Le Cid Acte Iv

SCENE IV MOLIÈRE, BRÉCOURT, LA GRANGE, ETC. BRÉCOURT.- "Quoi ?" MOLIÈRE.- Bon voilà l’autre qui prend le ton de marquis. Vous ai-je pas dit que vous faites un rôle, où l’on doit parler naturellement ? BRÉCOURT.- Il est vrai. MOLIÈRE.- Allons donc, "Chevalier. BRÉCOURT.- "Quoi ? MOLIÈRE.- "Juge-nous un peu sur une gageure que nous avons faite. BRÉCOURT.- "Et quelle ? MOLIÈRE.- "Nous disputons qui est le marquis de La Critique de Molière, il gage que c’est moi, et moi je gage que c’est lui. BRÉCOURT

CYRANO DE BERGERAC Edmond Rostand (1897) « Comédie dramatique en cinq actes et en vers » I. Résumé de la pièce II. Analyse des principaux personnages III. Thèmes pertinents pour aborder la pièce 1) Résumé de la pièce Acte I ‘’Une représentation à l'Hôtel de Bourgogne’’ En 1640, à l'Hôtel de Bourgogne, la représentation de Clorise va commencer. Un public nombreux va assister à La Clorise, une pastorale de Balthasar Baro. Dans la foule se mêlent bourgeois, voleurs, soldats,

permet de ne représenter que les moments marquants. Un acte marque une unité. Salomon Marcus dégage “l’indice de mobilité” d’un perso, nb d’entrées et sorties du perso / nb total de scène. Le temps des entractes Un intervalle de temps (de l’action dramaturgique imaginaire) variable sépare les actes. Euripide et Sénèque meublaient ces entractes avec des chants et des danses ce que condamne Aristote. Dans Athalie, Racine ponctue chaque acte avec un chant du Chœur, les chanteuses sont aussi des personnages

des exercices Lexique de la séquence Séquence 4 – FR20 1 © Cned – Académie en ligne Chapitre 4 © Cned – Académie en ligne Groupement de textes n° 2. Autour de la tragédie classique A. Cruels dilemmes Texte 1 : Corneille, Le Cid, III, 4 Texte 2 : Corneille, Polyeucte, 1643, IV, 3 B. Un dénouement inhabituel Texte 3 : Jean Racine, Bérénice, V, 7. C. Bilan : tragédie et comédie D. Le devenir de la tragédie aux XIXe et XXe siècles Fiche lecture cursive Corrigés des exercices 2 Séquence 4 – FR20 O Objectifs

La Fondation de l'Académie Française Introduction L'Académie française est née au 17eme siècle dans un contexte bien particulier. En 1598 les guerres de religions se terminent avec la signature de l'édit de Nantes. Par la suite c'est Henri IV qui prendera le pouvoir jusqu'en 1610 date à laquelle il sera assasiné. C'est donc Louis XIII qui lui succèdera. Le début du 17eme siècle est marqué par un contexte économique plutôt bon : on constate une hausse de la prospérité. En effet l'agriculture

abandonna très vite pour se consacrer au théâtre. Mélite (1629), sa première pièce de théatre, rencontra à Paris un succès suffisant pour décider son auteur à continuer sa  carrière dramatique, qu'il ne quittera plus jusqu'en 1674. 1637: triomphe du CID. Reproché de ne pas avoir respecté les regles de vraisemblance, de bienséance et des trois unités.  Dans ses grandes tragédies des années 1640, Horace (1640), Cinna (1641), Polyeucte (1642) et Rodogune (1644), Corneille ne respecta pas beaucoup les

proie attachée. » vers 306 Les 2 citations suivantes sont célèbres pour leur métrique parfaite : « La fille de Minos et de Pasiphaé. » (Hippolyte, Acte I, scène 1, vers 36) La seconde n’est constituée que de monosyllabes. « Le jour n’est pas plus pur que le fond de mon cœur. » (Hippolyte, Acte IV, scène 2, vers 1112) Résumé de la pièce – Acte I Hippolyte, fils de Thésée et d’une Amazone (nommée Antiope), annonce à son confident, (nommé Théramène) son intention de quitter la ville de

la saisissant avec violence. Eh bien ! que vous m’aimiez ou non, cela n’importe ! Vous viendrez, et ma main plus que la vôtre est forte. Vous viendrez ! Je vous veux ! Pardieu, nous verrons bien Si je suis roi d’Espagne et des Indes pour rien !» (acte II, scène 2). Enfin, l’amour de Don Ruy Gomez est encore différent. Il aime d’un amour sincère et respectueux qu’il démontre longuement dans la scène 1 de l’acte III ou encore à la scène 3 de l’acte I lorsqu’il dit « Un trésor est chez moi; c’est

que Jean de Schélandre et Pierre Corneille ont dû se soumettre à leurs ordres et réécrire leurs oeuvres : Tyr et Sidon et Le Cid. « la querelle du Cid » est l’une des affaires connus d’époque. Le débat sur le contenu et sur la forme en même temps de cette pièce a une influence assez profond dans le milieu littéraire. En 1637, Corneille annonce le théâtre classique, le Cid, tragi-comédie au début, qui est rebaptisé tragédie en 1648 – sans modification majeure -, et qui le reste en 1660 après la modification

passion la dévore, mais il faut remarquer combien sa volonté se garde d'aller dans un sens opposé au flux qui l'entraîne. Phèdre change ainsi, de manière très rapide, de registre passionnel : amoureuse (scène 3, acte I), apeurée (scène 5, acte II), jalouse (scène 5, acte IV), repentante (scène 7, acte V), elle passe pas divers états qui la ravagent au point qu'elle abdique tout pouvoir sur elle-même. Sa raison sait être de mauvaise foi lorsque son amour pour Hippolyte est en jeu. La dernière scène de l'acte