Le Comique Madame Bovary

Problématiques du cours Chapitre 2 Corpus de textes : le réalisme de Balzac à Maupassant A. Lectures analytiques Texte 1 : Mérimée, Mateo Falcone Texte 2 : Balzac, Le Cousin Pons Texte 3 : Musset, Histoire d’un merle blanc Texte 4 : Flaubert, Madame Bovary Texte 5 : Flaubert, Un cœur simple B. É  tude d’une nouvelle de Maupassant : Pierrot Chapitre 1 Découvrir les caractéristiques du roman et de la nouvelle réalistes A. L es théoriciens du mouvement réaliste B. Les décors et les thèmes

Édition du groupe « Ebooks libres et gratuits » Gustave Flaubert MADAME BOVARY (1857) Table des matières PREMIÈRE PARTIE ................................................................ 6 I .................................................................................................... 7 II ................................................................................................. 17 III ....................................................................................

dès l'Antiquité, c'est un récit, souvent assez court, et généralement écrit en prose, qui relate des événements imaginaires, présentés comme tels. 1. Le fabliau était au Moyen Âge (XIIIe et XIVe siècle) un petit récit, en octosyllabe, franchement comique et à valeur moralisante. 2. Le conte fantastique introduit des événements imaginaires, inexplicables, dans une intrigue donnée comme réelle. 3. Le conte de fées est un récit à valeur souvent moralisante qui crée un monde merveilleux en introduisant

discrédité. En effet, les personnages semblent d'une perfection peu crédible, l'atmosphère est ressentie comme trop idyllique, et certains auteurs et lecteurs (en particulier les lecteurs qui n'appartiennent pas à la noblesse) s'en éloignent. Le Roman comique de Scarron se joue ainsi des romans pastoraux, comme le révèle son incipit:«Le soleil avait achevé plus de la moitié de sa course et son char, ayant attrapé le penchant du monde, roulait plus vite qu'il ne voulait. Si ses chevaux eussent voulu profiter

réaliste peut être envisagé comme volonté de contact rude avec l’actualité, objectivation d’un monde devenu familier et saisi dans sa matière, intégration de toute classe et tout milieu, dimension biographique et modernité. Flaubert disséquant Emma Bovary, caricature de Lemot, 1869 Le roman réaliste et ses caractéristiques : esthétique et poétique La littérature réaliste et naturaliste s’incarne dans un certain genre littéraire : le roman. Celui-ci conquiert, à partir des années 1830, une

vocabulaire détermine le niveau de langue mais il permet surtout de déterminer la problématique du texte et son registre grâce à la recherche de champs lexicaux. IV/ Les registres 1. le registre comique Le comique repose toujours sur un décalage amusant qui peut s’exprimer par des moyens différents (comique de geste, de situation). Il peut prendre de nombreuses formes comme la parodie, la satire, la farce, la caricature, l’humour noir…. Procédés : jeu de mot changement de niveau de langue, erreur

déguisement, le masque, les miroirs , les jeux d’identité, l’incertitude du bonheur toujours menacé. Antithèses, effet de contraste, hyperbole, amplification des sentiments, complexité de l’intrigue romanesque. D’AUBIGNE (1616) CORNEILLE (l’illusion comique 1636) EPOQUE PRINCIPES OBJECTIFS FORMES PRIVILEGIEES THEMES ESSENTIELS PROCEDES D’ECRITURE MANIFESTES THEORIES ECRIVAINS OEUVRES LE CLASSICISME Seconde moitié du XVII ème siècle. 1 650 – 1 700 Réaction au baroque : créer des modèles, règles

romanesque Ronsard (Odes, 1550 ; Amours de Cassandre,1552 ; Sonnets pour Hélène, 1578) ; Du Bellay (Les Regrets, 1558 ; Les Antiquités de Rome, 1558), Baillif, Jodelle.. D’Urfé (L’Astrée,1607-1619) ; D’Aubigné (Les Tragiques, 1616) ; Corneille (L’Illusion Comique,1636) ;Viau (Œuvres poétiques,1621) Corneille (Le Cid,1637), Racine(Andromaque,1667), Molière (L’Avare,1668), La Fontaine (Fables, 1668-1693), La Bruyère (Les Caractères,1688)  l’exaltation du sentiment amoureux  la fuite du temps et la mélancolie

1534, 2nd roman de R, après Pantagruel : ø ordre chronologique Q° de la parole du narrateur : dit-il toujours la vérité ? Captatio benevolentia : proximité du lecteur : « tu », complicité d’ivrognerie, « mes bons disciples », « mes amours » => comique => connivence avec le lecteur => « réjouissez-vous » annonce la futur lecture et interprétation Prologue d’un érudit : références culture antique (//Platon, Socrate, Homère, Ovide…) => 1ère ambiguitéDénonciation des abus de la lecture allégorique

métamorphoses du monde et des êtres  les déguisements, les masques et les miroirs, les jeux sur l’identité les incertitudes du bonheur toujours menacé D’Urfé (L’Astrée,1607-1619) ; D’Aubigné (Les Tragiques, 1616) ; Corneille (L’Illusion Comique,1636) ;Viau (Œuvres poétiques,1621) Corneille (Le Cid,1637), Racine(Andromaque,1667), Molière (L’Avare,1668), La Fontaine (Fables, 1668-1693), La Bruyère (Les Caractères,1688) LES LUMIÈRES Env. 1715- 1789 Les écrivains des Lumières s’engagent