Le Bûcher des vanités

pas en la valeur thérapeutique du basilic. Au contraire c’est par sa réflexion objective qu’il guérit Ogul. Le merveilleux est dénoncé par l’esprit rationnel de Zadig, véritable représentant des Lumières. Il dénonce la pratique du bûcher des veuves et montre la vanité de la polémique sur le mode d’accès au temple de Mithra. Le héros Voltairien réagit donc en philosophe qui remet en question les préjugés et le fanatisme à la lumière de la raison, témoignent une exigence de clarté et de raison.

* Les lieux et les « non-lieux » de la frontière Paradoxalement, la frontière est aussi zone de passage. Ainsi il existe des lieux de passage frontalier. L’aéroport est un bon exemple d’un lieu de zone frontière. Dans Le Bûcher des vanités de T.Wolfe, Sherman, américain, va chercher sa maîtresse à l’aéroport. Ils croisent des « voyageurs internationaux (...) débarquant de Rome, Milan, Paris, Bruxelles, Munich et Londres ». L’aéroport est synonyme d’ouverture des frontières, de

und war ein glänzenden schüler. Von 1858 bis 1864 ging er auf Landesschule Pforta. Er studierte die Theologie und die Philologie. So lehrnte er die Bibel und die Klassichen spräche. Während seine Ferien in 1859 hatte er sein erste Philosophisches Buch geschrieben. 1863 machte er sein Millitardienst. Er studierte von 1864 bis 1865 klassiche Philologie in Bonn und Leipzig. Er mag nicht gern diese Jahren weil er immer allein war. Er war ein sehr schüchter Junge. 1868 begann er seine Karriere

Ouverture : Et si la censure était plus une question de point de vue de loi ? (Lemonde.fr) Du protectionnisme corporatiste des artistes de la Renaissance aux normes académiques érigées en loi, du bûcher des vanités du dominicain Savonarole à l’iconoclasme protestant, du puritanisme antisexuel à la persécution des oppositions politiques, de «l’art dégénéré» honni des Nazis aux répressions staliniennes, l’auteur dresse un état des lieux aussi intéressant qu’inquiétant, à travers des exemples

tirer des pires situations. C’est ainsi qu’il est tour à tour trompé par des femmes inconstantes (chapitres I et II), condamné à être supplicié pour se voir promu premier ministre (ch. III à VII), puis vendu comme esclave en Égypte (ch. IX), menacé du bûcher (ch. XI), fait prisonnier par le brigand Arbogad (ch. XIV) pour finalement regagner sa patrie babylonienne en compagnie de la reine Astarté qu’il a lui-même libérée de l’esclavage (ch. XVI). Après des combats qui doivent désigner l’homme qui méritera

finalement très apprécié du roi, jugeant les gens avec indulgence, et non d'après leurs revenus, comme le faisaient les autres ministres. Zadig travaille avec équité en tant que ministre du roi. Il est ensuite vendu comme esclave en Egypte, menacé du bûcher, puis fait prisonnier par le brigand Arbogad. Il regagne enfin sa patrie babylonienne en compagnie de la reine Astarté qu'il a délivré de l’esclavage. Il livre un combat pour mériter d'épouser la reine. Déclaré vainqueur, il est spolié par un adversaire

entremêlé d’éléments descriptifs et dialogués. « Un paysan approcha avec une lampe à pétrole [...]. » Se succèdent ainsi l’examen d’un violon par le chef du village, tour à tour regardé (deuxième paragraphe), puis promené de mains en mains, promis au bûcher avant de redevenir un instrument de musique entre les mains de son propriétaire . Il s’ensuit une interprétation somme toute très personnelle d’une sonate de Mozart présentée comme une oeuvre écrite en hommage au président Mao. Le lecteur ne

le paradis est devenu quasiment inaccessible sans passer par le purgatoire, tout ceci renforce l’angoisse grandissante de cette période, accentuée par la prédication panique (on peut citer pour exemple Jérôme Savonarole (1452-1498) et ses bûchers de vanité). La vision d’un salut inaccessible est donc un des fondements de la religion flamboyante puisque qu’elle crée une certaine pratique visant à la « désangoisser ». Cet état de tension est tel qu’il créera un schisme dans la chrétienté et dont

« J’aide Dieu »[footnoteRef:10]. C’est, en effet, très prétentieux. En réponse au don de Jésus, qui l’a élu exclusivement, Torquemada va lui offrir un autre don c’est-à-dire un « contre-don »[footnoteRef:11] qui est la brebis égaré qu’il a délivré par le bûcher pour la « rendre au ciel »[footnoteRef:12] en attribuant ainsi la « gloire à Dieu »[footnoteRef:13]. [5: Ibid., p. 314] [6: Ibid., p. 313] [7: Nous allons traiter ce terme de façon détaillée infra à la page …] [8: Torquemada, op.cit, p. 315]

épisode démontre l’utilité de la raison pour les lumières qui doit aider l’homme à être meilleur que cela soit lorsqu’il est juge, coupable ou simplement un être humain. Cela se confirme avec le deuxième épisode qui nous intéresse : le chapitre le bûcher. Dans celui-ci, Zadig se confronte à la suprématie des lois ancestrales qui, par leur ancienneté, sont devenues sacrées comme l’affirme Sétoc : « Il y a plus de mille ans que les femmes sont en possession de se brûler. Qui de nous osera changer une