Le Bruit et la Fureur

rencontre Le premier Vers pose le décor. Ambiance du Paris moderne urbain et plein de fureur : « hurlait » renforcé par « assourdissante ». Fureur appuyée par le jeu des sonoritées et le rythme /r/ et /s/. 2 hiatus (deux voyelles se succèdent) « rue assourdissante » et « moi hurlait ». Ce bruit et cette agitation c’est un paris moderne plein d’antipathie, le bruit n’est pas propice à la rêverie et ce bruit isole « autour de moi » ( Un contexte agressif. Tout à l’imparfait donc dure dans

strophe : «ce monde rayonnant me ravit ». Baudelaire nous fait une métaphore du bijou, une image à la fois chaste, très sensuelle et attirante. Le bijou désigne dans ce poème le corps féminin et provoque en ce sens un désir que l’auteur «aime à la fureur ». De plus, Charles Baudelaire frise la sensualité, l’érotisme lorsqu’il évoque les parties sensuelles du corps féminin comme «sa cuisse », «ses reins », «son ventre » et «ses seins ». Les bijoux deviennent alors le lieu de l’intimité entre l’auteur

(Inspiration de Gaudé/L’imaginaire/clichés+poésie/exotisme métissé) 1) Un lieu mêlant sources antiques et africaines (orientales) 2) Le Thème du foisonnement 3) Le lyrisme de Gaudé Une esthétique de simplicité → phrases courtes, l3 « pas un bruit n’accompagnait sa marche » voire minimaliste « c’était ainsi » l5-6, le rythme lent de certaines phrases scande cette évocation : « il s’acquittait de sa tâche, en silence, avant que le jour ne se lève » l6. Les figures de styles renforcent la simplicité

Scène 6 Phèdre, Œnone PHÈDRE Chère Œnone, sais-tu ce que je viens d’apprendre ? ŒNONE Non ; mais je viens tremblante, à ne vous point mentir. J’ai pâli du dessein qui vous a fait sortir ; J’ai craint une fureur a vous-même fatale. PHÈDRE Œnone, qui l’eût cru ? j’avais une rivale ! ŒNONE Comment ! PHÈDRE Hippolyte aime ; et je n’en puis douter. Ce farouche ennemi qu’on ne pouvait dompter, Qu’offensait le respect, qu’importunait

Acte quatrième Scène VI

Phèdre, Oenone

 Phèdre
 : Chère Oenone, sais−tu ce que je viens d'apprendre ?

 Oenone
 : Non ; mais je viens tremblante, à ne vous point mentir.
J'ai pâli du dessein qui vous a fait sortir ;
J'ai craint une fureur à vous−même fatale.

 Phèdre
 : Oenone, qui l'eût cru ? j'avais une rivale !

 Oenone
 : Comment ?

 Phèdre
Hippolyte aime, et je n'en puis douter.
Ce farouche ennemi qu'on ne pouvait dompter,
Qu'offensait le respect, qu'importunait la plainte,
Ce tigre

c’était le bruit sourd et étouffé qui s’élève du fond d’une âme surchargée d’effroi. Je connaissais bien ce bruit. Bien des nuits, à minuit juste, pendant que le monde entier dormait, il avait jailli de mon propre sein, creusant avec son terrible écho les terreurs qui me travaillaient. Je dis que je le connaissais bien. Je savais ce qu’éprouvait le vieux homme, et j’avais pitié de lui, quoique j’eusse le rire dans le cœur. Je savais qu’il était resté éveillé, depuis le premier petit bruit, quand il

D'autre part, Titi choisit la ville comme lieu pour faire « ça » parce qu’il y a plus de monde. Maintenant il y a un autre élément qui joue un rôle très important : le bruit. L’auteur utilise les bruits de la ville, des immeubles, le bruit des gens, le bruit du camion pour représenter la fatalité en marche. Non seulement les bruits de la ville mais aussi, et principalement, les palpitations du cœur de Martine. Le « boom, boom » permanent est plus fort quand le moment du vol s’approchait.           

l’utilisation de l’adverbe « partout » (v.9) montre l’omniprésence de cette atmosphère comme si elle entourait l’auteur et l’hyperbole « brume sales » (v.1) accentue cette pesanteur. La météo de ce paysage est déchaîné, en fureur, qui est montré par un champs lexical du bruit « concert hurlant » (v.4), « clapotis » (v.3), « l’affolement des vents » (v.10), « sanglots » (v.7) qui décrit la grande tempête qui s’abat autour de l’auteur ; cet effet est accentué par la personnification animale des vagues

c’était le bruit sourd et étouffé qui s’élève du fond d’une âme surchargée d’effroi. Je connaissais bien ce bruit. Bien des nuits, à minuit juste, pendant que le monde entier dormait, il avait jailli de mon propre sein, creusant avec son terrible écho les terreurs qui me travaillaient. Je dis que je le connaissais bien. Je savais ce qu’éprouvait le vieux homme, et j’avais pitié de lui, quoique j’eusse le rire dans le cœur. Je savais qu’il était resté éveillé, depuis le premier petit bruit, quand il

de convaincre Achille de donner son cadavre à sa famille afin d’avoir une cérémonie funéraire mais ce dernier désire voir le corps de son rival « déchiré » (l. 8) et « dévoré » (l. 12) par les « chiens et les rapaces » (l. 8) et voudrais que sa « fureur » et son « cœur » le poussent à « couper » ses « chairs en morceaux et à les manger crues ». Cet enchainement de paroles barbares donne une impression farouche et brutale à la scène où la pitié n’est toujours pas au rendez-vous. Enfin, une