Le Couvercle Baudelaire

le couteau qui le pousse à tirer. Cette annonce de la suite est présente aussi dans l'atmosphère pesante de l'orage : « promesse de pluie » qui menace la ville et « la nuit déjà noire au-dessus des arbres et des lampes » semble peser comme un couvercle. Le ciel semble agir comme un fatum, un destin pesant sur le personnage. Il y enfin comme une inquiétude et une tension présente chez les jeunes gens : « gestes plus décidés que d'habitude », « ils semblaient plus graves ». Le ton de l'extrait

INTRODUCTION : « Mais au bout de quelques années, j’ai payé cruellement toutes ces fantaisies, alors que la face humaine est venue tyranniser mes rêves », c’est la couleur que donne Baudelaire dans ses Paradis Artificiels au chapitre Voluptés de l’opium. Le poète maudit et marginal raconte la fane du beau et le mal du goût amer de l’infini sensoriel. L’ivresse des pas poétiques, sont sublimés dans les Tableaux parisiens au goût de spleen d’histoire d’humeur. C’est une flânerie dans laquelle nous

compréhension ). | Spleen ( Les Fleurs du Mal ) Baudelaire 1821-1867 Description de l'auteur : Baudelaire, à partir du milieu du XIX ème siècle, met en forme le style qu'est le symbolisme. Il en est le maître incontesté, et Rimbaud ira même jusqu'à le qualifier de " dieu ". Baudelaire crée donc cette école nouvelle, mais est encore grandement inspiré par le romantisme dont il s'inspire. Le symbolisme est l'extériorisation de ses sentiments. Baudelaire, et ce texte le prouve encore, possède une vision

du Mal Introduction Baudelaire, à partir du milieu du XIX ème siècle, met en forme le style qu'est le symbolisme. Il en est le maître incontesté, et Rimbaud ira même jusqu'à le qualifier de " dieu ". Baudelaire crée donc cette école nouvelle, mais est encore grandement inspiré par le romantisme dont il s'inspire. Le symbolisme est l'ext ériorisation de ses sentiments. Baudelaire, et ce texte le prouve encore, possède une vision platonicienne de l'univers. Ici, Baudelaire exprime le " Spleen "

Car j'aurais beau l'y laisser naître De bonne foi, C'est quelque ancien amour peut-être Qui pleure en moi. René-François Sully Prudhomme (1839-1907). Recueil : Les solitudes (1869). Spleen (LXXVIII Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis, Et que de l'horizon embrassant tout le cercle Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits; Quand la terre est changée en un cachot humide, Où l'Espérance, comme une chauve-souris, S'en

I – Spleen (« Quand le ciel bas et lourd ») de BaudelaireIntro :· Baudelaire (1821-1867) : poète de la modernité, se situe au carrefour de toutes les influences du 19s (romantisme, symbolisme, parnassien)· Spleen : 1857, poème, extrait du recueil Les Fleurs du Mal (la plus grande œuvre de sa vie, et aussi la plus connue), section Spleen et Idéal, dernier des 4 Spleen, poème angoissant et mélancolique, parle d’une des périodes la plus sombre de la vie du poète (dépression), associe la beauté de son

superbes allés, se fait frapper par une flèche qui le rendra amoureux d’une belle passante qui hantera ses rêves. Et ne le libèrera qu’a sa mort. Ah la mélancolie c’est le maux qui frappe Musset regrettant son passé. A deux pas de ce lieu on y trouve Baudelaire Gautier et Jules Cross qui comme Pygmalion créaient le sublime idéal qu’ils ne connaitront que dans leurs rêves les plus fou et qui les poussera jusqu’au bord du Tartare. Oh mes non ce ne sont pas les seuls détrompe toi ! le pauvre Verlaine lui

perception de nous-mêmes. Nous ressentons assez habituellement un amas confus de sensations que nous nommons « amour » ou « ennui », mais il a fallu Baudelaire pour que nous sachions que nous pouvons ressentir cet état où la mélancolie et l'ennui existentiel, paralysant, se mêlent et qu'il nomme spleen (« Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle / Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis, / Et que de l'horizon embrassant tout le cercle / Il nous verse un jour noir plus triste que les

douleurs ! " L'étranger, te voyant mourante, échevelée, Demande : " Qu'as-tu donc, ô femme désolée ! " - Ce qu'elle a ? Tous les dieux contre elle sont unis La femme désolée, elle a perdu son fils ![ Charles Baudelaire - Spleen ]Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis, Et que de l'horizon embrassant tout le cercle II nous verse un jour noir plus triste que les nuits; Quand la terre est changée en un cachot humide, Où l'Espérance

fait d’avoir écouté René Depasse lire ce poème mit en musique m’a touché et surtout que le sujet des mendiants dans la rue est toujours d’actualité. Prévert m’a été conseillé par une bibliothécaire pour les fonctions du poète engagé. Quand à Baudelaire, il m’était incontournable de ne pas le placer dans les fonctions du poète créateur de rêve et d’univers. Le quatrième Spleen est tellement intense que le choix n’a pas été difficile ainsi que pour l’illustration. J’ai eu plus de mal à obtenir