Le Crépuscule Du Soir Prose

pèlerinage d'Harold (1825) Épîtres (1825) Harmonies poétiques et religieuses (1830) dont « Milly, ou la Terre natale » Recueillements poétiques (1839) Le Désert, ou l'Immatérialité de Dieu (1856) La Vigne et la Maison (1857) Romans en prose  Raphaël (1849) Graziella (1849) Le Tailleur de pierre de Saint-Point (1851) Geneviève, histoire d'une servante (1851) Fior d'Aliza (1863) Antoniella (1867) Épopées ou romans en vers  Jocelyn (1836), dont une version illustrée par Albert

Romantisme se caractérise par la dominance de la sensibilité, de l'émotion et de l'imagination sur la raison et la morale, qui « conduit à de véritables effusions lyriques, … et s’exprime dans des thèmes caractéristiques comme la fuite du temps, le crépuscule, l’automne, les ruines, la tempête… » SEYNAEVE Bénédicte, VANDEN BEMDEN Paul, Syllabus de français 4, Compétence 4 : lecture littéraire, « fiche synthèse : Le Romantisme, le sentiment de la nature et l’exaltation du moi », p 109. Le goût du

choses inconnues du dehors viennent se graver. – Mes premiers souvenirs en effet sont toujours de plein été lumineux, de midis étincelants, – ou bien de feux de branches à grandes flammes roses. -8- II Comme si c'était d'hier, je me rappelle le soir où, marchant déjà depuis quelque temps, je découvris tout à coup la vraie manière de sauter et de courir, et me grisai jusqu'à tomber, de cette chose délicieusement nouvelle. Ce devait être au commencement de mon second hiver, à l'heure triste où la

avis et ses déplorables mutilations irréparables à jamais, il faut le craindre. Justice est donc faite, et bonne et complète, car en outre du présent fragment de l'[illisible], il y a eu des reproductions par la Presse et la Librairie des choses en prose si inappréciables, peut-être même si supérieures aux vers, dont quelques-uns pourtant incomparables, que je sache! Ici, avant de procéder plus avant, dans ce très sérieux et très sincère et pénible et douloureux travail, il me sied et me plaît

l'art le plus dépourvu de significations externes, la Musique. Or l'analyse dispose d'un vocabulaire peu adéquat: s'il est généralement aisé de rendre compte du sens d'un poème, comment expliquer cet étonnant miracle qui fait qu'on ne saurait dire en prose ce qu'un poète a dit en vers ? La traduction d'une poésie en langue étrangère est toujours décevante, et montre que l'essentiel s'est perdu en route. Mais l'étude de cet essentiel n'est le plus souvent qu'une belle approximation métaphorique: qu'est-ce

rimes. Elles sont croisées et non plus embrassées comme dans la Mort des Amants. Il rompt notamment la monotonie du vers et multiplie les enjambements ou les rejets, rapprochant la poésie des figures antiques et du langage en prose. Il écrit d’ailleurs plusieurs poèmes en prose, une nouvelle forme poétique qui se débarrasse de la métrique. Bien qu’il ne l’ait pas inventé, il a été l’un des premiers à l’utiliser. Elle est ainsi très emblématique de la modernité. On peut ainsi conclure que la modernité

frappé les visiteurs du Salon de 1843, arrêtés devant le tableau du peintre Charles-Gabriel Gleyre, intitulé « Le Soir », et rebaptisé « Les Illusions perdues ». Si l’on en croit le Grand Larousse Universel du XIXème siècle : » […] le public lui a donné le titre qui lui convient, Les Illusions perdues, et c’est sous ce titre qu’[il] a été gravé par M. Ch. Carey. » Que représentait « Le Soir » ? « Un homme, parvenu à la maturité de l’âge, un poète, un rapsode, qui a passé sa jeunesse à poursuivre l’idéal

côte à côte, serrés l’un contre l’autre et s’endormirent. Environ une heure après, Marie et Aurélien repartaient déjà en direction des montagnes et du sommet le plus haut. Ils s’enfoncèrent de plus en plus en hauteur. Il est maintenant cinq heures du soir, le soleil commence à se coucher et laisse place à la nuit qui tombe sur les Pyrénées. _Marie ! On est obligés de s’arrêter ! Il fait trop nuit et froid ! Je commence à en avoir marre ! On rentre ! _Ecoute mon chéri, vu l’heure et la distance à laquelle

vers courts sont allongés et les vers longs précipités. Ainsi le rythme est plus adapté à la volonté du poète. Cependant, on peut trouver dans les vers libres des rimes intérieures, des assonances, des allitérations. De plus, Blaise Cendrars, dans “Prose du Transsibérien et de la petite Jeanne de France”, avait, dans des vers libres, supprimé la ponctuation. Apollinaire l’imita en la supprimant dans des vers réguliers comme dans des vers libres. Ainsi l’unité rythmique du vers n’est pas concurrencée

................ 29 Les colchiques .................................................... 32 Palais .................................................................. 33 Chantre................................................................35 Crépuscule.......................................................... 36 Annie ...................................................................37 La maison des morts.......................................... 38 Clotilde .................................