Le Cid Acte Iii Scene 3

L'illusion comique de Pierre Corneille Pierre CorneilleMise en scène : Frédéric Fisbach     En amont du spectacle Enjeux littéraires En montant l'Illusion comique de Corneille, le metteur en scène Frédéric Fisbach manifeste non seulement le désir de faire un geste implicitement politique- proposer en contrepoint au statut problématique des intermittents du spectacle un éloge du théâtre- mais aussi d'une façon plus générale, celui d' exhumer la réjouissante modernité de ce jeune " monstre

il est destiné. L’un des états du texte est destiné au lecteur et à toute personne désireuse de « monter » la pièce : il comporte des éléments qui permettent d’interpréter « l’histoire », de s’imaginer tout ce qui entoure le texte qui sera dit sur scène. L’autre état du texte est destiné au spectateur : certaines parties du texte écrit disparaissent à la représentation (le titre, la marque des divisions en actes et scènes et leur numéro, le nom des personnages qui précède les répliques, les didascalies…)

Chapelain : dans la querelle du Cid, Chapelain doit trancher la querelle entre Corneille et Scudéry (Pro-Aristote). Il condamne Corneille mais l’opinion préfère Corneille. Les gens de théâtre ne connaissent pas l’aristotélisme et s’en méfient, Chapelain est donc chargé de le leur expliquer. Il érige la règle au travers de notes et correspondances. Mais c’est La Mesnardière qui rédige une Poétique inachevée suivie par d’Aubignac, Pratique du théâtre (1657). 1 3. L’aristotélisme à la française

n’ont pas été écrites suivant des règles précises et les règles établies sont beaucoup plus strictes. a les trois unités : action – il faut une seule grande intrigue, or dans le Cid il y en a deux avec l’intrigue de l’infante. Dans le baroque (même époque) ces règles ne sont pas respectées. Le Cid est une tragédie ratée, mais une pièce baroque exceptionnelle. Temps – on considère que l’illusion opère mieux si le temps de l’intrigue correspond au temps de la représentation. Préface de

extraits, de part et d'autre de la même scène (acte I, sc. 4) : Jugez de ma douleur, moi dont l'ardeur extrême, Je vous l'ai dit cent fois, n'aime en lui que lui-même. Un peu plus loin, au sujet d'Antiochus : Cent fois je me suis fait une douceur extrême D'entretenir Titus dans un autre lui-même. Antiochus, loin de s'en trouver valorisé, se retrouve ainsi dans l'ombre de l'empereur, ombre lui-même... Et le récit d'Antiochus, au premier acte, est fait pour confirmer l'admiration de

L’influence étrangère................................................................................................ 2.3 Idolatrer Descartes ? ................................................................................................ Chapitre III : Les précurseurs de la tragédie classique............................................. 3.1 Corneille, le fondateur de la tragédie classique......................................................... 3.1.1 Le lien entre l’ histoire et la politique.

de Lavinium et Rome de la famille royale d’Albe. 2. Toutefois, l’issue de la guerre rendit cette lutte moins déplorable : car il n’y eut pas de bataille ; seules les maisons d’une de ces villes furent démolies et les deux peuples réunis en un seul. 3. Les Albains prirent l’offensive et, avec une nombreuse armée, envahirent le territoire de Rome. Ils établissent leur camp à cinq milles tout au plus de la ville et creusent tout autour un fossé, qu’on appela pendant plusieurs siècles fossé Cluilius

certaine forme de révolte, c’est le cas typique du valet de la commedia de’ll arte qui tente de revendiquer ses droits et de s’échapper de sa condition. Ex 1 : Le conflit entre maitre et valet dans le Mariage de Figaro de Beaumarchais. A l’acte 5 scène 3 Figaro qui se sent prisonnier de sa condition, affronte le comte. En effet, celui-ci veut rétablir le droit de cuissage et obtenir les faveurs de sa futur épouse : « Parce que vous êtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand génie ! ... Noblesse

Pour mettre à la portée du public illiteratus les « évènements » marquants de la liturgie (les messes étant en latin). Première ébauche du théâtre (apparition de la langue vulgaire, du « roman », de la langue romane). Tentative de mise en scène, le zèle des desservants des offices inquiètent les autorités ecclésiastiques : ces saynètes de plus en plus élaborées sont alors refoulées hors de l’Eglise, au porche puis dans la rue. « Théâtre en rond » : structure souple partagée en plusieurs

LES FEMMES SAVANTES- MOLIERE acte III, scène 2 La Préciosité né au premier XVIIème siècle (à l’époque du Cid), pendant l’âge baroque et avant le Classicisme. A cette époque, e climat politique est instable (avec les Frondes, les guerres protestantes contre catholiques qui installent une confusion militaire…). L’esthétique précieuse s’inscrit dans cette instabilité ; et les hommes raffinés étant à la guerre, les femmes prennent le ressort intellectuel. C’est un mouvement intellectuel et sociétal