Le Culte De La Performance

Les performances des athlètes de très haut niveau sont, dans tous les domaines du sport, proprement hallucinantes, on va vite, on joue longtemps, on cumule toutes les qualités, on est fort, puissant, précis. Dans une société moderne elle aussi avide de performances et au sein de laquelle tout l’arsenal publicitaire déployé autour de nous ne cesse de nous proposer d’être plus fort, d’aller plus vite et de gagner du temps, il est difficile de ne pas se poser la question suivante : Le sport est-il le

parle du sport sous différentes formes : le document 1 est un article de presse parut dans le journal la libre Belgique le 19 juin 2006 par Robert Redeker. Ce document d’argent et de limites. Le document 2 est un extrait de texte qui provient de la performance, une nouvelle idéologie, édition la découverte. Ce texte a été publié en 2004 par son auteur Isabelle Queval. Ce texte aborde le dépassement de soi. Le document 3 est un dessin de bande dessiné parut sur le site internet philippetastet.com par son

Mais que signifie « se dépasser » dans les sport ? Cela se résume à obtenir de meilleurs performances et à aller au de-là de ses limites. Ces deux critères sont aussi des raisons pour lesquelles les sportifs se dépassent. Ainsi le sportif se dépasse pour obtenir des meilleures performances. C’est l’impératif d’être « hyper-performant » dans un contexte ou la projection dans l’avenir s’est effacée devant la nécessité d’une hyperréactivité dans l’immédiat afin de répondre

poursuite du " toujours plus ". Le monde moderne est sous l'emprise du quantitatif, du chiffre. Le sport est analogue au capital : il doit toujours se dépasser lui-même, n'existant que pour l'auto-dépassement. Non seulement il exige chaque jour des performances dépassant celles de la veille, mais aussi il réclame toujours plus de spectateurs, toujours plus d'audimat, toujours plus d'argent, toujours plus d'événements. Il est une machine à alimenter le vertige du quantitatif. Le sport ne supporte pas la

jeunisme pour désigner l'engouement pour les techniques de chirurgie esthétique, de soins du corps et de culte de la jeunesse en général. C'est aussi une tendance à exalter la jeunesse, ses valeurs, et à en faire un modèle. Le jeunisme peut être sous deux formes : physique ou mentale. → Le jeunisme physique est un refus de vieillir de la part des adultes. L'adulte concerné par le jeunisme voue un culte à son corps, voulant à tout prix rester jeune physiquement, en accord avec la société actuelle (chirurgie

de nombreux plans de coupes montrant le public dans les tribunes. Ce dernier point est né d'une contrainte imposée par le comité olympique pour le tournage des films amateurs depuis les gradins. Culture californienne années 1950: naissance d’un culte du corps sportifJO Mexico 1968: sport en mondovisionHeysel, Furiani, Hooligans… quand la dramaturgie vient des tribunes du stadeGo Pro: dans le corps du sportifE-sport: entrer dans la motricité de l’imageEye-Tracking: dans la motricité interactiveLes

Sujet de synthèse sur le culte du sport et corrigé BTS Culture générale et expression : Première partie : synthèse (/40 points) : Vous rédigerez une synthèse concise, objective et ordonnée des documents suivants : 1. « Le sport, idéal démocratique ? », entretien avec Isabelle Queval, laviedesidees.fr. 2. Jean Giono, Les Terrasses de l’île d’Elbe, Gallimard, 1976. 3. Luc Ferry, « Le culte du sport, école de vertu ? », Le Figaro, 17 juin 2010. 4. François Rousseau, Dieux du stade 2011, www

particulier aux dispositifs d'égalisation de la performance, peut être porteur de valeurs et d'un principe éthique exigeants. Mais à quel prix ? Comme le suggère Charlélie Couture, la logique même de la compétition sportive conditionne la réussite et la notoriété aux entraînements et aux sacrifices incessants. Quant à Gustave Thibon et Jean Giono, leur critique à l'encontre de la médiatisation croissante des épreuves sportives, les amène à relativiser les performances du sport actuel de haut niveau : soit

thème de la représentation de l’art. Nous allons nous demander pourquoi la laideur est un sujet plus compliqué à traiter que la beauté ? Le culte de la beauté existe depuis toujours dans le domaine de l’art comme par exemple chez les grecs avec les sculptures aux proportions parfaites d’un idéal de beauté. On le remarque aussi dans le Classicisme où ce culte se fait dans les représentations par la peinture, mais aussi dans les sujets traités qui sont des sujets nobles tels que le corps de la femme

esthétique. La beauté et la jeunesse constitue une norme sociale que chacun tente de maintenir. On retrouve cet idéal véhiculé par notre société au sein du sport. En effet, l’image des sportifs de haut niveau ne réside pas uniquement sur leurs performances sportives. Les « Dieux du stade » illustrent parfaitement cette notion d’idéal physique. A l’origine sportifs nazis, on remarque, sur une photographie de la cérémonie d’ouverture des jeux olympiques de Berlin en 1936, que la société salue la perfection