Le Chêne Et Le Roseau La Fontaine Anouilh

I. ETUDE DES PERSONNAGES 1. La cigale La cigale est le personnage principal et éponyme : son rôle est donc prépondérant, de plus, la fable étant une parodie de La Cigale et la Fourmi de LF, on peut s’attendre à retrouver les mêmes traits : Anouilh, en effet, pendant la première partie (v1 à 31) la présente « l’œil noyée sous le fard / tout enfantine et minaudière » (v.11) : bref, naïve. Mais on s’attend cependant à une altération de la fable originelle puisque le prolepse ( figure de rhétorique

interprétation d. la conclusion EX4 : rédigez sur feuille la réponse à la question du corpus suivante (ne seront comptées que les réussites) : A partir du corpus suivant : LA FONTAINE , « La grenouille... », « Le lièvre et la tortue », « Le chêne et le roseau », et ANOUILH, « Le chêne et le roseau » (donc 4 textes), vous vous demanderez comment les fabulistes s’y prennent pour rendre leur récit vivant. (servez-vous des observations que vous avez faites sur les deux copies –exemples)

récit fictif qui met en scène des Hommes ou des animaux, visant à donner un enseignement moral sous une forme plaisante. « Le mérite de la fable est double : elle suscite le rire et donne une leçon de prudence », a écrit Phèdre. En revanche, Jean Anouilh donne une image de la fable plus puérile, l’énonçant d’ « entreprise futile » dans Avertissement hypocrite de son recueil Fables datant de 1962. Estimons-nous, nous aussi, qu’écrire des fables soit une « entreprise futile » ? Le côté sans importance

DISSERTATION SUR L'APOLOGUE sujet : n°53 annabac de première "La parole qui nourit" Documents : •A_Jean Anouilh "Le chêne et le roseau", Fables 1973 •B_Michel Tournier "Taor, Prince de Mangalore" dans Gaspard,Melchior et Baltazar, 1979 •C_Bernard-Marie Koltès, Combat de nègre et de chiens, scène 4, 1979 •Anexe_Bruno Bettelheim, Psychanalyse des cones de fées, 1976 sujet : Dans "Taor, Prince de Mangalore", de Tournier, Rizza dit : "La bouche servait de temple vivant [...] à la parolequi

entre lui et ces personnages. Ce rapprochement permet au lecteur de mieux s’identifier, de reconnaitre et voir ses propres défauts transcrits et portés dans l’apologue par les animaux (la cruauté et la mauvaise foi du Loup de La Fontaine, l’immoralité du Roseau de Anouilh,..). Ces traits sont parfois exagérés pour la cohérence du texte mais cela permet justement de mieux atteindre le lecteur.    Ce qui pousse en second lieu le lecteur à ressentir ce gène est le caractère intemporel de ces fables

de récits allégoriques. Un apologue est un court récit allégorique en vers ou en prose racontant une histoire qui comporte un enseignement. Il peut revêtir différentes formes que nous étudierons plus tard. Voici une citation de Jean de La Fontaine résumant parfaitement la définition de l'apologue. Elle est tirée du Premier Recueil rédigé en 1668 : « L'apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l'une le Corps, l'autre l' Ame. Le Corps est la fable ; l' Ame, la moralité. »

vue de l'entretien (corpus : La Fontaine « les Loups et les brebis », Corneille « Le Cid, I,6, Voltaire extrait de Memnon, Montaigne « De l’amitié » + lectures cursives dont Le Vicomte Pourfendu d’ltalo Calvino) LE MOUVEMENT/AUTEURS/CONTEXTE 1) En quoi La Fontaine est-il un auteur classique ? 2) Qu’est-ce que le classicisme ? 3) Dans quel contexte politique et social vivent La Fontaine et Corneille ? 4) Quels sont les protecteurs de La Fontaine ? Pourquoi a-t-il besoin de protecteurs 

efficace d’argumenter ? Tout d’abord la fable est écrite pour plaire au public, mais aussi pour l’instruire. Dans « La mort et le bûcheron », La Fontaine cherche à instruire les hommes sur le fait que les hommes devraient ne pas vouloir mourir, parce que la mort est plus terrifiante que de passer sa vie à souffrir. D’où la morale de La Fontaine : «Plutôt souffrir que mourir, c’est la devise des hommes.» Le bûcheron trouve que sa vie est trop difficile et il décide qu’il préfère mourir que de

fondateurs de l’Ecole de Barbizon. Il est célèbre pour ses scènes de paysannerie, notamment « L’Angélus » ou « Les Glaneuses ». Aîné d’une famille nombreuse de riches paysans, il fut initié à la culture par un oncle qui lui fit lire Montaigne, La Fontaine, Hugo. Il travailla d’abord à la ferme. Lorsqu’il fut âgé de 20 ans, son père l’envoya apprendre le métier de peintre à Cherbourg. Il obtint des aides pour poursuivre son apprentissage à Paris. Il entre aux Beaux-Arts en 1837. Après quelques déboires

l’arbre et du roseau ». Texte B - Jean de La Fontaine : « Le chêne et le roseau », Fables, I, 22 (1668-1694). Texte C - Raymond Queneau : « Le peuplier et le roseau », Battre la campagne (1968). Texte D - Jean Anouilh : « Le chêne et le roseau », Fables (1967). Texte A : Ésope, « De l’arbre et du roseau » Un Olivier et un Roseau disputaient ensemble sur leur force et sur leur fermeté. L’Olivier reprochait au Roseau sa fragilité, qui l’obligeait de plier au moindre vent. Le Roseau ne trouvant