Le Corrège

les pays d'Europe occidentale accueillent très vite les plaisirs liés au style vestimentaire venue des Etats-Unis. Le plus important est que ces changements vestimentaires s'appliquent tout autant aux hommes qu'aux femmes. Selon l'analyse de André Corrèges, couturier français, la femme d'aujourd'hui, est une femme qui travaille, qui circule en voiture, qui mène une vie active, égale à celle des hommes. Il est donc essentiel que ces vêtement ne soient pas encombrants et lui donnent une grande liberté

un bonheur de dix années comme on jette un manteau ? Que tout à coup je cesse d'être père, amant et Dieu. Cette femme n'est pas une créature, c'est une création. Vienne ton jeune homme, je lui donnerai mes trésors, je lui donnerai des tableaux du Corrège, de Michel-Ange, du Titien, je baiserai la marque de ses pas dans la poussière ; mais en faire mon rival ? honte à moi ! Ha ! ha! je suis plus amant encore que je ne suis peintre. Oui, j'aurai la force de brûler ma Belle Noiseuse à mon dernier soupir ;

Gloriosa dei Frari. II Aspect culturel La renaissance se compose de 4 périodes : la pré-Renaissance, la Première Renaissance, la Haute Renaissance et le Manièrisme. Titien s’inscrit dans la Haute Renaissance aux côtés de Léonard de Vinci, de Corrège ou encore de Michel-Ange et Raphaël également connus pour leurs œuvres architecturales. Nous pouvons aussi citer Valente en musique et Corenzo Valla en littérature. Cette période voit se transformer la société féodale du Moyen-Age en une société

sait pas briller dans la conversation en jetant une date, ou un fait sec. Si vous réfléchissez sur les différences qui existent entre les têtes de servantes de Sassoferrato ; les belles femmes faisaient l’amour de Léonard ; les femmes passionnées du Corrège, et les Madones comprenant Dieu et sa majesté infinie, de Raphaël ; les belles têtes de femmes rencontrées dans la rue, vous jetteront dans une rêverie profonde »[8]. Est-on si loin de Proust, avec sa fille de cuisine giottesque ou la botticellienne

du Fondaco dei Tedeschi avec Giorgione. Son style dramatique, semble déjà se distinguer consciemment du maître. Dans le cycle des fresques de la Scuola del Santo de Padoue peint en 1510 et 1511, On retrouve cependant l'aspect fondu de Giorgione et du Corrège sur les chairs délicates et sans contours et les paysages vaporeux avec lesquels elles fusionnent volontiers, ainsi que dans les matières veloutées. Les nus, si on les compare avec ceux de Giorgione, sont quand-même plus francs car privés du halo

Affranchissement du détail ornemental et de la ligne De Vinci (jeu ombre/lumière) : La Joconde, La Cène Michel-Ange (nu masculin, pas d’anecdotes ou d’ornements) : La création d’Adam, La Pietà. Raphael : L’école d’Athènes ; La transfiguration Corrège : Jupiter et Io  Renaissance Vénitienne Giorgone : La Tempête Titien : L’Assomption de la Vierge ; La Vénus d’Urbino RENAISSANCE EUROPE DU NORD Mécénat (Philippe III Le Hardi/Jan Van Eyck). Développement de la peinture à l’huile + minutie

1496-1497, le dieu de l’Amour inspire Michel-Ange qui sculpte un Cupidon, statue de marbre tirant une flèche sur sa gauche. Cupidon a également fait l’objet de très nombreuses représentations picturales. Citons seulement Vénus, Satyre et Cupidon du Corrège (vers 1525, musée du Louvre, Paris), le Vénus et Cupidon de Cranach le Jeune (vers 1540, Alte Pinakothek, Munich), celui du peintre maniériste Bronzino (vers 1545, The National Gallery, Londres), et celui de Rubens (1629, collection Thyssen-Bornemisza

sujets scabreux ou des détails érotiques. " Boche et Bibi-la-Grillade ricanaient, en se montrant du coin les femmes nues; les cuisses de l'Antiope leur causèrent un saisissement. " Coupeau n'est pas plus inspiré que ses compagnons devant la toile du Corrège. Dans la Joconde il ne trouve rien d'autre à admirer qu' " une ressemblance avec une de ses tantes" Comme l'écrit le romancier :" Des siècles d'art passaient devant leur ignorance ahurie, la sècheresse fine des primitifs, les splendeurs des Vénitiens

enfants qu'elle a eu de lui. Le sujet est tiré de la tragédie d'Euripide, 'Médée'. Pour une fois, la critique admirera. Delécluze (l'ennemi juré) trouve même que le coloris de l'oeuvre et l'enfant, à droite, rappellent le 'Jupiter et Antiope' du Corrège. On convient que l'ensemble de la composition pyramidale évoque la Renaissance italienne, en particulier la 'Vierge au Rochers' de Léonard. On accepte même que l'image traditionnelle de la femme aux seins nus protégeant des enfants de ses bras soit

exécutés vers 1520 par un élève de Mantegna, Léombruno. Ce qui prouve que la précision graphique du maître paraissait alors archaîque, un peu démodé, aux amateurs désormais accoutumés au sfumato de Léonard de Vinci et aux blondeurs vaporeuses de Corrège. Pour les tableaux du studiolo, Mantegna a fait venir de Venise, le centre d’approvisionnement le plus spécialisé dans le matériel pour artistes, un vernis particulier par l’intermédiaire de Lorenzo da Pavia, un fabricant d’instruments de musiquen