont l’épicurisme