Le Compromis De Bretton Woods

donné au pays). L'évolution des Empires Français et Portugais a été d'un tout autre ordre. Dans le cas des anciennes possessions françaises, les processus de libération politique ont été tantôt le fruit de conflits armés, tantôt le résultat de compromis politiques faisant alterner des phases d'autonomie interne et d'indépendance. Les guerres coloniales, en Indochine et en Algérie ont laissé leur empreinte sur la IVème République provoquant même sa chute (les événements du 13 mai 1958 à Alger), et

de mécanismes de mise en œuvre politique des recommandations et la crise des années 1980 ont éloigné les pays du Tiers-Monde du chemin tracé par les conférences des années 1970 chaque fois que les nouveaux engagements avec les institutions de Bretton Woods ne les rappelaient pas. Au cours des années 1990, on a repris les mêmes préoccupations de manière plus pragmatique. L’approche des sommets, probablement inspirée de la Conférence d’Alma Ata, porte sur l’aspect opérationnel des recommandations

taux. Si ce n’est pas le cas, l’économie peut se retrouver en situation d’autarcie. A un niveau moins extrême, les forces du marché peuvent aussi être tempérées par les enjeux institutionnels ou politiques. L’objectif des systèmes comme celui de Bretton Woods ou le Système Monétaire Européen avant la création de l’euro était d’éliminer la volatilité du marché en s’assurant que les changements de parité ne se produisent qu’en réponse aux changements “fondamentaux” de l’économie réelle. A première vue

tel point que The Economist n’hésite pas à titrer : « America’s fear of China » (7 mai 007). Dans un tel contexte, le renouvellement du mandat de négociation – « fast track 7 » – du président Bush pour clore les négociations à l’OMC paraît bien compromis. Comme beaucoup d’observateurs l’ont noté, « l’humeur est plutôt au protectionnisme 8 ». Aux États-Unis mais pas seulement. Après une quinzaine d’années de libéralisation de son économie, l’État russe y intervient par exemple de nouveau de façon

réouverture de négociations avec les institutions de Bretton Woods et une reprise de l’aide financière des bailleurs de fonds bilatéraux. Contrairement aux anticipations pessimistes de certains, la zone franc a survécu à la dévaluation. Dans le même temps, le retour à une conception orthodoxe classique de l’ajustement a réduit les options « escapistes » qu’avaient encouragées les divergences entre la politique française et celle des organismes de Bretton Woods. Les résultats obtenus en matière de relance

entre des États-Nations. Elle reconnait, au contraire de la globalisation, une autonomie des Etats dans leurs prises de décisions et l’existence de marchés nationaux identifiables. La phase d’internationalisation a débuté à la suite des accords de Bretton Woods dans les années 70 et s’est poursuivie depuis. Il est alors tentant de penser que la globalisation est la suite logique de l’internationalisation. Les deux phénomènes ne sont de toutes manières pas indépendantes et ne font que s’alimenter l’un

britannique. Mais la première guerre mondiale affaiblit l’Europe tandis que la crise de 1929 nourrit le repli protectionniste. I-6 Avec la fin de la deuxième guerre mondiale, vient la création des institutions nées à la suite de la conférence de Bretton Woods (FMI, Banque mondiale) et du GATT ; puis surviennent la guerre froide, l’inconvertibilité du dollar en 1971, les chocs pétroliers de 1973 et 1979 : le centre de « l’économie monde » se déplace de l’Europe vers les Etats-Unis. Aujourd’hui, la mondialisation

et les acteurs de l’aide relations internationales comportent des enjeux politiques doivent reconsidérer leur rôle. Le monde actuel n’est plus lourds : quelles positions la Chine adoptera-t-elle, compte celui qu’ont connu les architectes de Bretton Woods, tant tenu de sa rivalité latente avec les Etats-Unis ? Qu’en dans ses aspects politiques, technologiques, monétaires, sera-t-il aussi, dans dix ans, d’un monde arabe dont les financiers que commerciaux. En 1990 – année de naissance transformations

traité en tant que texte scellant l’accord des parties sur un ensemble de droits et d’obligations -la coutume en tant que règle « généralement acceptée comme étant le droit. Le DIP est, plus que n’importe qu’elle autre règle de droit, un droit de compromis ; sauf exception, il ne peut exister hors le consentement des destinataires. -sanction : les mécanismes existent (ce sont ceux de la responsabilité internationale) mais ils ne peuvent aboutir à la saisine d’un juge sans le contentent de l’intéressé

États de résoudre leurs différends, mais aucun d'eux ne leur est imposé . §1 des juges de leur choix . s a) Le recours à l'arbitrage est décidé par un accord entre les États partie c'est lui qui fixe la composition et les pouau conflit appelé compromis ; voirs du tribunal arbitral . une affaire ou un groupe d'affaire s b) Le tribunal arbitral fonctionne pour e donné. Les membres, en nombre variable, sont souvent choisis sur un Cou r liste permanente de jurisconsultes instituée en 1899 sous le nom