Le ciel lui tombe sur la tête

n'était qu'une sotte dont le cur et la pensée étaient loin de lui. Son seul esprit, son méchant esprit était de tourner en ridicule les manies de son ami. Cependant elle était charmante, nous dit Théodore de Banville, « elle portait bien sa brune tête ingénue et superbe, couronnée d'une chevelure violemment crespelée et dont la démarche de reine pleine d'une grâce farouche, avait à la fois quelque chose de divin et de bestial ». Et Banville ajoute: « Baudelaire faisait parfois asseoir Jeanne devant

tant se trouve à la Cour de feintise, Ni tant y a de monstres en Afrique, D’opinions en une république, Ni de pardons à Rome aux jours de fête, Ni d’avarice aux hommes de pratique, Ni d’arguments en une Sorbonique, Que m’amie a de lunes en la tête. Sur le printemps de ma jeunesse folle... Clément Marot Sur le printemps de ma jeunesse folle, Je ressemblais l'hirondelle qui vole, Puis ça, puis là; l'âge me conduisait Sans peur ni soin où le coeur me disait. En la forêt (sans la crainte

printemps, mourir avec les roses, Sur l'aile du zéphyr nager dans un ciel pur, Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses, S'enivrer de parfums, de lumière et d'azur, Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes, S'envoler comme un souffle aux voûtes éternelles, Voilà du papillon le destin enchanté ! Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose, Et sans se satisfaire, effleurant toute chose, Retourne enfin au ciel chercher la volupté !

quelques kilomètres, deux barques pour pouvoir profiter pleinement de leur journée. Il est vrai quʼen cette fin dʼaprès-midi, une lumière exceptionnelle éclairait la verdure et apaisait lʼatmosphère. Les deux amis étaient aux anges, ils contemplaient le ciel rose-orangé et écoutaient avec attention ce silence reposant attendri par le chant des oiseaux. Malgré la chaleur étouffante pendant la journée, ils ne sʼétaient munis que de chapeaux et de vêtements blancs. Ils ne sʼétaient pas vraiment protégés contre

tigres, rabidosque leones. HORAT. AD PISON ES. Mourir sans vider mon carquois ! Sans percer, sans fouler, sans pétrir dans leur fange Ces bourreaux barbouilleurs de lois ! ANDRÉ CH ÉNIER, ÏAMBES. «Le vent chasse loin des campagnes Le gland tombé des rameaux verts ; Chêne, il le bat sur les montagnes ; Esquif, il le bat sur les mers. Jeune homme, ainsi le sort nous presse. Ne joins pas, dans ta folle ivresse, Les maux du monde à tes malheurs ; Gardons, coupables et victimes, Nos remords pour

Classicisme Il ne s'appelait pas Molière, mais Jean-Baptiste Poquelin. Il devait reprendre la charge de tapissier du Roi que détenait son père, mais il s'oriente très tôt vers le théâtre après sa rencontre avec les Béjart, famille de comédiens, dont il tombe amoureux de la fille, Madeleine. Il a une vie itinérante sur les routes de France, comme les troupes de théâtre de l'époque. Ce n'est qu'en 1660, après le triomphe des Précieuses ridicules, que Molière devient vraiment auteur de théâtre. Le Roi l’installe

nuptial, dont le dais, hélas ! est fait de poussière et de pierres ; je viendrai chaque nuit les arroser d'eau douce, ou, à son défaut, de larmes distillées par des sanglots ; oui, je veux célébrer tes funérailles en venant, chaque nuit, joncher ta tombe et pleurer (Lueur d'une torche et bruit de pas au loin. le page siffle. ) Le page m'avertit que quelqu'un approche. Quel est ce pas sacrilège qui erre par ici la nuit et trouble les rites funèbres de mon amour ?... Eh quoi ! une torche !... Nuit, voile-moi

(Elle porte la main à son coeur.) je ne puis plus respirer. - Cette voix me brise le coeur. Que lui a-t-on fait? encore une colère comme hier au soir. (Elle tombe sur un fauteuil.) J'ai besoin d'être assise. - N'est-ce pas comme un orage qui vient ? et tous les orages tombent sur mon pauvre coeur. LE QUAKER - Ah! je sais ce qui monte à la tête de votre seigneur et maître : c'est une querelle avec les ouvriers de sa fabrique. - Ils viennent de lui envoyer, de Norton à Londres, une députation pour

un être hagard se serre les tempes à deux mains et crie sous un ciel sanglant. Deux ombres s'éloignent dans le lointain, leurs hauts de formes sur la tête, abandonnant le personnage principal (qui n’est autre que le peintre lui-même) sur le ponton qui surplombe un fjord, avec à droite, un vertigineux précipice. En arrière plan, des montagnes d’un bleu sombre qui, par contraste, se détachent des rouges et jaunes saturés du ciel. Enfin, La barrière et le sol du pont forment des lignes de force

La Belle Jardinière de La belle jardinière est un tableau de Raphaël. Dans son tableau, il y a 3 personnages, ces son la Vierge avec la robe rouge, une voile noir qui l'a laissé tomber sur son épaule et elle a un livre qui est presque tombé dans son bras gauche, le petit Jesus tout nu est à côté droit de la Vierge. Il reste debout en appuyant sa main droit au genou de la Vierge et sa main gauche dans la main gauche d'elle. Et le dernier personnages est le saint Jean Baptiste qui est au genou en