Le Coin Apollinaire

s’aidait De journaux illustrés où, rouge, il regardait Des Espagnoles rire et des Italiennes. Quand venait, l’œil brun, folle, en robes d’indiennes, — Huit ans, — la fille des ouvriers d’à côté, La petite brutale, et qu’elle avait sauté, Dans un coin, sur son dos, en secouant ses tresses, Et qu’il était sous elle, il lui mordait les fesses, Car elle ne portait jamais de pantalons ; — Et, par elle meurtri des poings et des talons, Remportait les saveurs de sa peau dans sa chambre. Il craignait

crapaud" B - Textes complémentaires : autour du poème en prose 1 - Rimbaud - "Les ponts" 2 - Rimbaud - "Aube" 3 - Ponge - "Le pain" 4 - Bertrand - "La ronde sous la cloche" V - Lecture cursive - Apollinaire - "Alcools" (sauf le bestiaire) VI - Travail personnel - Constitution d'un corpus personnel de textes poétiques choisis dans les œuvres proposées par le manuel. - Les élèves ont appris et récité un certain nombre de textes poétiques :

| | | | | |Guillaume APOLLINAIRE, | | |Alcools , « La Chanson du mal-aimé » (15 premiers quintils) | Texte 12 |

grammaire, Mes quatre enfants groupés sur mes genoux, leur mère Tout près, quelques amis causant au coin du feu ! J'appelais cette vie être content de peu ! Et dire qu'elle est morte! Hélas! que Dieu m'assiste ! Je n'étais jamais gai quand je la sentais triste ; J'étais morne au milieu du bal le plus joyeux Si j'avais, en partant, vu quelque ombre en ses yeux. Document C, Guillaume Apollinaire, Alcools, « Le Pont Mirabeau » Sous le pont Mirabeau coule la Seine             Et nos amours

François Strasbourg, Collège François Truffaut Strasbourg, 2011 (PETITE) ANTHOLOGIE POÉTIQUE – COLLÈGE ____ 1 (PETITE) Anthologie poétique – Collège – (PETITE) ANTHOLOGIE POÉTIQUE – COLLÈGE ____ 2 – LISTE DES AUTEURS – APOLLINAIRE, Guillaume, ………………………….. page 6, 11 ARAGON, Louis, ……………………………………… page 19 BAUDELAIRE, Charles, ……………………………… page 13, 15, 16, 21, 23 BELLAY (du), Joachim, ………………………………. page 21 CARÊME, Maurice, …………………………………… page 5, 8, 13 CHARPENTREAU, Jacques

On ne sait rien de la véritable histoire des hommes. »). Aussi la recherche de la vérité exige-t-elle un retour constant dans la nuit, une exploration inlassable : pages 126-127, 221, 227, 290 (la nuit de sa chambre : « Comme une petite nuit dans un coin de la grande, exprès pour moi tout seul, ma nuit à moi, ce cercueil. » ), page 307 (« D'avoir suivi dans la nuit Robinson [...] j'avais quand même appris des choses »), page 312 (Il faut « aller vraiment au fond des choses [...] ouvrir les yeux dans

poétique = explorer des voies nouvelles à renouveler notre regard sur le monde • « Une Charogne », Baudelaire • Le Parti pris des choses, Ponge : renouveler notre regard sur les choses du quotidien au travers d'un jeu avec le langage. • « Zone », Apollinaire A la fin tu es las de ce monde ancien Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin Tu en as assez de vivre dans l’antiquité grecque et romaine Ici même les automobiles ont l’air d’être anciennes La religion seule est restée toute neuve

découvre par ses effets, variés et liés aux raisons qui motivent l'adoucissement d'une idée insupportable et qui peuvent être la superstition face à la mort, à des raisons d'ordre politique, à la simple convenance et bienséance : on dit « Le petit coin » pour désigner les toilettes, ou encore face au langage sublime ou précieux, bourgeois également qui utilise des « euphémismes périphrastiques » pour faire allusion aux réalités prosaïques ; à ce titre la poésie y a recours pour dépasser les mots

femme. En 1873, à Bruxelles, Verlaine tire deux coups de revolver sur Rimbaud qui est légèrement blessé. Condamné à deux ans de prison, Verlaine en effectue dix-huit mois à Bruxelles, puis à Mons. En prison, il retrouve Rimbaud et Verlaine, in « Un coin de table » par Henri FantinLatour, 1872. © akg-images/Electa. Séquence 6 – FR20 45 © Cned – Académie en ligne la foi. À la sortie, il enseigne le français en Angleterre, puis en France. Puis il se lance dans l’exploitation agricole avec un ami

charmant ; Mille petits amours, à leur miroir de flamme, Comme la lune au fond du lac qui la reflète, Se viennent regarder et s’y trouvent plus beaux, Votre prunelle, où brille une humide paillette, Et les désirs y vont rallumer leurs flambeaux. Au coin de vos doux yeux roule languissamment ; Ils sont si transparents, qu’ils laissent voir votre âme, Ils semblent avoir pris ses feux au diamant ; Comme une fleur céleste au calice idéal Ils sont de plus belle eau qu’une perle parfaite, Que l’on