Le Corps Chez Ronsard

caractérise la poésie des majeurs. Mais ce travail de bâtisseurs est bien vite tourné en dérision : il y a finalement un côté bien artificiel à tout ça : le choix du vocabulaire dans le premier sonnet, second tercet. Le champ lexical du soin du corps, mais du soin pour masquer, cacher les imperfections : ""peigner et friser" (sonnet 1, v. 12), "déguiser" (sonnet 1, v.13). Les poètes dont se détache Du Bellay ressemblent à des précieuses se maquillant pour faire illusion. En plus d'être ridicule

La présence de Cybèle dès le premier vers du poème donne une part de divinité à Hélène ; elle prépare le culte final (dernier tercet) et l’épi- thète sacré (v. 14). Le pin apparaît alors comme un symbole d’amour et de vénération. Les amours de Ronsard et d’Hélène, grâce à la mention de Cybèle et des Faunes, semblent ainsi confiées à la nature et destinées à renaître et persister avec le renouvellement des saisons. Les Faunes étaient en effet les protecteurs des plantes ; par ailleurs, connus pour

SOMMAIRE Préface Pg 3 La Renaissance « Mignonne, allons voir si la rose » Pierre de Ronsard Pg 5 Biographie Pg 6 Le Baroque « Mépris de la vie et consolation contre la mort » J-B Chassignet Pg 7 Biographie Pg 8 Le Classicisme « Le Chêne et le Roseau » Jean de La Fontaine Pg 9 Biographie Pg 10 Le Romantisme « Le Lac » Méditations poétiques, Alphonse de Lamartine Pg 11 Biographie Pg 13 « Aux arbres » Les Contemplations, Victor Hugo

Renaissance, un maître de vérité comme en Grèce, car la source de la poésie est divine, réside dans le furor poeticus. Comme Bénichou le rappelle, les théologiens du xvie siècle font « l'apologie de la poésie au niveau spirituel le plus haut » (p. 13), et Ronsard lui-même décrit les poètes comme « des prestres agités », distincts du reste des hommes : Ils chantent l'univers D'une vois où Dieu abonde. Ou :

et des connaissances sur le corps humain. 3) Développements Artistiques : a. La peinture à l’huile (Quattrocento en Italie, L’école flamande, l’écikde de Fontainebleau en France) b. Architecture (constructions de dômes, de châteaux castes et spectaculaires, retour au style grec) Contexte Littéraire Vers la fin du Moyen Âge en Italie trois écrivains majeurs inaugurent la Renaissance : Dante (1265-1321), auteur de la Divine Comédie 4) L’Humanisme : a. Chez les Grecs, étudier les « humanités »

puis nous associerons dans chacune d’elle un poème correspondant, appartenant chacun à une époque différente. La poésie comme révélation Au XVIème siècle, cette conception de la poésie domine, bien qu’elle se retrouve aussi, avec des différences, chez Hugo, Rimbaud et Breton. Durant cette période, certains poètes font de la poésie une sorte de religion. Pour eux, le poète est inspiré par une instance divine, il est un « élu », un génie, un voyant capable de lire l’avenir et de relier réel et spirituel

fruits de notre imagination et fondés tout deux sur des images mais ils sont néanmoins des messages : le rêve nous parle tandis que la poésie s’adresse aux autres. Une anthologie permet d’observer plus précisément comment ces deux thèmes se rejoignent chez des auteurs d’époques différentes. | Victor Hugo est un écrivain romantique considéré comme l’un des plus grands auteurs de langue française. Il est aussi un intellectuel engagé et une personnalité politique du XIXe siècle. Apparition

François Ier qui créa le collège des lecteurs royaux où est enseigné le grec, le latin et l’hébreu. On observe aussi a diffusion d’une pensée inspirée de Platon, adaptée au christianisme grâce à Etienne Dolet qui inspirera les poètes de la comme Ronsard ou du Bellay. Par la suite le mouvement humaniste apparait e Hongrie grâce au roi Mathias Corvin, en Pologne à l’aide de Jan Kochanowski (1530-1535), en Espagne avec le cardinal Cisneros qui fonde une université trilingue à Alcalà de Henares

[pic] [pic] 1er sonnet : Pierre de Ronsard «  Maîtresse, embrasse-moi, baise-moi, serre-moi » Maîtresse, embrasse-moi, baise-moi, serre-moi, Haleine contre haleine, échauffe-moi la vie, Mille et mille baisers donne-moi je te prie, Amour veut tout sans nombre, amour n'a point de loi. Baise et rebaise-moi ; belle bouche pourquoi Te gardes-tu là-bas, quand tu seras blêmie, A baiser (de Pluton ou la femme ou l'amie), N'ayant plus

langage poétique, de l'enrichir (ce qui est l'oeuvre de tout poète)... C)Le changement de ton Le ton de Ronsard est précieux , la vieillesse est évoqué par le détour de la rose qui se fane , chez Queneau , elle est détaillé de façon très explicite (v.35 à 38). La beauté de la jeune femme est évoquée par Queneau avec plus d'audace il détaille son anatomie avec les parties de son corps : taille , ses biceps , sa cuisse. II -L'originalité du poéme 1) Un rythme musicale 1. Le rythme