Le Cid Récit épique

péripéties, dénouement). À ces trois règles, les classiques en ajoutent d’autres : unité de ton la bienséance la vraisemblance Le mélange du comique et du tragique est proscrit, d’ailleurs la tragi-comédie (tragédie qui se termine bien comme Le Cid) est délaissée au profit de la tragédie, genre majeur au XVIIe siècle ; c’est Molière qui amène la comédie à la même notoriété que la tragédie. Elle interdit de représenter une mort violente sur la scène. Il ne s’agit pas de la vraisemblance des

notre principe, énumération aux œuvres de langue française. Toutefois, nous n'avons pu nous dispenser d'accorder une mention spéciale à tels ouvrages les de renommée universelle, les tels que voyages de Cook ou récits d'aventures d'un Cooper, traduits dans plusieurs langues européennes et qui ont reçu, en France, cité. le droit de Nous avons tenté de mité illimité réaliser le « raccourci » d'un ensemble de productions grandiose et

préparatifs de la commémoration du cinquantième anniversaire de cet événement : (p 283) « pour le cinquantenaire des Mille » : la situation politique de la Sicile a changé radicalement entre ces deux périodes. L’histoire semble donc être au centre du récit. C’est l’année 1860 qui est privilégiée dans la narration. Une temporalité resserrée et non linéaire : sur les cinquante ans on ne nous donne que les moments clefs de la vie du prince : le roman ne relate que quelques journées. Analepses et prolepses

▪ Former six groupes de cinq élèves. ▪ Distribuer deux résumés de textes différents ainsi qu’un questionnaire à chaque groupe d’élèves. Résumés proposés : o Racine, Andromaque o Molière, Le malade imaginaire o Corneille, Le cid o Marivaux, La Double Inconstance o Beaumarchais, Le mariage de Figaro o Hugo, Ruy Blas ▪ Consigne : « Individuellement, lisez attentivement les deux résumés proposés. Ensuite, en groupe, tentez de répondre aux quelques questions

montrent son angoisse, tout comme les multiples exclamations qui parsèment le texte. Son discours est confus, haché, ce que dévoilent les nombreux tirets. Quant aux enjambements que l’on note aux vers 5-6, 32-33, 44-45, ils soulignent la rapidité d’un récit qui n’est pas posé. Le non-respect de la césure à l’hémistiche aux vers 7, 10, 18 et 22 contribue également à la dislocation de l’alexandrin. Enfin, les répétitions de « oui » (v. 5 et v. 8) ou de « on m’exile ! » (v. 13 et v. 14) soulignent, là encore

Selz Eloge de la société de consommation par Bernard Cazes La guerre et le socialisme révolutionnaire La vie de cour dons l'ancien Japon au temps du prince Gengi par M.-C. de B. w par Georges Perec Leonora Carrington La mise en pièces du « Cid » La Paix par Simone Benmussa par Gilles Sandier Publicité littéraire : 22, rue de Grenelle, Paris-7 e • Téléphone : 222-94-03. Crédits photographiques p. 3 D.R. D.R. p. 5 Photo X. p. 6 Le Seuil, éd. Gallimard éd. p. 7 Grasset éd. p.

chez lui pour ne point l’effacer. 219 Cependant, à l’entendre, il chérit la critique ; 220 Vous avez sur ses vers un pouvoir despotique… 221 Mais tout ce beau discours dont il vient vous flatter 222 N’est rien qu’un piège adroit pour vous les réciter. 223 Aussitôt, il vous quitte ; et, content de sa Muse, 224 S’en va chercher ailleurs quelque fat qu’il abuse ; 225 Car souvent il en trouve : ainsi qu’en sots auteurs, 226 Notre siècle est fertile en sots admirateurs ; 227 Et, sans ceux que

donneront également quelques idées pour les sujets d’invention Au-delà des épreuves du lycée, ces lectures vous invitent à des références qui développeront votre culture générale et citoyenne. Liste de lecture non exhaustive Théâtre : Corneille, Le Cid, L’Illusion comique Racine, Phèdre, Bérénice Molière, Dom Juan, Tartuffe, Le Misanthrope Beaumarchais, Le Mariage de Figaro Marivaux, Le jeu de l’amour et du hasard, L’île aux esclaves Musset, Lorenzaccio Rostand, Cyrano de Bergerac Anouilh,

et pour la première fois en France il y eut de véritables poètes lyriques ; l'étude de l'histoire fut renouvelée, et ce fut en lisant dans les Martyrs la poésie sauvage et forte de Velléda et du combat des Francs qu'Augustin Thierry eut l'idée des Récits mérovingiens ; le sentiment religieux fut renouvelé, en ce sens qu'il ne fut plus ridicule d'être religieux et fut élégant de l'être ; la critique enfin fut renouvelée, en ce sens qu'elle ne consista plus à relever les fautes mais à faire comprendre

il semble croire à son personnage de guerrier et de séducteur le rendent ridicule. Ridicule comme toute personne qui se grise de ses paroles pour se mettre en avant, comme tout fanfaron. La facilité et la rapidité avec laquelle il passe du registre épique au registre galant, du second Mars au serviteur d’Amour, contribuent évidemment à faire rire. Ridicule parce qu’il croit à son personnage, et qu’il croit impressionner, faire trembler puis faire rêver Clindor. Ridicule parce qu’il ridiculise l’idéal