Le Comique Corrige Les Moeurs

spectacle des passions humaines en lutte contre elles ou contre son destin. Elle emprunte également ses sujets à la mythologie antique. La tragédie est aussi destinée au gens bien nés et/ou savants. Elle s’interdit le recours à des scènes familières ou comiques. La tragédie classique répond à : La règle des trois unités et la règle de bienséances (unités de temps, d’action et de lieu) Elle est composée de cinq actes Il y a une progression dramatique (exposition, nœuds, dénouement) Les plus grands dramaturges

observations : Un spectacle comique est « un spectacle qui ne nous fera pas penser, qui ne nous posera aucun problème. ». Cette définition d’Irénée nous permet de réfléchir sur le rôle des spectacles comiques dans la société. Nous allons tout d’abord démontrer qu’un spectacle comique sert uniquement à divertir, pour ensuite argumenter qu’au contraire il peut amener les spectateurs à s’interroger. Les spectacles comiques sont des œuvres basiques, peu subtiles, pour qu’elles

incite à se corriger. Pour susciter le rire, elle met en œuvre des procédés comiques variés. LES DIFFERENTS PROCEDES COMIQUES Même combinés au sein d'une même œuvre, on peut distinguer différents types de comiques. LE COMIQUE DE MOTS  Il exploite les ressources du langage : répétitions, jeux de mots, calembours, déformations, recours au jargon, aux dialectes. LE COMIQUE DE GESTES  C'est l'ensemble des jeux de scènes qui provoquent le rire : coups, gifles, bastonnades, chutes... LE COMIQUE DE SITUATION 

comédie : le classicisme Sommaire Objectifs & parcours d’étude Présentation 1. Aspects de la comédie au XVIIe siècle Fiche méthode : Analyser le texte théâtral Corrigés des exercices 2. Visages de la comédie : de Molière à nos jours Corrigés des exercices 3. La tragédie au XVIIe siècle Corrigés des exercices 4. Autour de la tragédie classique Corrigés des exercices Lexique de la séquence Séquence 4 – FR20 1 © Cned – Académie en ligne Chapitre 4 © Cned – Académie en ligne Groupement de textes n° 2. Autour

faire rire (→ comique) par la légèreté de l’intrigue ou la peinture des personnages qui y est faite. Quelques pièces comiques de Molière (1622-1673) : * Les Précieuses ridicules (1664) * Le Misanthrope (1666) * L’Avare (1668) * Le Bourgeois Gentilhomme (1670) * Les Femmes savantes (1672) * Le Malade imaginaire (1673) La comédie a pour but de « corriger les mœurs par le rire » (castigat ridendo mores, dit l’adage latin). Pour Molière, il s’agit de « corriger les hommes en

qu’il peut changer de forme mais il y a quand même des constantes: il s'agit d'un texte composé de dialogues en vers ou en prose, et dont l’objet est la représentation en action des caractères et des mœurs des hommes, et d’incidents ridicules, plaisants ou intéressants. Mais la définition du mot comique est bien claire « qui appartient à la comédie et qui provoque le rire». En effet, la comédie est destinée à déclancher le rire et à distraire. Cependant nous pouvons nous demander si la comédie n’a

inciter les spectateurs à corriger leurs défauts. Des personnages ordinaires -La comédie traite des réalités de la vie quotidienne : mariage, argent, éducation. Elle s'intéresse à des héros de condition moyenne ( la bourgeoisie surtout), et met en scène les milieux sociaux les plus divers ( petite noblesse, domestiques, paysans). -Les personnages correspondent à des types traditionnels : le père autoritaire, les jeunes gens amoureux, le valet rusé... Le comique -La comédie, qui vise

principal de la pièce, vient de s’apercevoir que sa cassette a été volée. Il entre sur scène et se lance dans un monologue désespéré : Nous verrons comment ce dernier dresse le portait d’Harpagon à travers : A) La folie d’Harpagon B) Le registre comique A) La folie d’Harpagon La folie d’Harpagon est ici très bien représentée : On la retrouve à travers son agitation : Certains indices révèlent ses déplacements : “où courir? où ne pas courir?”, “n’est-il point là, n’est-il point ici ?”. Des phrases

lorsque de très courtes répliques se font suite et s'enchaînent rapidement, on les appelle des stichomythies : ce procédé caractérise un échange vif entre deux personnages et peut traduire l'intensité tragique ou, au contraire, produire un effet comique. Lorsqu'un personnage prononce des paroles que les autres ne sont pas censés entendre, il fait un aparté. Ce type de réplique est parfois annoncé par la didascalie à part. Le spectateur, véritable destinataire de cette parole, devient alors le complice du

Les procédés du comiques au théâtre « C'est une étrange entreprise, disait Molière, de faire rire les honnêtes gens », ceux « qui ne rient que quand ils veulent ». Pour faire rire, on peut jouer sur le geste, la situation, les mots, le caractère ou les mœurs. I- Le comique de geste : Le théâtre joue de la présence physique des interprètes : l'acteur comique multiplie les mimiques, parfois les grimaces, les positions ridicules, les expressions du visage, le ton de la voix; les habits ridicules