Le Classicisme De Picasso

combien de « repentirs » les artistes nous donnent-ils à voir ! Pensons, par exemple, aux nombreuses salles, au musée du Prado à Madrid, destinées à présenter le patient et sans doute douloureux travail d’enfantement et de maturation effectué par Picasso pour peindre le célèbre Guernica… L’art comme création Mais s’il est bien un producteur, l’artiste se distingue néanmoins du simple artisan en ce qu’il ne produit pas des ouvrages, mais des œuvres. Or, pour qu’une production humaine puisse mériter

c’est l’insistance sur la deinôsis ou terreur sacrée qui permet de comprendre la place qui est faite aux images : l’image est une pièce essentielle du movere, elle est phos, lumière aveuglante1, elle met le crime devant les yeux. Pour le classicisme, d’un Le Brun ou d’un Poussin, il ne s’agit pas de représenter les choses comme l’œil les voit mais comme l’esprit géomètre les conçoit. Et pourtant le principe de l’affaiblissement en force et en éclat dont on débattait alors est un principe ambigu

naturalistes, soit l'impertinence glorieuse des maîtres et leur non-conformisme. L'histoire de l'art, destinée à être populaire, retient avant tout les épisodes extraordinaires qui valorisent des personnalités d'exception comme Giotto, Caravage, Cézanne, Picasso.     En dehors de ces fictions, il ne pouvait être question, dans l'Antiquité grecque et jusqu'à l'époque alexandrine, de faire un sort aux artistes : le sculpteur, le peintre sont des artisans, socialement classés assez bas, dont la philosophie

dans Les Soirées de Paris, un compte rendu plus enthousiaste  : « L'art de ce jeune peintre est un art intérieur cérébral qui n'a point de rapport avec celui des peintres qui se sont révélés ces dernières années. Il ne procède ni de Matisse ni de Picasso, il ne vient pas desimpressionnistes. Cette originalité est assez nouvelle pour qu'elle mérite d'être signalée. Les sensations très aiguës et très modernes de M. de Chirico prennent d'ordinaire une forme d'architecture. Ce sont des gares ornées d'une

lecteurs mais plutôt à ce que chaque public a de meilleur. D’autres en opposition soutiennent qu’il faut plutôt toucher le plus grand nombre. Ainsi ce sont deux conceptions qui s’affrontent : ceux qui veulent une restriction du public se réclament du Classicisme (Molière, Racine) et les autres du théâtre populaire. En conclusion il s’agit pour le théâtre de toucher le grand nombre et le meilleur. L’œuvre dramaturgique ne peut viser qu’à représenter l’homme de tous les temps et de tous les espaces à travers

poésie est en effet proche de la peinture et la capacité des deux arts à transmettre des idées est de même nature. La fresqueGuernica de Picasso, protestation violente contre la guerre, a frappé les imaginations. Or « Le Mal » de Rimbaud, qui oppose l’image du champ de bataille au clair-obscur de l’église où se morfondent les mères, n’a rien à envier au tableau de Picasso. C’est aussi par les images que la poésie touche et persuade le lecteur. Plus elles sont inattendues, plus la critique prend de force

1915, Cocteau rencontra Apollinaire, Braque, Derain, Satie et rendit visite à Picasso dans son atelier. Il découvrit les artistes de Montparnasse, Modigliani, Chirico, Juan Gris, Man Ray et Max Jacob. Autour de ce petit groupe allait naître, en 1917, le projet du «ballet réaliste» ‘’Parade’’ qui, sur une musique de Satie, un livret de Cocteau, une chorégraphie de Léonide Massine, et dans des décors peints par Picasso, fut dansé par les Ballets russes. La première, en mai 1917, fit scandale et déclencha

s’achèvera vers 1685. Le XVIIe siècle est donc, en schématisant, double : baroque et instable dans sa première moitié, qui correspond à peu près au règne de Louis XIII, il voit dans sa seconde moitié, coïncidant avec le règne de Louis XIV, naître le classicisme, cet idéal d’équilibre et de clarté qui devait concerner tous les domaines de l’art et de la pensée. I. Histoire et pouvoir politique II. Les courants de pensée III. La littérature IV. Les arts V. Les découvertes scientifiques du siècle

DE L’ARCHITECTURE_SEMESTRE 3 _ SEANCE 1 LES FONDEMENTS DE LA MODERNITE & LE SYSTEME DES BEAUX ARTS Cours n° 1 11/09/12 La modernité apparaît au 18éme siècle. La vision de l’architecture change, on veut réagir contre les excès du classicisme, jugés trop rationnel, trop sec, on veut créer un art nouveau. L’art nouveau, c’est la liberté des formes, basé sur un style organique. L’art nouveau c’est une ligne qui se courbe et quatre éléments fondamentaux, la couleur le fer et l’air. Les

est l'Histoire de l’Art de l’Antiquité (1764), dans laquelle il distingue quatre phases : le style ancien, le style élevé, le beau style et l’époque des imitateurs, qui ont toujours cours aujourd’hui (style archaïque, premier classicisme du ve siècle, puis second classicisme du IVè, enfin style hellénistique). Ce dernier ouvrage, comme les Réflexions sur l’imitation des œuvres grecques, a été rapidement traduit en français, italien et anglais et sera abondamment commenté (entre autres par Lessing